Dérive populiste, fonctionnement clanique et raté des européennes… L’autorité du leader de La France insoumise vacille. Et déjà les héritiers s’affrontent.





Dérive populiste, fonctionnement clanique et raté des européennes… L’autorité du leader de La France insoumise vacille. Et déjà les héritiers s’affrontent.

Ouest-France /Rémy Dodet
Ils sont rassemblés pour tirer les leçons de la débâcle. Ce mardi 28 mai, quelques heures après la raclée reçue aux européennes (6,31 %), les dix-sept députés de La France insoumise (LFI) se retrouvent à l’Assemblée nationale pour leur réunion de groupe hebdomadaire. Jean-Luc Mélenchon a la mine des mauvais jours. Certains veulent relativiser :
« On avait fait 6 % aux dernières européennes, ça ne nous a pas empêchés de faire 19 % à la présidentielle. »
Mais les autres ont compris la gravité du moment. L’élu du Nord Adrien Quatennens pointe la campagne fourre-tout qui n’a pas « imprimé », l’erreur d’avoir voulu faire du scrutin un référendum anti-Macron. François Ruffin semble ailleurs. Clémentine Autain, elle, se sent bien seule. Depuis qu’elle a dénoncé la veille dans « l’Obs » « le registre du ressentiment et du clash » et la ligne populiste des « insoumis », elle est la cible des critiques. Quand elle prend la parole, on la lui coupe aussitôt. Le ton monte et c’est Jean-Luc Mélenchon qui intervient pour la laisser s’exprimer. Le patriarche est à terre, les enfants s’agitent.
Jamais depuis le début de sa longue et riche carrière, l’ancien ministre socialiste n’avait paru aussi fragile. « Il ne s’attendait pas à un miracle mais pas non plus à un score si faible. On a l’impression qu’il est perdu »


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