Aéronautique : 95 licenciements en vue chez Stelia à Rochefort
Aéronautique : 95 licenciements en vue chez Stelia à Rochefort
C’est l’annonce faite ce jeudi 2 juillet par la direction de l’entreprise aéronautique qui envisage un plan de sauvegarde de l’emploi. Sur 950 salariés, 95 pourraient perdre leur poste, soit 10% de l’effectif.
Tout le monde le sait, la crise sanitaire a cloué les avions au sol et forcément mis à mal l’industrie aéronautique qui a perdu 40% de son activité. Même si le gouvernement français a annoncé une aide financière de 15 milliards d’euros pour accompagner la reprise et tenter d’amortir le choc social, ça ne suffira pas.
Cette semaine, tant chez Airbus que chez Stelia, les réunions se succèdent : comité européen, comité national, comité central et comités sur chaque site. Et les annonces ne sont pas de bon augure pour les salariés.
5 000 postes supprimés en France
Airbus Group prévoit 15 000 suppressions de postes dans le monde, dont 5 000 en France, avec entre autres, 1 464 postes rayés des listes dans le groupe Stelia. Rappelons que Stelia emploie 6 300 salariés en France, en Tunisie, au Maroc et au Canada. Sans compter tous les intérimaires qui ont été mis sur le carreau dès le début du confinement…
Stelia a beau être le poids lourd de l’économie de Rochefort, le site local ne fait pas exception dans ce plan de licenciements. Sur 950 salariés, 95 pourraient perdre leur poste, soit 10% de l’effectif.
Sur l’ensemble des sites, basés à Mérignac (33), Rochefort donc, Méaulte (80), Toulouse et Saint-Nazaire (44), ce serait 704 postes qui disparaîtraient, sur 4 036 au total. 299 concerneraient les cols blancs (bureau d’études, ingénieurs…) et 405 les cols bleus (ouvriers, techniciens…). 250 journalistes mobilisés pour vous informer : soutenez "Sud Ouest", abonnez-vous à partir de 1€ par mois.
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