EXTRAIT DU TOME LA GOMME CONTRE OFFENSIVE A KOURIBGA de Ali GADARI

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Le colonel Said KMEDANE était anxieux des nouvelles provenant des services français corroborés par les services marocains, ceux-ci mettaient en lumière un projet d’Al-Quaida de destruction du site de phosphates de KHOURIBGA(1) et du pipeline de transport jusqu’à JORF LASFAR. Le phosphate étant l’atout majeur du Maroc dans son commerce extérieur, cette information était assez sérieuse pour ne pas la prendre à la légère.

           Le colonel réuni son équipe de choc autour de lui. La situation se présente ainsi leurs dit il. Les phosphates marocains emploient quinze mille ouvriers, l’OCP, l’Office Chérifien des phosphates est le premier exportateur mondial de phosphate avec 45% du marché, le deuxième producteur mondial, il rapporte à l’OCP, cinq milliards d’euros, c’est un monopole d’Etat, après lavage, le phosphate marocain a une très grande qualité grâce à sa haute teneur en phosphate tricalcique, 80%, employé en médecine. La plus grande mine du Maroc se trouve à KHOURIBGA, le site de transformation du produit est à JORF LASFAR, transporté il y a quelques années par le chemin de fer. Ors la direction de l’OCP, éclectique à fait poser sur cent quatre vingt sept kilomètres un **Slurry Pipeline**, minéroduc, permettant de transporter le minerai par voie humide avec quatre vingt pour cent d’économie, sans oublier des économies importantes sur les gaz d’effet de serre de l’ordre de sept cent dix mille tonnes. Ce minéroduc transporte, jusqu’à trente huit mille tonnes de phosphate humide. Devant les différences de hauteurs de terrains importantes sur le trajet jusqu’à JORF LASFAR, les techniciens et ingénieurs de l’OCP ont conçu une immense station de pompage, de cette façon, cette station résout complètement les problèmes de pentes et contre pentes sur les premiers trente kilomètres. Ensuite la gravité naturelle permet au pipeline de passer de sept cent soixante quinze mètres à soixante six mètres ! Des pipelines secondaires existent également pour les laveries du phosphate à KHOURIBGA.

           Les officiers du SIA, (Service d’Informations et d’Actions) nouveau nom donné à la FAIA par le Ministère concerné, attentifs à la carte présentée par le colonel se représentaient les difficultés de situer l’onde de choc qui serait crée par les terroristes d’Al-Quaida s’ils réussissaient leur coup. Zohra, rétablie de sa blessure posa deux crayons sur la carte, l’un sur la station de pompage, l’autre sur le point de jonction entre la voie humide du minerai et gravitationnelle. Ce point ne devrait pas être très difficile à localiser avec les instruments de géolocalisation, de mesures, des lunettes spéciales permettront de localiser ce point ! Des données envoyée aux deux satellites marocains, **les Pléïades** construits par Thales, permettront à la SIA d’avoir un avantage stratégique sur Al-Quaida !

           Les ouvriers de l’OCP sont mis à contribution pour signaler toutes anomalies ou intrusions suspectes dans le périmètre du pipeline. Ils ne devaient surtout pas intervenir, ce n’était pas leur rôle, juste continuer leur travail habituel de suivre le tracé du pipeline pour trouver si besoin une faille dans ce moyen de transport.

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Le trublion de l'écriture

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