LES TERRORISTES DE L'OUED INOUED

LES TERRORISTES DE L'OUED INAOUED


Chapitre extrait des Terroristes de l'oued Inaoued écrit par Ali GADARI, tiré de la saga consacrée à ZOHRA agent secret, dénommée LA GOMME par les journalistes.

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Zohra habillée d’une blouse blanche et d’une coiffe d’infirmière se dirigea vers le laboratoire d’analyses, elle avait un bocal à la main, elle demanda à voir Rachid BEN CHEMOUN pour lui remettre le flacon, quand il s’approcha à quelques mètres, il s’écroula percé par une aiguille d’acier propulsée par le pistolet de Zohra placé dans la poche de sa blouse. Le Personnel se précipita craignant une crise cardiaque. Zohra disparut tranquillement de par l’agitation du personnel. Le Bulletin du Maroc faisait son gros titre avec : Meurtre à l’hôpital BEN ALI du chimiste responsable des analyses, le cœur percé d’une aiguille d’acier. Pourquoi La Gomme a-t- elle encore frappée ? Rachid BEN CHEMOUN était- il en relation avec les trafiquants de drogues ? Lors de l’autopsie, une aiguille avait été découverte dans son cœur. La police s’inquiétait de la tournure des évènements et ne parvenait pas à trouver une piste sérieuse.

Le restaurant d’Ali BENKIRAD était plein comme d’habitude. ZOHRA et ABDERAMANE avaient trouvé une table libre après une dizaine de minutes d’attente. ABDERAMANE n’était pas un agent spécial, c’était un commando parachutiste employé par le colonel pour son efficacité à l’intérieur de la boutique et aussi pour couvrir si besoin son agent spécial qu’il avait en couverture. Le repas était copieux, le tagine au bœuf était bien préparé. Ils finirent par une glace au café. Quand le garçon arriva avec l’addition, ABDERAMANE lui demanda d’appeler le patron pour le féliciter. Ali BENKIRAD arriva près de leur table le sourire aux lèvres, soudain il s’écroula au pied de leur table, ABDERAMANE et OHRA se précipitèrent pour l’aider, mais Ali BENKIRAD était inerte. Ils profitèrent de la panique, dans les cris pour s’éclipser. ZOHRA l’avait touché encore une fois en plein cœur avec le petit pistolet pneumatique.

Bachir El BAZ, avait disparu, il avait quitté l’hôtel précipitamment, sa C5, n’était plus là également. Son petit garage était fermé, Bachir s’était enfui en ayant compris que ce serait son tour. Cela posait un problème pour le retrouver. ABDERAMANE et ZOHRA firent un tour du garage. Rien de spécial à signaler, ils décidèrent d’entrer la nuit dans le garage et voir si des indices étaient encore visibles.

Ali BENZEMANE, le journaliste vedette du Bulletin du Maroc, comparait SALE à Chicago des années mille- neuf- cent -vingt- cinq. Ce titre accrocheur ne laissait pas insensibles les Marocains. La bande mafieuse de La Gomme était d’une efficacité remarquable. Disons-le tout de suite écrivait il, une efficacité toute militaire. Où vont-ils s‘arrêter ?

Zohra remarqua un fourgon Renault blanc rangé devant le garage, il était déjà là le matin. Sans aucun doute, la police surveillait les lieux, ayant fait le lien entre tous ces incidents violents. Ces véhicules étaient équipés d’instruments sophistiqués permettant de voir et d’enregistrer à l’extérieur du véhicule Zohra renonça, elle passa devant le garage sans s’arrêter. La police ne lâchera pas le morceau, elle surveillera le garage au moins durant un mois encore par différents moyens. Il fallait abandonner l’idée d’entrer dans cet espace. La piste s’arrêtait là ! Rendus à la boutique, Zohra et Abdéramane recherchaient les moyens de retrouver  Bachir El BAZ sans y parvenir. Numéro 1 les réunit dans son bureau. Bachir est originaire de SIDI YAHYIA une commune du GHARB, à proximité de la boutique, nous devrions pouvoir retrouver des membres de sa famille et découvrir sa retraite.

La famille El BAZ à   SIDI YAHYIA occupait une position dominante dans la confrérie des commerçants. Tous ses membres possédaient un ou plusieurs commerces qu’ils mettaient en gérance auprès de leur proche famille, plus jeune, cousins et neveux. Zohra et Abdéramane eurent l’idée de la provocation en se présentant au garage d’Ismael El BAZ Sous prétexte de gonfler les pneus de leur automobile, Zohra lui dit, j’ai vu que vous portez le même nom que le garagiste de KENITRA, j’habite dans l’immeuble d’à côté. Ismael fit semblant de répondre au téléphone, lui permettant de ne pas répondre à la question. Ils s’éloignèrent, rangèrent l’automobile le long du trottoir au coin de la rue. Ne pouvant plus être repérés, ils attendirent la suite. Vingt minutes plus tard, une C5 noire sortie de nulle part s’engagea sur la route, il y avait bien eut collision entre les deux garagistes. La BMW de la boutique conduite par Abdéramane prit en chasse la C5 de façon que Bachir s’en aperçoive rapidement et commette une erreur. Celui-ci accéléra au-delà de la sécurité, la route de DAR EL GUEDDARI était en mauvais état. Abdéramane accéléra encore pour se rapprocher à 100 mètres de la C5. Bachir enfonça le pied sur la pédale de l’accélérateur, la C5 bondit au maximum de sa vitesse. Arrivé sur le pont du chemin de fer, qui avait une très forte convexité, surplombant la ligne de TANGER, la C5 décolla de la route, s’envola au -dessus de la rambarde de sécurité et s’explosa six mètres plus bas sur les rails d’acier et le ballast de pierres de carrières. 

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Le trublion de l'écriture

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