LA GOMME, LE CORBILLARD D’ARABIE, extrait par Ali GADARI

Publié le 14 mars 2021 Modifier l’article Voir les stats Jean Jacques Paul CoudiereLe statut est en ligne Jean Jacques Paul Coudiere Le trublion de l'écriture 222 articles Aucun texte alternatif pour cette image Capitaine je vous charge d’une mission très délicate, Les services du MOSSAD israéliens et nos agents dormants nous signalent que l’ARABIE SAOUDITE continue de financer Al Qaida et Aqmi leurs permettant de s’armer et de payer des nervis pour organiser des attentats au MAGHREB et en AFRIQUE sub saharienne. Votre rôle sera d’éliminer ces financiers, mais leur famille est grande, importante, très riche, tout près du pouvoir sans appartenir à la famille royale. Ce sera très difficile, mais je vous fais confiance, vous serez munis de passeports diplomatiques, vous apparaîtrez comme ingénieurs de l’informatique et du réseau téléphonique, l’Ambassade vous couvrira en cas de besoin. Quand vous arriverez à RIYAD, présentez- vous à l’ambassadeur, il vous remettra vos armes. Comme vous le savez, l’ARABIE SAOUDITE n’est pas un pays démocratique, ce pays pratique la torture, le trafic d’êtres humains, sans parler de la condition de la femme. Une pauvreté chronique règne dans le pays en particulier pour les travailleurs étrangers alors que la richesse pétrolière explose et enrichit la famille royale et quelques nantis. C’est en mille neuf cents trente- deux qu’arrive au pouvoir Ibn SAOUD qui est proclamé roi. La richesse du pays provient du pétrole, l’ARABIE SAOUDITE est devenue le chef du cartel des pays pétroliers. Dans les années mille neuf cent quatre -vingt, les ultras conservateurs et fondamentalistes prennent le pouvoir après la prise de la mosquée de LA MECQUE. La Muttawa, police des mœurs s’assure que tout ce qui se passe dans le royaume n’enfreint pas les règles de l’Islam rigoriste, le wahhabite. La musique n’est pas autorisée en public, encore moins le théâtre, la ségrégation sexuelle est fortement accentuée et le port du voile intégral obligatoire. Voilà très rapidement présenté le tableau, vous devrez vous habiller d’une burka chaque jour et ABDERAMANE comme tous les hommes d’ARABIE. Ce sera très difficile. La famille dont vous allez vous occuper sera la famille FASHOGHI Elle se compose du père, il règne sans partage dans sa famille, et dans le monde des affaires, avec ses deux fils et de trois neveux, cela fait beaucoup de monde à approcher. PARIS, mercredi 8 septembre, vingt et une- heures au restaurant MA CUISINE, établissement luxueux coté cinq sur cinq par quatre spécialistes culinaires réputés. Une voiture noire longue, limousine MERCEDES 300D Classic, brillante et impressionnante s’arrêta le long du trottoir. Le chauffeur aidé d’un employé du restaurant en casquette s’empressa d’ouvrir la porte aux trois passagers qui s’engouffrèrent rapidement dans le restaurant sous les courbettes, les compliments et remerciements d’usage. Six tables seulement dans l’établissement, l’une d’elle avait été réservée. Aidées par deux membres du personnel les jeunes femmes s’assirent en même temps que le jeune homme habillé d’une manière chic à l’européenne, une bague gigantesque en or sertie d’un diamant aux subtils reflets à son index gauche. BASSAM SIRAJ fils aîné de MOHAMED FASHOGHI, qui loin d’exercer la pratique de l’Islam wahhabite qu’il impose dans son pays s’adonnait aux plaisirs de la chair et de l’alcool. Les deux jeunes femmes, demoiselles de compagnie payée à prix d’or l’accompagneraient ensuite à l’hôtel de luxe mais discret dans le quinzième arrondissement pour une bacchanale dont BASSAM SIRAJ était friand. Il avait choisi le menu : caviar, fruits de mer avec homards de la BALTIQUE, daurade aux truffes, une salade variée et une glace aux parfums, le tout arrosé de champagne Louis ROEDERER, le bougre ne se privait de rien. Il appréciait le spectacle qui accompagnait les repas. Une heure du matin, il se leva de son siège en cuir imitées par les demoiselles, il laissa un pourboire qui équivalait à un mois de salaire d’une femme de ménage, les employés obséquieux s’inclinèrent sur son passage. Il sortit le premier sur le trottoir, s’arrêta quelques instants comme pour humer l’air de son environnement. Il perçut un sifflement et s’écroula sur le trottoir dans une flaque de sang, la gorge transpercée d’une flèche en acier de trente centimètres de longueur. Une moto démarra et disparut dans les rues de PARIS. Le gouvernement français dépêcha une équipe de spécialistes sur les traces du tueur. Le Président de la République salua les mérites de feu BASSAM SIRAJ et envoya un diplomate représenter la FRANCE auprès du check FASHOGHI. L’ARABIE SAOUDITE était un allié précieux pour la France, non seulement pour le pétrole mais pour l’armement fourni par la France à l’ARABIE, les avions de chasse MIRAGE 2000 et le RAFALE, petite merveille d’avion de combats, bi réacteur volant à mille neuf cent kilomètres heure et atteignant quinze mille mètres d’altitude en soixante secondes, les chars légers PANHARD rapportant des milliards d’euros à l’économie française. La police n’avait pas retrouvé l’assassin de BASSAM SIRAJ, le gouvernement craignait pour ses futurs rapports avec l’ARABIE SAOUDITE, multipliant les courbettes diplomatiques. Ce manuscrit sera présenté aux Editions EDILIVRE très prochainement Signaler ceci Publié par Jean Jacques Paul CoudiereLe statut est en ligne Jean Jacques Paul Coudiere Le trublion de l'écriture Publié • 3 min

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