Les ordinateurs Thomson ont conquis les linéaires des supermarchés français.





Les ordinateurs Thomson ont conquis les linéaires des supermarchés français. 

                L'Obs/Claude SOULA   -   Proposé par Ali GADARI

Derrière ce succès, le groupe SFIT qui a mis au point une méthode originale pour défier les géants mondiaux de l’informatique.

Depuis deux ans, c’est un ordinateur conçu en France qui se vend le mieux dans la grande distribution hexagonale : la gamme Thomson a pris un tiers du marché des PC à moins de 300 euros. Pour ceux qui avaient une dizaine d’années dans les années 1980, cette nouvelle doit rappeler autant de souvenirs que les chansons du Top 50. A l’époque, Thomson SA appartenait à l’Etat et il était « le » grand groupe français d’électronique : sa branche professionnelle, Thomson-CSF, travaillait sur les industries de la défense, et la branche grand public régnait dans les salons et les cuisines avec ses téléviseurs et ses différentes marques d’électroménager, comme Brandt.
C’est dans cet empire disparu – Thomson-CSF a donné naissance à Thales, Thomson est devenu, après de nombreuses mutations, Technicolor, tandis que Brandt a atterri dans le groupe algérien Cevital – qu’avait failli naître aussi une informatique populaire et « made in France » : les petits Français avaient découvert les joies du code avec la gamme des micro-ordinateurs TO7, grâce au plan Informatique pour tous. C’était l’époque où l’Etat lançait des grands programmes, que ses entreprises mettaient en musique. Mais cette initiative n’avait pas marché et elle s’est arrêtée en 1989. Depuis, l’informatique française – en dehors de Bull et de ses gros serveurs – n’a plus jamais manifesté la moindre ambition… jusqu’à cette renaissance.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Comment Le Creusot, berceau industriel ravagé, a su rebondir,

**Gilets Jaunes** pourquoi le **bleu**Macron entre dans la zone rouge?

Le chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, pourrait avoir été tué par l'armée russe?