Jean-Luc Mélenchon prend le parti «de ne plus croire» l’exécutif






Jean-Luc Mélenchon prend le parti «de ne plus croire» l’exécutif

Invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», le chef des Insoumis a fustigé les «incohérences» du gouvernement.

«J’ai pris le parti maintenant de ne plus les croire. Quoi qu'ils me disent, je ne les croirai plus», assure Jean-Luc Mélenchon à l'égard du gouvernement.
«J’ai pris le parti maintenant de ne plus les croire. Quoi qu'ils me disent, je ne les croirai plus», assure Jean-Luc Mélenchon à l'égard du gouvernement. François BOUCHON / Le Figaro
Jean-Luc Mélenchon est persuadé de connaître les mesures immédiates à prendre pour répondre à l’épidémie de Covid-19. Le chef de file des Insoumis n’a cessé de marteler sa volonté de nationaliser et de réquisitionner les entreprises françaises nécessaires, lors du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». «Il faut réquisitionner ce qu’il y a d’entreprise de productions du textile dans notre pays pour produire des masques. La nationalisation, parfois, est une solution.», a insisté le député des Bouches-du-Rhône.
«Je ne comprends pas qu’on ne nationalise pas Luxfer par exemple. Qu’est-ce que ça coûte de nationaliser ?», s’interroge-t-il sur l’entreprise française qui fabrique des bouteilles d’oxygène médical. «Là, on est en train de perdre du temps.» «J’ai parlé avec des responsables patronaux et eux-mêmes ne sont pas effarouchés par la nationalisation», assure-t-il, avant de citer l’exemple de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, qui s’est dit en faveur des nationalisations d’entreprises françaises mises en grande difficulté par l’impact de l’épidémie. «Je sais comment on pourrait prendre les questions, mais je n’ai pas la technostructure pour le faire», regrette le chef des Insoumis. Il propose aussi la suspension des loyers pour les particuliers et estime que «rétrospectivement il faut bien l’admettre : il apparaît que fermer les frontières est une garantie supplémentaire qu’on se donne».

«Quoi qu'ils me disent, je ne les croirai plus»

Par ailleurs, il ne fait plus confiance au gouvernement dans la gestion de la crise, qu’il assure malgré tout ne pas vouloir accabler. «J’ai pris le parti maintenant de ne plus les croire. Quoi qu'ils me disent, je ne les croirai plus». «Ils prétendent qu'ils nous ont demandé notre avis sur les élections municipales : ce qu'ils n'ont jamais fait», tance Jean-Luc Mélenchon quant au maintien du premier tour. «Les recommandations de l’OMS étaient au début : «il faut tester tout le monde» et nous avons interrogé le gouvernement à ce sujet. On ne nous a rien répondu», a-t-il ajouté, avant de rejeter totalement un gouvernement d’union. «L’union sacrée, ça veut dire taisez-vous».
Quant au «monde d’après», évoqué par Emmanuel Macron lors de son allocution du 16 mars, Jean-Luc Mélenchon pose une condition : un changement inévitable de mode de croissance. Sinon, «le monde d’après, ce sera comme le monde d’avant».




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