Comment Le Creusot, berceau industriel ravagé, a su rebondir,
Comment Le Creusot, berceau industriel ravagé, a su rebondir, (Proposé par ALI)
Dévastée en 1984 par la faillite de sa sidérurgie, la ville, trente ans plus tard, a retrouvé tous ses emplois et une économie solide. Récit d'un combat acharné.
Des murs en briques rouges du XIXe siècle d'où sortent des cheminées de hauts-fourneaux, de longues usines aux toits en biseau, des adresses qui ne cachent pas leur origine : rue de la Verrerie, rue de la Fonderie, rue de l'Etang-de-la-Forge, rue de l'Industrie… "Le Creusot n'est pas une ville comme les autres. Il n'y a pas de centre. La cité s'est développée autour des usines de la famille Schneider", explique le maire socialiste, David Marti.
Il y avait du charbon à Montceau-les-Mines, à vingt kilomètres de là, et du fer dans les mines de Mazenay. Le berceau rêvé pour l'industrie métallurgique, toujours vivante aujourd'hui ; comme si la plus grande faillite de l'histoire du secteur, celle du groupe Creusot-Loire - héritier des Schneider et des Wendel réunis - en 1984, n'avait pas laissé de traces. David Marti constate :
"C'est un miracle que la ville ne soit pas morte."
Preuve que la disparition de l'industrie n'était pas une fatalité, non seulement le bassin du Creusot n'est pas mort, mais il compte autant d'emplois industriels qu'avant sa débâcle : 5.000 postes, soit 38% des emplois de l'agglomération.
Extraits de L'OBS - Claude SOULA
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