ONZE PAGES SEULEMENT, par Ali GADARI

 






Je continue d'écrire, mais comme c'est difficile d'aligner deux mots de suite. J'ai écris onze pages de mon roman, dont je n'ai pas choisi de titre encore. J'ai pourtant des idées, mais elles se bousculent au portillon de la mémoire et de l'écriture. Je comprends pourquoi les écrivains mettent plusieurs mois pour écrire un roman. Non, non s'il vous plait, ne me mettez pas pas dans le panier des écrivains, je n'en suis pas, je n'ai pas cette vanité. Quand je lis les poèmes des grands auteurs marocains, pour continuer à écrire, il me faut une énorme dose d'inconscience et de vanité! Onze pages seulement, cela parait peu, mais si vous saviez le mal que l'on se donne pour arriver à ce résultat. C'est pourquoi je salue humblement tous ces auteurs dont les mots nous enchantent. 





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