Sous-marins français : le « contrat du siècle » australien en eaux troubles
Sous-marins français : le « contrat du siècle » australien en eaux troubles
Surcoûts, retards, promesses non tenues : le contrat pour la fourniture à l'Australie de 12 sous-marins par Naval Group subit une campagne de dénigrement. Malgré le Covid-19, le nouveau président de Naval Group, Pierre-Eric Pommellet, se rend en Australie pour défendre son groupe.
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Air Défense
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Les sous-marins proposés par Naval Group à l'Australie reprennent les caractéristiques de ses sous-marins nucléaires d'attaques Barracuda qui peuvent plonger loin et longtemps, avec une signature acoustique très faible.
Les sous-marins proposés par Naval Group à l'Australie reprennent les caractéristiques de ses sous-marins nucléaires d'attaques Barracuda qui peuvent plonger loin et longtemps, avec une signature acoustique très faible. (Naval Group/AFP)
Par
Anne Bauer
,
Gregory Plesse
Publié le 20 janv. 2021 à 7:00Mis à jour le 20 janv. 2021 à 8:53
Avis de tempête pour Naval Group, le leader français du naval militaire. Quatre ans après avoir décroché en Australie le « contrat du siècle » - la construction de 12 sous-marins pour plus de 50 milliards de dollars -, les Australiens envisageraient de se défaire des services du groupe tricolore.
Retards, surcoûts et malentendus sur la répartition du travail entre la France et l'Australie, le contrat subit de multiples attaques. Les estimations de Naval Group pour la prochaine phase du contrat, celle du design avancé, seraient de 50 % supérieures à ce qu'avait budgété le ministère australien de la Défense. Mais le motif de reproches le plus débattu concerne la promesse de Naval Group d'assurer que 60 % de la charge de travail soit réalisé en Australie, ce qui aurait dû faire l'objet d'un contrat signé fin 2020.
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