« Hyalomma marginatum », cette tique géante qui se répand dans le sud de la France
« Hyalomma marginatum », cette tique géante qui se répand dans le sud de la France
Potentiellement porteuse du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, cette tique aux pattes rayées est deux fois plus grosse qu’une tique classique.
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Plutôt méditerranéen, cet acarien a été aperçu dans le sud de la France ces dernières semaines, alerte le Centre de Coopération internationale en Recherche agronomique pour le Développement (Cirad) de Montpellier : Var, Pyrénées-Orientales, Hérault et Gard.
Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses), « les adultes à jeun font environ 5 millimètres de long ; la femelle gorgée, dont la cuticule est de couleur chamois avec des lignes blanchâtres marquées, mesure près de 2 centimètres et pèse 1 à 1,5 gramme ».
Vecteur potentiel de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo
Son introduction en France est peut-être due aux échanges de chevaux ou de bovins entre les éleveurs de Camargue et leurs homologues espagnols, avance dans le « Midi Libre » Frédéric Stachurski, vétérinaire acarologue au Cirad de Montpellier.
Si cette tique géante s’avère être l’un des principaux vecteurs de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, un virus potentiellement mortel pour l’homme, pas d’inquiétudes cependant : « Pour qu’une tique soit contaminée, il faut qu’elle se soit nourrie du sang d’un animal ou d’un humain lui-même malade […] Et il faudrait ensuite qu’elle soit transportée jusqu’en France par un oiseau migrateur… », rassurait l’an dernier la cheffe du département Santé animale de l’Institut national de la Recherche agronomique, Muriel Taussat, dans « le Parisien ». « On ne peut bien sûr pas exclure totalement ce risque. Mais il n’y a pas de quoi être alarmiste. »
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