MCA Maubeuge: le patron de Renault n’a «aucune intention» de fermer le site
MCA Maubeuge: le patron de Renault n’a «aucune intention» de fermer le site
Une bonne nouvelle pour Maubeuge ? Jean-Dominique Senard, le patron de Renault, indique dimanche qu’il n’a « aucune intention » de fermer le site de MCA.
« Je n’ai aucune intention a priori de fermer l’usine de Maubeuge. Je vous assure, je ne l’ai jamais dit et je ne l’ai même pas pensé d’ailleurs », a affirmé Jean-Dominique Senard lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
Syndicats, salariés, direction : "nous allons travailler ensemble", assure @jdsenard #LeGrandJury
"Je n'ai jamais parlé de la fermeture de l'usine de Maubeuge" assure @jdsenard #LeGrandJury
Depuis l’annonce d’un plan d’économies de plus de deux milliards d’euros sur trois de la part du constructeur automobile, un projet de fusion entre le site maubeugeois et celui de Douai était évoqué. Outre la suppression de 15 000 emplois dans le monde, ce plan envisage donc le transfert de production des utilitaires électriques Kangoo à Douai — environ 2900 employés — , à environ 70 km de Maubeuge, qui hériterait d’une nouvelle plateforme.
Le Nord doit devenir « un des grands centres de l’industrie automobile en France »
Ce projet a suscité une levée de boucliers sur le site de Maubeuge (2100 employés tous statuts) où les salariés ont cessé la production vendredi matin. Samedi, des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Maubeuge pour soutenir l’avenir de l’usine et de ses emplois sur le secteur.
Dimanche, Jean-Dominique Senard a répondu que le plan annoncé n’était encore qu’un « projet » et qu’élus, syndicats et direction devaient « construire (...) ensemble » l’avenir du groupe. « Rien ne se fera dans le nord de la France, lieu que je souhaite voir à terme comme étant un des grands centres de l’industrie automobile en France (...) sans cette discussion ouverte avec tout le monde », a insisté jean-Dominique Senard.
Une réunion doit se tenir mardi matin au ministère de l’Economie, entre représenants syndicaux, élus locaux, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et Jean-Dominique Senard.
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