SAINT AFFRIQUE
SAINT AFFRIQUE
Proposé par Ali GADARI
Saint-Affrique | ||
Vue depuis la Quille, à l'est de la ville. | ||
Blason | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Occitanie | |
Département | Aveyron | |
Arrondissement | Millau | |
Canton | Saint-Affrique (bureau centralisateur) | |
Intercommunalité | CC Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons | |
Maire Mandat | Alain Fauconnier (PS) 2014-2020 | |
Code postal | 12400 | |
Code commune | 12208 | |
Démographie | ||
Gentilé | Saint-Affricains | |
Population municipale | 8 236 hab. (2015 ) | |
Densité | 74 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 43° 57′ 33″ nord, 2° 53′ 14″ est | |
Altitude | Min. 279 m Max. 720 m | |
Superficie | 110,96 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | ||
Site web | www.saintaffrique.com/ [archive] | |
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Saint-Affrique (en occitan rouergat Sant Africa) est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie. Peuplée de 8 236 habitants en 2015 , elle forme avec la commune voisine de Vabres-l'Abbaye une petite agglomération, l'unité urbaine de Saint-Affrique.
Géographie
Localisation
La commune se situe dans le Massif central méridional et le département de l'Aveyron. Elle est traversée par la Sorgues, qui, avec ses affluents, a découpé sept montagnes et sommets : des Anglais, de la Quille, de la Fous, la sèrre (en français : la crête, le sommet), des Cazes, de Nougayrolle et du Rocher de Caylus. Cinq ponts permettent la circulation, par ordre d'ancienneté : le pont Vieux, le pont Neuf, le pont du Centenaire (ou des Frères), le pont Ferroviaire et le pont de la Résistance.
La ville est la capitale du Saint-Affricain, pays attaché à la région naturelle des monts de Lacaune dont il constitue les dernières retombées. Il présente des paysages, une flore, une faune et un patrimoine très diversifiés. Le territoire de la commune constitue une fraction du Parc naturel régional des Grands Causses.
Géologie et relief
Plusieurs zones géologiques très différentes se trouvent à proximité :
- à l'est, les causses et vallées de l'Aveyron gorges, vallées et hauts plateaux calcaires
- au sud, le Rougier de Camarès schistes et argiles rouges
- au nord, le plateau du Lévézou
Climat
Trois influences climatiques se font sentir :
- au printemps et en automne, les vents d'ouest et du sud-ouest déterminent un climat océanique
- en été, les vents du sud-est font prédominer un climat de type méditerranéen mais ces vents peuvent aussi perturber le cours normal des saisons à toute époque de l'année
- en hiver, les vents du nord soumettent ce pays aux rigueurs du climat continental
Mois | Janv | Fév | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc |
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Moyenne haute (°C) | 6 | 8 | 11 | 13,5 | 17,5 | 22 | 27 | 25 | 22,5 | 17 | 11 | 8 |
Moyenne basse (°C) | 0 | 2 | 4 | 5 | 8,5 | 11 | 14 | 14 | 12 | 9 | 4,5 | 2 |
Précipitations moyennes (mm) | 68 | 55 | 49 | 68 | 80 | 68 | 42 | 61 | 72 | 82 | 63 | 68 |
Source: Météo France à partir de Millau- Soulobres |
Voies de communication et transports
La desserte ferroviaire
Saint-Affrique avait espéré être sur le tracé d'une ligne joignant Rodez à Montpellier par les Causses mais, le passage par Tournemire et Millau fut décidé en 1867. En compensation, un embranchement joignant Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique fut accordé
- : déclaration d'utilité publique et concession à la Compagnie du Midi
- : mise en service de la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique
- : déclaration d'utilité publique d'une ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
- : concession de Saint-Juéry-Saint-Affrique à la Compagnie du Midi
- 1904 : adjudication de dix lots concernant la construction de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
- 1914 : de la main d'œuvre d'origine étrangère travaille sur le chantier
- 1915-1917 : des prisonniers allemands sont réquisitionnés pour travailler sur le chantier
- 1er avril 1932 : l'État, responsable des infrastructures, livre celles-ci à la Compagnie du Midi qui proteste contre ce nouveau « fardeau » et en réfère à l'avis du Conseil National Économique qui classe la ligne en travaux de seconde urgence
- Avril 1934 : le concessionnaire est autorisé à ne pas entreprendre les travaux de superstructure à sa charge (pose de la voie, signalisation, communications, mobilier des gares…) dans l'attente de jours meilleurs
- fin 1938 : la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique est coordonnée
- : déclassement de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique qui aura coûté 63.700.000 francs aux contribuables
- 1975 : pose de quelques centaines de mètres de voie en direction de Saint-Juéry pour desservir la nouvelle zone industrielle de Saint-Affrique
- années 1980 : fermeture de Tournemire-Roquefort - Saint-Affrique au trafic marchandises
- : cession par RFF des terrains aux collectivités territoriales qui transforment la plate-forme en piste cyclable.
Ainsi la ligne de Tournemire-Roquefort est devenue une piste cyclable alors que la ligne de Saint-Juéry est devenue une route touristique procurant un très agréable itinéraire suivant la vallée du Tarn
Les trains
- Avant 1914, des trains assuraient une correspondance à Tournemire-Roquefort avec presque tous les trains sillonnant la ligne des Causses. Il y avait cinq navettes l'hiver et six l'été.
- Durant l'Entre-deux-guerres, la desserte avait été ramenée à quatre trains mixtes quotidiens
- Après la fusion PO-Midi (1934), il n'y eut plus que deux trains légers et un mixte jusqu'à la coordination de fin 1938
- Jusqu'à la fermeture, la ligne fut alors desservie par trois trains hebdomadaires remorqués par des Y 7400 de Béziers
La ville dispose également d'un aérodrome, l'aérodrome de Saint-Affrique-Belmont.
Urbanisme
Saint-Affrique est une commune rurale très vaste (environ 10 fois la taille moyenne des communes françaises de métropole), dont la surface (110 km2) est supérieure à celle de Paris intra-muros. Plusieurs bourgs et villages, dont la population est parfois supérieure à celle des plus petites communes du département (Arnac-sur-Dourdou, Le Viala-du-Pas-de-Jaux) parsèment son territoire :
Villages et hameaux
- Bedos
- Boussac
- Bournac
- Le Cambon
- Crassous
- Saint-Étienne de Naucoules
- Savignac
- Tiergues
- Truans
- Vailhauzy
- Vendeloves
Hameaux, lieux-dits ou écarts
Camaras, la Capelle, les Cazes, la Cazotte, Caylus, Couat, Fregebise, Maxiliou, Monhargues, Moulin du Juge, Roc-Blanc, Saint-Amans, Saint-Vincent, Touloupy, Vaxergue, le Vern, la Vernière, Vispens.
Communes limitrophes
Elles sont toutes situées dans l'arrondissement de Millau
- dans le canton de Saint-Affrique :
- dans le canton de Camarès :
- dans le canton de Cornus :
- dans le canton de Saint-Rome-de-Tarn :
Toponymie
Saint-Affrique doit son nom à Affricanus, évêque du Comminges au vie siècle.
Ses habitants sont les Saint-Affricains.
Histoire
Les données archéologiques
- La commune est occupée dès le Néolithique, avec, comme vestiges visibles, le dolmen de Tiergues, celui de Crassous ou de Boussac
- Une occupation quasi continue du territoire est attestée par la présence, en divers lieux, de tessons de poteries depuis le Néolithique, jusqu'aux ve - vie siècles. (Caylus - Le Saint-Affrique d'avant Saint-Affrique, Jean Poujol, 1995, publié à compte d'auteur, chapitre I : L'environnement archéologique)
La légende
- La tradition locale veut que vers 470, Affricanus, évêque de Comminges persécuté par les Wisigoths ariens, se réfugie dans la Vicaria Curiensis qui prend ensuite le nom de "Saint-Affrique"
L'histoire
- En fait, si plusieurs chartes du cartulaire de Vabres-l'Abbaye mentionnent la Vicaria Curiensis à partir de 868, sa localisation exacte fait encore polémique chez les historiens, dont certains la situent dans la vallée voisine du Dourdou.
- En 942, le nom de Saint-Affrique est attesté pour la première fois dans le Cartulaire de Vabres-l'Abbaye, (charte 47, an 942 : "… Vicaria Sancti Affricani in Valle Sorica…" ).
- Jusqu'au milieu du Moyen Âge, le territoire et sa ville est sous la domination de la famille de Caylus.
- Vers 1270, le Pont-Vieux est construit.
- En 1349, la ville est le siège d'une viguerie.
- Au xive siècle, grâce à ses remparts, la ville résiste à l'attaque des Anglais.
- Le au lendemain de la Saint-Barthélemy, les habitants de Saint-Affrique informés des massacres à Paris, refusent la violence, et scellent entre eux un pacte urbain de tolérance.
- En 1628, contre la politique de Richelieu, la population à majorité protestante utilise les remparts pour résister aux troupes royales du prince de Condé et du duc d'Epernon. Femmes et filles de la ville s’illustrent dans la bataille et les assaillants sont contraints de lever le siège.
- Après la reddition de La Rochelle et la paix d'Alès en 1629 toutes les places de sûreté doivent être supprimées. Les remparts de la ville ont été détruits sur ordre de Richelieu de 1632 à 1655.
- Pendant la Révolution française, la ville prend le nom de Montagne-sur-Sorgue. Le décret du supprime ce nom et redonne à la ville l’appellation Saint-Affrique.
- La ville devient après la Révolution française chef-lieu de district puis siège de sous-préfecture et le reste jusqu’en 1926.
- En 1806, construction du nouveau temple protestant.
- En 1840, annexion des communes de Bedos-Peyralle, Bournac, Saint-Étienne-de-Naucoules et Vendeloves.
- En 1854, une épidémie de choléra ravage la ville. Des vierges votives placées sur les façades des maisons (visibles encore actuellement) ont été disposées ainsi pour remercier la vierge d'avoir protégé les habitants, très croyants à cette époque.
Seigneurie de Caylus
La première mention d'un seigneur de Caylus et de son château remonte à une charte datée de 1102 dans laquelle figure un certain Seguin de Caylus. Un testament daté de 1182 permettant d'identifier ses premiers descendants et l'étendue de cette seigneurie.
Il y avait quatre châteaux situés autour de Saint-Affrique dont celui de Caylus, au lieu-dit du « Rocher de Caylus » mais il n'en reste que quelques ruines et:
- Château de Bournac, hameau de Bournac au nord-ouest de la commune,
- Château de Roquefort-sur-Soulzon au nord-est,
- Château de Versols au sud.
La généalogie non exhaustive de ces seigneurs est la suivante:
- Seguin de Caylus
- Deux fils, Déodat et Pierre qui suivent (ou petits-fils ?)
- Déodat, seigneur de Caylus († av. 1182)
- Une fille, Marie (v. 1160- ?) qui suivra par son mariage
- Pierre de Caylus († 1182), frère du précédent (dont le testament a permis d'établir une partie de cette généalogie)
- Deux fils, Pierre et Arnaud qui n'hériteront que d'une partie des biens dont respectivement les châteaux de Verzols et de Roquefort
- Pierre de Combret, vicomte d'Ayssènes et de Combret
- marié à Marie de Caylus, fille de Déodat
- Un fils, Déodat qui suit
- marié à Marie de Caylus, fille de Déodat
- Déodat II de Caylus, seigneur de Combret et de Caylus
- marié en premières noces, vers 1209 à Irdoine de Sévérac, veuve de Guillaume de Rodez, fille unique et héritière de ses parents, Guy IV, seigneur de Sévérac et Béatrix de Canillac, dame héritière de Canillac en Gévaudan.
- Ils eurent deux filles, Guise et Béatrix, et deux fils :
- Guy de Sévérac, seigneur du lieu, qui fait la souche de la IIe maison de Sévérac en Rouergue.
- Déodat II de Caylus ou de Canillac, seigneur de Caylus, de Combret, de Canillac, de Saint-Laurent-d'Olt, ainsi que de Thiézac et de Polminhac en Carladès. Il épouse Meliore de Saint-Ours, fille et héritière de Guillaume de Saint-Urcize, seigneur du lieu.
- en secondes noces, vers 1230, Isaure, qui lui donne une fille, Hélis, héritière de Caylus qui épouse Guillaume-Bernard, seigneur d'Olargues, auquel elle ne donne qu'un fils, Déodat III, qui fait la suite des seigneurs de Caylus pendant cinq générations jusqu'à Alix de Caylus
- marié en premières noces, vers 1209 à Irdoine de Sévérac, veuve de Guillaume de Rodez, fille unique et héritière de ses parents, Guy IV, seigneur de Sévérac et Béatrix de Canillac, dame héritière de Canillac en Gévaudan.
La suite de cette généalogie demande à être vérifiée afin de s'assurer qu'il ne s'agit pas de la commune de Caylus
- Alix de Caylus, apporte la seigneurie par son mariage en 1283 avec Philippe II de Lévis, seigneur de Florensac et de la Roche-en-Régnier, auquel elle donne plusieurs fils, dont :
- Eustache de Lévis-Quélus (1464-), seigneur de Caylus, dont descend, trois générations après :
- Quélus (1554-1578), un des mignons du roi Henri III. En dépit du titre de comte de Caylus de son père, c'était son oncle Jean de Lévisqui qui était seigneur de Caylus et ce fut sa fille Jeanne de Lévis qui hérita de Caylus et l'apporta par son mariage en 1574 à Jean-Claude de Pestels, seigneur de Branzac, dont est issu, quatre générations après :
- le comte de Caylus, (1692-1765), célèbre écrivain, graveur, archéologue et collectionneur. Il avait comme oncle paternel :
- le duc de Caylus, qui servit le roi Philippe V d'Espagne qui le fit duc espagnol de Caylus, et qui mourut en 1759 vice-roi du Pérou.
Blasonnements famille de Caylus :
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 étoiles de même posées en orle.
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 billettes de même posées en orle.
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 étoiles de même posées en orle.
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 billettes de même posées en orle.
L'histoire contemporaine
- , manifestation massive, ayant eu les honneurs de la presse nationale, pour protester contre la décision de l'Agence régionale de l'hospitalisation de fermer le service de chirurgie de l'hôpital de la commune. Cette manifestation est suivie par d'autres actions médiatiques (occupation du chantier du viaduc de Millau, grève de la faim de cinq personnes…) qui permettront de maintenir le service de chirurgie. C'est à cette occasion que fut créée la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximitéle .
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Intercommunalité
Saint-Affrique fait partie de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons.
Saint-Affrique est chef-lieu du canton de Saint-Affrique.
Saint-Affrique est également le nom donné à l'agglomération urbaine incluant la ville de Vabres-l'Abbaye pour une population totale de 9 419 habitants en 2013 et une superficie de 152,32 km2.
Avant la réforme administrative de 1926, Saint-Affrique était également chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Affrique, supprimé à cette occasion, qui groupait 6 cantons et 56 communes.
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2015, la commune comptait 8 236 habitants, en diminution de 0,63 % par rapport à 2010 (Aveyron : +0,85 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie
- Depuis le Moyen Âge, la ville chef-lieu de commune, au centre d'un territoire essentiellement agricole, est un important lieu de commerce du sud Aveyron dont les marchés et foires actuels sont la survivance.
- Avec son statut d'ex-sous-préfecture, c'est également un centre administratif et d'enseignement important :
- Lycée et collège publics avec sections techniques (cité scolaire Jean-Jaurès),
- Lycée privé (Saint-Gabriel),
- Collège privé (Sainte-Jeanne-d’Arc),
- Lycée d'enseignement agricole public (La Cazotte),
- Lycée d’enseignement privé rural (Vaxergues),
- CFPPA (Centre de formation professionnelle agricole pour adultes),
- et pendant près de trente ans une école des métiers (ISFME) d'EDF, reprise par la Chambre de commerce et d'industrie de Millau Sud-Aveyron, laquelle gère aussi l'École des métiers de l'animation et des techniques d'ambiance.
- Tout au long du xixe siècle, l'industrie du textile a dominé l'activité industrielle.
- Au xxe siècle, l'industrie agroalimentaire avec en particulier le roquefort, puis le tourisme ont remplacé l'industrie textile.
- Hormis l'activité industrielle liée à l'agriculture (machinisme agricole, construction métalliques), la seule industrie notable est la SEFEE (Société d'études et de fabrications électroniques et électriques)qui, avec un effectif de 140 salariés, dégage un chiffre d'affaires de 19,7 millions d'euros en 2007 (source : portail de la société).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine culturel
Patrimoine religieux
- Église paroissiale xixe siècle édifiée de 1894 à 1905 ; de style gothique, à l'intérieur se trouve une vierge en bois doré xve siècle. Impressionnate élévation de la flèche néogothique riche de sculptures en "dentelles", qui culmine à 71 mètres.(d'autres sources avancent 81 mètres…)
- Ancienne église et couvent des Cordeliers xiiie siècle. Une des chapelles avait été fondée par la famille de Roquefeuil
- Églises xixe siècle : du Cambon, de Boussac, de Vendeloves, de Vailhauzy, de Tiergues,
- Église de Bedos xvie siècle, avec des restes romans.
- Église de Bournac xiie et xixe siècles.
- Chapelle Saint-Amans xxe siècle.
- Ruines de la chapelle Saint-Martin de Boussac.
- Niches avec statuettes votives de la Vierge dans les façades des maisons.
Saint Étienne de Naucoules existait en 1678.
Patrimoine civil
- Le dolmen de Tiergues (monument historique, classé en 1889)
- Vestiges des anciennes fortifications : tour d'enceinte, traces des remparts (aujourd'hui boulevard Victor-Hugo, boulevard de la République, place de la Liberté et boulevard Charles-de-Gaulle.
- Ancien hôpital du xviiie siècle, aujourd'hui collège Foch.
- Statue de Leftiez en l'honneur de sa victoire au ST17.
- Collège Saint-Gabriel xixe siècle.
- Château de Vailhauzy xixe siècle.
- Château de Bournac (xiiie siècle, xve siècle) restauré xixe siècle.
- Ruines du château de Caylus sur le rocher de Caylus qui domine la ville.
- Château du Mas Rougier (monument historique, inscription par arrêté du ) : possède un logis rectangulaire, tour circulaire, tour carrée, meurtrières, et des mâchicoulis.
- Le pont Vieux, classé monument historique par arrêté du , fut bâti vers 1270.
- Le pont Neuf, fin xviie siècle.
- La fontaine des Béliers, œuvre du sculpteur Rémi Coudrain sur la place de l'hôtel de ville.
- Le jardin public et son kiosque à musique.
- Le pressoir en pierre de Savignac (monument historique inscription par arrêté du ), du type en écusson.
- La Maison de la mémoire du Pays saint-affricain (installée dans les locaux de l'ancienne sous-préfecture et maison natale d'Émile Borel) : musée et bibliothèque où est déposé le fonds documentaire de Pierre et Marie-Louise Cabanes, découvreurs inlassables du patrimoine du Sud Aveyron.
- Pastoralia, musée interactif sur l'élevage ovin.
Personnalités liées à la commune
Personnalités nées à Saint-Affrique
- David Maurice Joseph de Saint-Maurice de la Redorte (1768-1833), homme politique.
- Pierre-Frédéric Sarrus (1798-1861), mathématicien, auteur de travaux en mécanique, calcul des variations et qui a laissé son nom à une règle de calcul des déterminants.
- Pierre-Auguste Sarrus (1813-1876), chef de musique militaire est à l'origine de l'invention du sarrussophone. Cette invention est contemporaine de celle du saxophone dont il se distingue, essentiellement, par l'utilisation d’une double anche.
- Clément de Curières de Castelnau (1849-1907), polytechnicien, ingénieur de l'École des mines, dirigea les mines de Decazeville, Graissessac : il est le frère aîné d’Édouard.
- Le général Édouard de Curières de Castelnau (1851-1944), chef d'état-major du généralissime Joffre pendant la Première Guerre mondiale.
- Léonce de Castelnau, homme politique.
- Émile Borel (1871-1956), mathématicien auteur de travaux sur le calcul des probabilités et de la théorie des jeux stratégiques, homme politique, député, ministre de la marine et maire de Saint-Affrique.
- Mathieu de Costeplane, érudit aveyronnais.
- Jean-Marie Pieyre (1954-1998), écrivain occitan.
- Stéphane Diagana (1969-), athlète spécialiste du 400 mètres haies, champion du Monde et d'Europe.
- Richard Sainct (1970-2004), motard français triple vainqueur du Rallye Paris-Dakar (1999, 2000 et 2003).
- Stéphane Delpuech, (1974-), joueur de rugby à XV professionnel.
- Jérémy Blayac, (1983-), joueur de football professionnel.
- Émilie Gral (1986-) sportive de haut niveau en natation handisport recordwoman du monde en 400 m quatre nages, élu en 2015 conseillère départementale du canton de Saint-Affrique, benjamine de l'assemblée départementale à 28 ans.
Principales manifestations
Le Grand Prix de Saint-Affrique est un prix de peinture qui a été attribué pendant la seconde moitié du xxe siècle à des peintres de la "Jeune Peinture" exposant dans les principaux salons parisiens. Ce prix consistait en un séjour d'un mois dans l'hôtel du fameux cuisinier François Decucq et permettait aux artistes invités de visiter et de peindre l'une des plus belles régions de France. Les lauréats du prix les plus connus sont Maurice Boitel et Daniel du Janerand.
Le Salon des Amis des Arts : Exposition et concours de peinture organisé pendant une quinzaine de jours vers la fin de l'été.
Le tournoi international d'échecs de Saint-Affrique.
Le Challenge Armand Vaquerin : Cette compétition estivale de rugby à XV est organisée chaque année depuis 1994 au mois d'août, sur plusieurs stades du Sud Aveyron (Millau, Saint-Affrique et Camarès).
Marché : tous les samedis matins sur le boulevard Victor-Hugo.
Marchés nocturnes Fermiers De L'Aveyron : une succession de trois grands marchés nocturnes de producteurs fermiers, organisés par le groupement départemental des producteurs fermiers, se tiennent le soir courant juillet-août dans le jardin public du centre-ville. Des produits agricoles vivriers, préparés ou non, sont proposés pour la consommation sur place sous forme de grandes tablées animées.
Foire : le troisième samedis de chaque mois sauf en mai : le 4.
Le "4 mai" : C'est la plus importante foire de l'année, la fête foraine envahit deux des principales places pendant la journée du 4 mai d'où son nom. Elle est également l'occasion de présentation de machinisme agricole. La foire aux bestiaux, qui l'accompagnait, tombe petit à petit en désuétude : Dans les années 1950, chaque place avait sa spécialité animale et était surnommée par son nom (à l'origine en rouergat) : la "place aux cochons" était la place François-Fabié… Cette foire a maintenant lieu le 1er dimanche du mois de mai (depuis 2008)
La fête de Saint-Affrique, avec diverses manifestations (bals publics, corso fleuri…), a lieu pour la foire du mois de juin.
La Fête de la musique est très animée.
Depuis quelques années de nouvelles occasions de festivités rencontrent un grand succès :
- Marchés aux puces les samedi matin des mois de juillet et août.
- La foire aux produits biologiques est organisée le premier dimanche d'avril.
Ville étape sur le trajet des 100 km de Millau.
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