LE SALVADOR






                          LE SALVADOR
                                                         Proposé par Ali GADARI





République du Salvador
República de El Salvador (es)
Drapeau
Drapeau du Salvador.
Blason
Armoiries du Salvador.
Description de l'image El Salvador (orthographic projection).svg.
Devise nationaleDios, Unión, Libertad
(es : Dieu, union, liberté)
Hymne nationalHymne national du Salvador
Administration
Forme de l'ÉtatRépublique
PrésidentSalvador Sánchez Cerén
Langue officielleEspagnol 1
CapitaleSan Salvador
écu de San Salvador
Géographie
Plus grande villeSan Salvador
Superficie totale20 742 km2
(classé 147e)
Superficie en eau1,5 %
Fuseau horaireUTC -6
Histoire
IndépendanceEspagne
15 septembre 1821
Démographie
GentiléSalvadorien
Groupes ethniquesMétis (86 %)2
Caucasiens (12 %)
Indigènes (1%)2
Population totale(2014)6 328 196 hab.
(classé 97e)
Densité305 hab./km2
Économie
PIB nominal (2015)en augmentation 25,756 USD (+ 2,5 %) (101/193)
PIB (PPA) par hab.3 831 USD3
IDH (2014)0,67 (moyen  ; 116)
MonnaieDollar américain (USD​)
Divers
Code ISO 3166-1SLV, SV​
Domaine Internet.sv
Indicatif téléphonique+503
Le Salvador, en forme longue la République du Salvador (en espagnol : El Salvador ou República de El Salvador, respectivement), est le plus petit paysd'Amérique centrale avec une superficie totale de 20 742 km2 pour une population estimée à 6 328 196 habitants en 2014, et possède à ce titre la densité de population la plus élevée du continent américain. Il possède également un climat tropical, et borde le sud-ouest du Honduras et le sud-est du Guatemala. Enfin, il est le seul pays continental d'Amérique centrale à ne donner que sur le Pacifique, comme pour le Belize avec l'Atlantique. Son territoire se répartit sur 14 départements et 262 municipalités. San Salvador en est sa capitale, et les villes de Santa Ana et San Miguel en sont les villes les plus importantes.

    Toponymie

    Produit de l’union des provinces de Sonsonate et de San Salvador, le nom officiel « El Salvador » (ce qui signifie le Sauveur, en référence au Christ) fut donné lors de la première constitution de la république promulguée le 12 juin 1824. Cependant, l’usage de la contraction pour le premier mot (del, du) impliqua que fût écrit « República del Salvador », et ce jusque dans les cartes générales où était indiqué que l’état serait nommé « Estado del Salvador »(art. 7)8. Le 7 juin 1915, le nom devient officiellement « El Salvador ». Malgré cette directive, les documents officiels internationaux continuaient à omettre la première partie du nom officiel de la république.
    En 1958, un second décret fut signé qui interdit d’omettre le mot « El » lorsque le nom du pays était associé avec « République » ou « État ». Plus qu’un problème de typographie, le pays se réservait ainsi le droit de rendre caduc tout traité où son nom était incorrectement orthographié. D’après l’historien Pedro Escalante Arce, le changement de « San Salvador » à « Estado del Salvador » (État du Salvador) fut opéré pour signifier qu’à partir de la formation de l’État, disparaissaient les provinces de San Salvador et de Sonsonate.

    Histoire

    Époque précolombienne

    L'origine ethnique des habitants salvadoriens peut être retracée depuis la fondation du pays par les Pipils, un peuple nahuatl. Ils appelaient leur territoire Cuzcatlan, un mot d'origine nahuatl signifiant « l'endroit des pierres précieuses », retranscrit en espagnol sous le terme Cuzcatlán. Durant l'époque précolombienne, le territoire était habité par différentes ethnies amérindiennes dont les cultures étaient influencées par celle des mayas, dont les Pipils, qui occupaient les régions centre et ouest du pays, et les Lenca, qui se concentraient principalement à l'est du pays. À l'arrivée des conquistadors espagnols, le royaume de Cuzcatlan était la principale entité politique de la région.

    Conquête espagnole et époque coloniale

    Pedro de Alvarado.
    En 1522, cinq navires espagnols naviguent depuis Panama pour explorer les rives de la côte du Pacifique. Le pilote en chef se nommait Andrés Niño, celui qui a nommé le golfe de Fonseca, et une île « Petronila » (Meanguera). En juin 1524, Pedro de Alvarado traverse le río Paz accompagné de ses troupes espagnoles dont Sancho de Barahona, ami de Hernán Cortés et ancêtre de Manuel José Arce y Fagoaga, et prépare ses plans pour la conquête du territoire. Les colons s'établissent dans ce que deviendront beaucoup plus tard les plus grandes villes du pays : San Salvador, érigée en 1525 ; San Miguel, dont la première colonie s'est installée en 1530 ; et la ville de Trinidad (Sonsonate), fondée en 1553. La conquête espagnole a aidé au développement progressif du métissage, de l'évangélisation catholique, de l'enseignement de la langue castillane, et à l'arrivée des esclaves africains. La colonisation de l'Amérique centrale a vu paraître une première étape d'exportation des matières premières : la première matière à être exportée est le cacao dont les grandes extractions ont débuté en 1540, puis l'indigo au xviie siècle.
    En 1525, Alvarado retourna à Cuzcatlan et la ville de San Salvador fut fondée au mois d'avril de la même année, dans la même vallée où était située la ville de Cuzcatlan. Mais les Pipils l'attaquèrent en juin 1526 et l'incendièrent, obligeant les Espagnols à s'enfuir. Une nouvelle expédition espagnole, menée par le frère de Pedro de Alvarado - Diego, partit du Guatemala pour refonder la ville de San Salvador (dans la même vallée mais pas à l'endroit exact de la première ville) en 1528 et les Espagnols s'y installèrent définitivement. Une autre expédition partit en 1530 conquérir la principauté de Najochan, à l'est du pays, et la résistance menée par le chef cacique lenca, Lempira, fut vaincue en 1537. Les Espagnols contrôlèrent alors tout ce qui allait devenir le Salvador, mais les attaques sur San Salvador des Pipils de Cuzcatlan, toujours réfugiés dans les montagnes, ne cessèrent qu'en 1539 et la région ne fut entièrement pacifiée qu'en 1540. En 1535, le territoire est intégré à la Nouvelle-Espagne, puis à la Capitainerie générale du Guatemala (ou Royaume de Guatemala) en 1540. Il est lui-même divisé entre la municipalité (ou Intendance) de San Salvador et la municipalité de Sonsonate. Comme dans le reste des colonies espagnoles, une politique d'évangélisation des populations amérindiennes est menée. En 1540, le système d'encomiendas est abandonné et l'esclavage des Indiens aboli. C'est Pedro de Alvarado qui nomme ce territoire « San Salvador » (« le Saint Sauveur » - en référence à Jésus Christ).

    Indépendance

    Le « Premier cri de l'indépendance » d'Amérique centrale est clamé à San Salvador en 1811. La ville connaît plusieurs autres soulèvements les années suivantes mais le Royaume de Guatemala déclare définitivement son indépendance le .
    En 1814, les différentes municipalités d'Amérique centrale votent l'annexion de la région à l'Empire mexicain à l'exception de San Salvador. Le temps que des troupes mexicaines viennent soumettre San Salvador à la nouvelle domination, l'Empire s'effondre et les Provinces unies d'Amérique centrale proclament leurs indépendances vis-à-vis de toute domination étrangère en 1823. En 1824, la municipalité de Sonsonate et l'Intendance de San Salvador s'unissent pour former l'État du Salvador, membre de la République fédérale d'Amérique centrale. Le Salvador participe alors activement aux différents combats entre conservateurs et libéraux qui mèneront à la fin de la fédération. En 1841, l'assemblée constituante proclame la séparation du Salvador de la République fédérale et la création de la République indépendante et souveraine du Salvador.
    La statue emblématique de Jésus-Christ au sommet du globe terrestre fait partie du Monumento al Divino Salvador del Mundo (Monument au Divin Sauveur du monde) sur la Plaza El Salvador, un point de repère de la capitale San Salvador. Il est le symbole qui identifie et représente à la fois le Salvador et les Salvadoriens à travers le monde.
    Les luttes entre conservateurs et libéraux continuent jusqu'au début du xxe siècle, c'est une période de guerre civile et de guerre contre les autres pays centre-américains quasi permanente. Cependant, le pays s'unit à ses voisins pour défendre l'intégrité de l'Amérique centrale contre William Walker. Avec l'introduction du café dans le pays dans les années 1860, une « république caféière » s'installe au Salvador, favorisant les intérêts des propriétaires terriens et de l'oligarchie des « 14 familles ».

    Autoritarisme militaire

    En 1931, le général Maximiliano Hernández Martínez arrive au pouvoir après un coup d'État. À la suite de la crise de 1929, le prix du café chute et une révolte paysanne éclate dans l'ouest du Salvador en 1932. Martínez réprime ce soulèvement qu'il considère comme une « révolution bolchevique » et entre 7 000 et 30 000 paysans amérindiens sont tués ainsi que le leader communiste Farabundo Martí. Martínez mène d'abord une politique fascisante, il se rapproche de l'Allemagne nazie mais les pressions américaines l'obligent à rompre ses contacts avec Hitler et à libéraliser le pays. Il abandonne le pouvoir en 1944 à la suite d'une grève générale pacifiste. S'ensuivent différents gouvernements militaires anticommunistes. Un bref conflit éclate entre le Salvador et le Honduras en juillet 1969 après que des rencontres de football ont exacerbé les tensions entre ces deux pays (voir Guerre de Cent Heures, conflit également appelé « Guerre du football »). À la fin des années 1970, les violences entre groupes paramilitaires d'extrême-droite, groupes armés d'extrême-gauche et l'armée s'accentuent. Le gouvernement militaire en place est renversé en 1979 et la Junte Révolutionnaire Gouvernementale (composée de militaires progressistes et de civils démocrates-chrétiens et, au début, de gauche) prend le pouvoir pour poursuivre une politique centriste. L'extrême-droite, l'extrême-gauche et l'oligarchie refusent cette politique et les violences se poursuivent.
    Le , les groupes armés d'extrême-gauche s'unissent sous le nom de Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN).

    Guerre civile

    Pendant douze ans, de 1980 à 1992, le Salvador fut le théâtre d'une guerre civile sanglante (plus de 100 000 morts, entraînant un déficit de croissance démographique d'environ 1 million de personnes) qui opposait l'extrême droite représentée par l'Alianza Republicana Nacionalista (ARENA), et la guérilla marxiste des Forces populaires de libération Farabundo Marti. L'archevêque Óscar Romero, qui s'était opposé aux violences de l'armée et des forces de sécurité, ainsi que d'autres hautes personnalités, sont assassinés par des groupes paramilitaires. Les assassinats sont imputés pour 85 % à l’armée et aux escadrons de la mort, et pour 5 % à la guérilla, selon la commission de vérité supervisée par les Nations unies
    Pour soutenir la junte militaire en place, les États-Unis se sont engagés au côté de l'armée salvadorienne. En 1989, les jésuites de l'Universidad Centroamericana José Simeón Cañas (en) sont massacrés par l'armée. Ce nouveau massacre conduit à mettre la pression sur le gouvernement pour engager les négociations. En 1992, les différents protagonistes de la guerre civile signent les accords de paix de Chapultepec qui mettent effectivement fin à la guerre. En juillet 2002, un tribunal de Miami reconnait coupables José Guillermo García (en) et Carlos Eugenio Vides Casanova (en), deux anciens ministres de la défense responsables des tortures des escadrons de la mort durant les années 1980. Les victimes avaient en effet fait usage d'une loi américaine qui permettait de telles poursuites. Les deux anciens dirigeants furent condamnés à payer 54,6 millions de dollars américains aux victimes, en particulier les familles des missionnaires assassinées Maura ClarkeDorothy KazelIta Ford et Jean Donovan.

    xxie siècle

    Le Salvador est célèbre pour sa forte criminalité et l'insécurité endémique qui règnent dans le pays ; ceci à cause de la pauvreté mais aussi de la guerre que se livrent les gangs mafieux : la Ms13 et la Mara 18.

    Politique

    Le pouvoir exécutif est représenté par le président de la République, le vice-président et son cabinet. Le président et le vice-président sont élus pour un mandat non renouvelable de 5 ans à la majorité absolue. Un deuxième tour est organisé lorsque aucun candidat n'a recueilli plus de 50 % des voix. Le pouvoir législatif est détenu par le parlement monocaméral, l'Assemblée législative du Salvador composée de 84 députés élus à la proportionelle pour un mandat de 3 ans. Le pouvoir judiciaire est contrôlé par la Cour Suprême de Justice constituée de 15 magistrats. Son indépendance est assurée par la constitution. Les accords de paix de 1992 ont créé la Police Nationale Civile, la Procuratie pour la Défense des Droits de l'Homme et le Tribunal Suprême Électoral et supprimé les « corps de sécurité » formés pour combattre les guérillas pendant la guerre, comme la Garde Nationale. Ils ont autorisé la formation en parti politique légal l'ex-opposition armée de gauche, dont le FMLN. Le rôle de l'armée a été redéfini pour la défense de la souveraineté et de l'intégrité du territoire national. Le débat politique tourne autour du parti conservateur Alianza Republicana Nacionalista (ARENA) et du parti de gauche Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN, divisé entre socialistes révolutionnaires et social-démocrates). Les deux autres partis historiques sont le conservateur Partido de Conciliación Nacional (en) (PCN) et le démocrate-chrétien Partido Demócrata Cristiano (PDC) mais ne jouent plus aujourd'hui qu'un rôle marginal.
    Le , le candidat du FMLN Mauricio Funes (ancien correspondant de CNN en espagnol) est élu président de El Salvador avec 51 % des voix, mettant ainsi un terme à vingt ans d'hégémonie de l'ARENAARENA détient le plus grand nombre de députés (34), devant le FMLN (32) et le PCN (10). Il y a eu de nouvelles élections début 2009, dans la nouvelle chambre qui siègera en mai 2009, le FMLN a le plus grand nombre de députés mais pas la majorité absolue. Le FMLN détient le plus grand nombre de députés (35), devant ARENA (32), le PCN (10), le PDC (5) et le CD (1) . Le Salvador envoie 20 députés au Parlement centraméricain (Parlacen) et des députés au Parlement latino-américain (Parlatino). À noter que l'ancienne première dame de la république de El Salvador, Anna Ligia Mixco Sol de Saca, a reçu le  en France la distinction du Grand Prix Humanitaire de France par Albert de Smet, délégué du Grand Prix Humanitaire de France pour la Belgique, son parrain et de Jean Polles, président: étant secrétaire national de la famille pour ses œuvres humanitaires. Le , immédiatement après l'élection du président Mauricio Funes, El Salvador renoue ses relations internationales avec Cuba. El Salvador est le dernier pays d'Amérique centrale à reprendre le dialogue avec Cuba

    Ordres et décorations

    • Ordre national de José Matias Delgado
    • Ordre de Jose Simeon Canias

    Subdivisions

    División política de El Salvador.
    Zone occidentale Zone centrale Zone orientale
    Le pays est divisé en trois zones (occidentale, centrale et orientale), 14 départements, 39 districts et 262 municipalités. Chaque département est dirigé par un gouverneur représentant le pouvoir exécutif et nommé par le Président de la République. Les municipalités sont dirigées par un conseil municipal élu pour trois ans par les électeurs inscrits sur les listes électorales de la circonscription.

    Géographie

    Selon les données gouvernementales du Salvador, le pays recouvre une superficie totale de 20 742 km2, ce qui en fait le plus petit pays d'Amérique centrale. Le 11 septembre 1992, la Cour internationale de justice met fin à un différend frontalier entre El Salvador et le Honduras, les deux pays se disputant une parcelle de 440 km2 ; El Salvador obtient 150 km2 et le Honduras 290 km2. Les deux pays ont clos cette dispute en 2006, conformément à la décision de la Cour. Indépendamment de cette décision, les citoyens résidant sur ces terres disputées entre les deux pays ont obtenu la double nationalité et ceux-ci utilisent la proximité des institutions salvadoriennes.

    Relief

    Vue de la Sierra Madre.
    Le territoire peut être découpé en quatre grandes parties (du nord au sud) :
    • La Sierra Madre : Chaîne de montagne longeant la frontière du Honduras, elle abrite le point culminant du pays (El Pital à 2 730 m).
    • La Meseta central : Ce plateau central large d'une cinquantaine de kilomètres accueille une grande partie de la population, et les plus grandes villes du pays.
    • Une chaîne volcanique : 20 volcans divisés en cinq groupes sont situés sur le territoire salvadorien. Le plus haut, le Santa Ana (ou Ilamatepec), culmine à 2 381 m. L'Izalco, formé en 1770, est l'un des plus récents du continent américain.
    • La plaine côtière : coincée entre les versants des volcans et le Pacifique, elle mesure au maximum 22 kilomètres de large.

    Lacs et rivières

    El Salvador abrite trois grands lacs naturels : le lac Ilopango et le lac de Coatepeque occupant tous deux une caldeira, et le lac de Güija que le pays partage avec le Guatemala. Le barrage Cerron Grande (en) sur le fleuve Lempa a créé le lac artificiel Cerrón Grande. Le pays possède aussi une multitude de petits lacs, en particulier au fond des cratères, dont le plus grand est la laguna de Olomega. Le Lempa est le plus long fleuve de El Salvador et d'Amérique centrale. Après avoir traversé le Guatemala et le Honduras, il vient se jeter sur la côte Pacifique du Salvador après un parcours de 320 km (dont 260 au Salvador). Il existe plus de 400 autres cours d'eau sur le territoire.

    Climat

    El Salvador se trouve dans la zone climatique tropicale et connaît des variations de température faibles. Le mois de décembre est le plus froid (23,8 °C), et le mois d'avril le plus chaud (32 °C) pour une température moyenne de 24 °C. La saison humide débute en mai pour se terminer en octobre. Le pays est régulièrement touché par des ouragans venant des Caraïbes entre juin et novembre. Cependant, dans les régions montagneuses, le climat est plus doux, et les différences de température sont le plus souvent importantes.

    Infrastructures

    La route panaméricaine traverse le pays d'ouest en est et connecte la capitale avec le Guatemala et le Honduras. Le second axe routier longe le littoral et le troisième joint la capitale à la frontière nord (par le département de Chalatenango) et à la côte caraïbe du Honduras. Il n'existe plus de transport ferroviaire pour voyageurs mais il existe un réseau ferroviaire pour les marchandises connectant les zones de productions aux ports salvadoriens et au port guatémaltèque de Puerto Barrios sur la côte caraïbe.
    Les ports d'Acajutla et de La Unión sont les deux plus grands ports de commerce du pays. Depuis peu le port d'Acajutla accueille des bateaux de croisière. Le pays est desservi par l'aéroport international du Salvador, (code AITA : SAL • code OACI : MSLP), situé à 50 km au sud de la capitale.

    Religion

    ReligionPourcentage
    Catholicisme50 %
    Protestantisme36 %
    Sans religion12 %
    Autres confessions3 %
    Religion au Salvador:Source Pew Research Center 2014.

    Éducation

    L'enseignement primaire est obligatoire et dure 9 ans. La majorité des enfants âgés 16 et 17 n'ont pas accès à l'enseignement secondaire. Il y a plusieurs universités.

    Langues

    L'Espagnol est la langue officielle du Salvador, parlé par la quasi totalité de la population. Il subsiste trois langues indigènes : le pipil, le q'eqchi' et le lenca.

    Santé

    En 2015, l'espérance de vie est d'environ 69 ans pour les hommes et de 78 pour les femmes; l'espérance de vie en bonne santé est inférieure de 10 ans à l'espérance de vie générale, et ce pour les deux sexes.
    Sous la pression de l’Église catholique, les lois sur l’avortement a El Salvador font partie, depuis 1997, des plus restrictives au monde. Les femmes faisant une fausse couche sont ainsi passibles de peines de prison allant jusqu'à 40 ans. Même les viols ou autres complications médicales ne sont plus valables aux yeux de la loi : les femmes dans cette position sont, dans tous les cas, déclarées coupables d'homicide volontaire. Depuis octobre 2016 un projet de légalisation partielle de l’avortement est à l'étude (en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère) mais est bloqué par les partis de droite.

    Économie

    El Salvador a adopté le dollar américain comme monnaie en 2001 à la place du colón. La République de El Salvador est le plus petit pays d'Amérique centrale, mais il occupe le quatrième rang au niveau économique de l'Amérique centrale. Étant donné qu'il possède peu de ressources naturelles, le pays importe beaucoup de matières premières, de combustibles et plusieurs autres denrées. L'économie du pays est principalement axée sur les services et les communications. L'industrie manufacturière est, quant à elle, la plus importante d'Amérique centrale. Selon l'encyclopédie Larousse en ligne, 58 % de la population travaille dans le secteur des services. Au niveau de l'agriculture, le Salvador produit un café arabica, (dit "lavé"), de première qualité, essentiellement exporté vers l'Europe et les États-Unis. Il fait partie des quinze plus grands producteurs mondiaux de café, malgré une récolte caféicole en baisse de plus d'un tiers entre 2011 et 2016, ce qui en fait toujours le quatrième cultivateur de café d'Amérique centrale derrière le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica.
    Dans le secteur des industries, le pays se spécialise dans l'agroalimentaire, la chimie, le pétrole, le textile, le plastique, l'aluminium et les produits pharmaceutiques. L'économie de El Salvador comporte plusieurs faiblesses, dont un taux de chômage élevé, des fortes inégalités, de la violence et de la criminalité. Selon le site du CIA World Factbook, le PIB du pays s'élevait à 21,8 milliards de dollars américains en 2010 avec un taux de croissance de 1,2 %. Toujours selon ce site, en 2009, 30,7 % de la population salvadorienne vivait sous le seuil de pauvreté alors que le taux de chômage s'y situait à 7 %.
    La valeur totale des exportations est de 3,797 milliards de dollars US et celle des importations sont de 7,255 (données de 2009). Les principales exportations sont : le café, la canne à sucre, les textiles (incluant les vêtements), l’or, l’éthanol, les produits chimiques, les crevettes, l’électricité, le fer, l’acier et les exportations de montage à l’étranger. Leur principaux pays partenaires à l’exportation sont (dans l'ordre) les États-Unis, le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua. Pour ce qui est des principales importations, il s’agit : des matières premières, des biens de consommation, des biens d’équipement, de carburant, d’électricité et de certains produits alimentaires. Ses principaux pays partenaires à l’importation sont les États-Unis, le Mexique, le Guatemala, la Chine et le Honduras.

    Démographie

    Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
    En 2014, la population du Salvador est estimée à 6 328 196 habitants. En 2007, le pays comptait 86 % de personnes métis, 12 % de blancs, et 0,23 % d'indigènes. Il s'agit du pays le plus densément peuplé en Amérique latine. Concernant la population noire, sa présence dans la région remonte au début de la colonisation espagnole, mais elle reste très infime à cause du métissage aux dix-neuvième et vingtième siècles.
    La religion catholique romaine est la principale religion (86 %) même si la religion protestante progresse très vite (environ un million de protestants en 1992). La religion dominante est le catholicisme, qui représente 57,1 % de la population. Ensuite, il y a les protestants avec 21,2 %, les Témoins de Jéhovah avec 1,9 % et les Mormons avec 0,7 %. Les autres religions diverses représentent 2,3 % et environ 16,8 % de la population n’ont aucune croyance. La langue espagnoleest parlée par tous les habitants, cependant certains amérindiens continuent encore à parler leurs langues natales que sont le nahuatl, le Q'eqchi', et le lenca. Le Q'eqchi' est une langue maya. En 2008, l'espérance de vie était de 71,4 ans (66,7 pour les hommes et 76,02 pour les femmes). Le taux de fertilité est de 3,16 enfants par femme (2005). Le taux d'émigration est de 4,02 sur 1 000 habitants (2000).
    Une étude importante de Latinobarómetro fait apparaître en 2013 environ 54 % de catholiques, 30 % de protestants, 4 % d'autres et 12 % de sans religion.
    Les données du tableau suivant présentent l'évolution de la proportion de personnes se déclarant d'un groupe religieux, selon Latinobarómetro.
    Religion19961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112013
    Catholicisme67 %57 %67 %60 %56 %53 %53 %53 %54 %56 %46 %48 %51 %52 %46 %55 %54 %
    Protestantisme15 %22 %18 %19 %23 %27 %28 %29 %29 %25 %29 %33 %27 %32 %29 %26 %30 %
    Sans religion10 %10 %5 %9 %17 %13 %14 %16 %11 %14 %18 %15 %20 %15 %24 %15 %12 %
    Autres religions8 %11 %10 %12 %4 %7 %5 %2 %6 %5 %7 %4 %2 %1 %1 %4 %4 %
    Le Salvador est l'un des pays les plus dangereux au monde, avec plus de 16 000 homicides depuis juin 2004. Selon la justice, plus de la moitié de ces meurtres seraient dus aux gangs particulièrement violents qui y sévissent, les maras. D'après les estimations disponibles, le taux de meurtres par 100 000 habitants se situerait entre 64 et 68 en 2007 et serait de 55,3 en 2008. Selon un article du journal français Le Point en août 2017, le Salvador serait devenu le pays le plus dangereux de la planète avec un taux d'homicides de 104 pour 100 000 habitants.

    Culture

    La culture du Salvador comprend les traditions et les coutumes ancestrales des cultures pré-hispaniques ayant fusionnées avec les coutumes espagnoles.

    Musique

    L'instrument national du Salvador est la Marimba et le sport national le football.
    Fêtes et jours fériés
    DateNom
    1er janvierJour de l'an
    16 janvierSignature des Accords de Paix
    8 marsJour de la Femme
    Mars/avrilPâques
    1er maiFête du Travail
    3 maiFête de la Croix
    10 maiFête des mères
    17 juinFête des pères
    22 juinFêtes des professeurs
    4, 5 et 6 aoûtFêtes d'août
    15 septembreJour de l'indépendance
    1er octobreJour national de l'enfant
    12 octobreJour de la Race
    2 novembreToussaint
    25 décembreNoël

    Peinture

    Plusieurs artistes salvadoriens ont acquis une réputation internationale: Antonio Bonilla, Benjamin Canas, Carlos Canas, Bernabé (Bernardo) Crespin, Dagoberto Nolasco, Francisco Reyes et Rolando Reyes.

    Environnement

    Le Salvador est confronté à une situation écologique alarmante. Selon un rapport du Bureau du procurateur pour la défense des droits humains de 2016, 89 % des cours d’eau sont polluées, 600 000 familles en milieu rural n’ont pas accès à l’eau potable, et dans 80 ans la disponibilité d’eau par habitant pourrait se réduire de 83 %, rendant le pays invivable. La déforestation, combinée à la passivité des milieux politiques devant le développement d'un système économique non viable pour l’environnement, constituerait la cause principale de cette situation.
    Le 27 avril 2017, le Salvador devient le premier pays au monde à interdire les mines de métaux sur son territoire, pour des raisons d’environnement et de santé publique. Cette évolution est rendue possible par l'arrivée au pouvoir du Front Farabundo Martí de libération nationale (toutefois minoritaire au Parlement), de la mobilisation des organisations sociales (dont plusieurs meneurs ont été assassinés) et de l’Église catholique. Plusieurs pays, en particulier les Philippines et le Nicaragua, envisagent de s'inspirer de ce choix.

    wikipédia

    Commentaires

    Posts les plus consultés de ce blog

    Comment Le Creusot, berceau industriel ravagé, a su rebondir,

    **Gilets Jaunes** pourquoi le **bleu**Macron entre dans la zone rouge?

    Le chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, pourrait avoir été tué par l'armée russe?