Malika El Assemi poétesse marocaine, proposée par Ali GADARI
Malika Assimi
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Malia Assimi, née à Marrakech en 1946, est une poétesse, universitaire, féministe et femme politique marocaine.
Formation
Elle suit des études de littérature arabe et de littérature comparée. En 1987, elle est diplômée de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat1.
Écrits littéraires[modifier | modifier le code]
Al-Asimi fonde une revue, al-Ikhtiyar (Le choix), dans les années 19701.
Elle est la première femme marocaine à publier un recueil de poésie2,3,4. Elle publie ainsi plusieurs recueils poétiques, Kitabat Kharij Aswar al-'Alam (1988, Ecrits hors des murs du monde) et Aswat Hanjara Mayyita (1989, Voix des gorges mortes), Chose ayant des noms, en 1997, et Sangs du soleil, en 2001.
Travaux de recherche
Professeure à l'Université Mohammed-V de Rabat, elle s'est intéressée à la littérature orale marocaine, notamment aux contes populaires, qu'elle analyse comme des récits révélateurs de l'histoire sociale des femmes1. Selon la chercheuse Aida Bamia, « Malika Assimi considère ces contes comme une expression de la créativité des femmes et comme les premiers fondements des compositions littéraires féminines »1.
Elle est l'autrice d'une Encyclopédie de la culture populaire5.
Elle écrit aussi un ouvrage historique, Jemaa el-Fna, sur une place de Marrakech1.
Féminisme
Elle est l'autrice d'un essai portant sur la condition des femmes considérée d'un point de vue politique al-Mar'a wa Ishkaliyyat al-Dimuqratiyya (Les femmes et les ambiguïtés de la démocratie), dans lequel elle développe l'idée de la nécessité d'un engagement politique en vue de changer la condition des femmes1.
Selon Malika Assimi, le conte populaire s'est épanoui grâce à «la participation active des femmes dans le processus de création et de transmission orale de ces histoires»6. Il y aurait selon elle un partage entre la tradition littéraire écrite, qui est le fait principalement des hommes, et la tradition littéraire orale, portée presque exclusivement par les femmes6. Les contes transmis par les femmes étaient souvent récités à Marrakech sur la Place Jemaa el-Fna6.
Il est entendu pour Malika Assimi que les valeurs patriarcales transmises dans ces contes populaires reflètent celles du passé et ne doivent en aucun cas régir la vie moderne.
Vie politique
Elle a été députée au Parlement où elle représentait le district de Marrakech1 en 20127. Elle figurait sur la liste du parti de l'Istiqlal, dont elle est une des dirigeantes8. Elle s'était déjà présentée aux élections législatives, sans succès1 en 2007 9. Elle avait été pressentie en 2002 pour avoir un poste ministériel8.
Famille
Elle est la nièce du poète Abdelkader Hassan El Assimi10, cofondateur du parti de l'Istiqlal6.
Bibliographie
- « Asimi, Malika al- (1946–) | Encyclopedia.com » [archive], sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- Rocío VELASCO DE CASTRO, «Malika Al-'Asimi : El feminisme compromiso politico y literario en el Marruecos comntemporaneao», (Malika Al-'Asimi : Le féminisme comme engagement politique et littéraire dans le Maroc contemporain) lire en ligne [archive]
- Boum, A. y Park, T. K. (2016). “Al-Assimi, Malika”. En Historical Dictionary of Morocco (p. 68). Maryland: Rowman & Littlefield.
- Salim Jay, Dictionnaire des écrivains marocains, Eddif, (ISBN 9981-09-111-1, 978-9981-09-111-5 et 2-84272-227-2, OCLC 58467813, lire en ligne [archive]), p 54
- El-Harti, L. (2008). «Siete poetas marroquíes contemporáneos: Abdellatif Laabi, Malika Assimi, Idriss Issa, Hassan Najmi, Ahmed Assid, Aisha Basry, Yassi Annane». Caravansari. Revista de poesía contemporánea en lenguas peninsulares y árabe, 2, pp. 42-48.
- Jayyusi, Salma Khadra, ed. Modern Arabic Poetry: An Anthology. New York: Columbia University Press, 1987.
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