L’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Affaire Khashoggi
Affaire Khashoggi
Une rapporteuse française de l’ONU menacée, Paris muet
En janvier 2020, lors d’une réunion à Genève, un haut responsable saoudien a menacé Agnès Callamard, responsable de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Sans réaction de la part du gouvernement français.par Pierre Alonsopublié le 27 mars 2021 à 9h42(mis à jour le 29 mars 2021 à 9h55)Dans le huis clos d’une réunion onusienne à Genève, un haut responsable saoudien a menacé, en son absence, la Française Agnès Callamard, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires. La scène s’est déroulée en janvier 2020, quelques mois après la publication de son rapport d’enquête sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Selon le Guardian, les diplomates saoudiens ont d’abord critiqué ce travail de Callamard, et répété l’accusation infondée selon laquelle la rapporteuse spéciale aurait reçu de l’argent du Qatar, alors en guerre froide avec Riyad.
En janvier 2020, lors d’une réunion à Genève, un haut responsable saoudien a menacé Agnès Callamard, responsable de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Sans réaction de la part du gouvernement français.
publié le 27 mars 2021 à 9h42
(mis à jour le 29 mars 2021 à 9h55)
Dans le huis clos d’une réunion onusienne à Genève, un haut responsable saoudien a menacé, en son absence, la Française Agnès Callamard, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires. La scène s’est déroulée en janvier 2020, quelques mois après la publication de son rapport d’enquête sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Selon le Guardian, les diplomates saoudiens ont d’abord critiqué ce travail de Callamard, et répété l’accusation infondée selon laquelle la rapporteuse spéciale aurait reçu de l’argent du Qatar, alors en guerre froide avec Riyad.
Commentaires