CARAMBOLAGES
CARAMBOLAGES
Proposé par Ali GADARI
Carambolages
Réalisation | Marcel Bluwal |
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Scénario | Marcel Bluwal, Pierre Tchernia d'après Fred Kassak |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Gaumont |
Pays d’origine | France |
Genre | Comédie Film policier |
Durée | 85 minutes (1 h 25) |
Sortie | 1963 |
Source; cinetom.fr
Synopsis
L'histoire se déroule dans un immeuble de standing d'une dizaine d'étages où l'agence « 321 » a son siège principal. L'entreprise veille sur les vacances de ses clients. Norbert Charolais, le directeur général, est un homme emporté et parmi les employés, le jeune Paul Martin se montre ambitieux et sournois. Il est fiancé à Danielle, fille d'un de ses supérieurs, M. Brossard, dont il espère bientôt prendre la place, lorsqu'il apprend que l'âge de la retraite est reculé. Il va devoir se promouvoir par ses propres moyens. Martin commence par supprimer Charolais. Nullement inquiété, notre ambitieux est nommé au poste qu'il briguait. Tous ses supérieurs étant victimes d'une série d'événements étrangement analogues : M. Beaumanoir, M. Dalayrac, M. Frépillon… Paul se retrouve directeur général de l'affaire. Pour combien de temps ?
Fiche technique
- Réalisation : Marcel Bluwal
- Scénario : D'après le roman de Fred Kassak
- Adaptation : Marcel Bluwal, Pierre Tchernia
- Dialogue : Michel Audiard
- Images : André Bac
- Son : René-Christian Forget
- Décors : Jean Mandaroux
- Montage : Geneviève Vaury
- Musique : Gérard Calvi ; soliste : Claude Luter
- Pays d'origine : France
- Production : Alain Poiré, Jean Le Duc
- Société de Production : Société Nouvelle des Établissements Gaumont, Trianon Production (France)
- Distribution : Gaumont International
- Tournage : Franstudio, Studios de Saint-Maurice
- Pellicule 35 mm, noir et blanc
- Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville - Enregistrement Poste parisien
- Genre : Comédie, Film policier
- Durée : 85 minutes (1 h 25)
- Première présentation le 17 mai 1963
- Visa d'exploitation : 25950
Distribution
- Jean-Claude Brialy : Paul Martin
- Louis de Funès : Norbert Charolais
- Michel Serrault : l'inspecteur Boudu
- Sophie Daumier : Solange
- Anne Tonietti : Danielle Brossard
- Henri Virlojeux : M. Brossard
- Alfred Adam : Beaumanoir
- René Clermont : Frépillon
- Jacques Dynam : Marcheron
- Jean Ozenne : Dalayrac
- Marcelle Arnold : Mlle Andréa
- Gilberte Géniat : Mme Brossard
- Gisèle Grandpré : Mme Charolais (non créditée)
- Daniel Ceccaldi : la voix de Mlle Andréa
- Marc Arian : un huissier
- André Badin : un représentant des sandales
- Charles Bayard : un représentant
- Marcel Bernier : un acheteur de journaux
- Robert Blome : un collaborateur de l'agence
- Florence Blot : la tenancière de la maison « Paris Elite»
- Martine de Breteuil : une invitée
- Philippe Castelli : le concierge de l'agence
- Alain Delon : M. Lambert
- René Hell : M. Martin
- Michel Modo : le facteur
- Max Montavon : un agent de police
- Jean Obé : l'employé du parking automobile
- Jean-Claude Remoleux : un homme dans l'ascenseur
- Pierre Tchernia : M. Michaux
- Jean-Pierre Zola : un représentant des sandales
- Paul Gay : le speaker TV
- André Tomasi : « Was ist das », l'adjoint de l'inspecteur Bondu
- Roger Lecuyer : l'homme qui tient une bobine de film sous le bras
- Guy Bedos : doublage de la secrétaire à la voix grave
- Anne Doat
- Albert Dinan
- Henri Coutet
- Dominique Zardi
- La chienne Fifine
Commentaires
- On retrouve un thème approchant dans le film de Costa-Gavras Le Couperet, traité cette fois sous l'angle dramatique. Ce film évoque également Noblesse oblige dans lequel les héritiers disparaissent les uns après les autres permettant au personnage principal d'accéder au titre de lord et à la fortune familiale.
- Michel Serrault campe un inspecteur de police caractériel et imbu de son pouvoir pour qui il n'y a pas d'innocent. Ancien de la Gestapo française du 93 rue Lauriston (la « carlingue »), il se désole que la police ne puisse employer le supplice de la baignoire. Pendant la fête du 321, il traite certains invités de « rastaquouères » et prétend même interroger avec la lampe dans les yeux l'ambassadeur de Birmanie.
Box-office
- France : 1 180 396 entrées. Sorti dans deux salles sur Paris, Carambolages ne parvient qu'à prendre la quatrième place du box-office avec 30 104 entrées. Finalement, sans vraiment bénéficier d'un bouche-à-oreille vraiment quelconque, le film arrête son exploitation parisienne à 264 094 entrées, tandis qu'il affiche plus de 916 000 entrées en province, portant le total à près de 1,2 million d'entrées. Si Jean-Claude Brialy semble avoir du mal à amener le grand public sur son nom, ce n'est pas un problème pour Louis de Funès, qui est alors demandé.
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