LE CURE









Jean-Marie Vianney, saint patron des curés.
  

Le curé est un prêtre catholique qui est chargé de la cure c'est-à-dire qu'il a « charge d'âmes » d'une paroisse (en latincura animarum). Il est nommé par un évêque, dont il est le représentant et le délégué dans la paroisse. Il doit confesser et absoudre les péchés des personnes qui le souhaitent.
Les autres prêtres qui l'assistent sont nommés vicaires, ou prêtres habitués.

    Historique et particularités

    Selon les régions comme en Bretagne, le curé peut être appelé « recteur »  ou « abbé ». Attention également aux faux-amis : ainsi en anglais, vicar désigne au contraire celui qui a la charge d'une paroisse, et curates les prêtres qui l'assistent éventuellement. Dans certaines régions, notamment en Bretagne, c'est le titre usuel donné au curé d'une paroisse. « En français, on dit « Monsieur le Curé ». Çà vient du latin curatus animarum : « chargé des âmes » des paroissiens) (…) , il doit en prendre grand soin, en avoir « cure ». Mais en français de Bretagne on utilisait un mot plus ancien et plus respectable : « Monsieur le Recteur », chargé de la « direction » de la paroisse, garant de la « rectitude » de nos conduites et de nos pensées . En breton, le respect pour son autorité était encore plus net : on disait an aotrou person (...), mot-à-mot le « seigneur personnage ». Les recteurs bretons se comportaient effectivement en maîtres de leur paroisse ».
    Le curé, assisté par ses vicaires, occupait une place centrale et jouait un rôle essentiel dans les paroisses sous l'Ancien Régime et dans une moindre mesure au xixe siècle.
    Il dit la messe, les enterrements, les mariages et les baptêmes.
    En janvier 1789Louis XVI l'atteste lui-même ; il invite tous les curés du royaume à participer à la hauteur de leur rôle aux États généraux prévus pour le 1er mai suivant. Ainsi ordonne-t-il aux gouverneurs et agents chargés de l'exécution des lettres de convocation de veiller particulièrement à remplir leur office « en appelant aux assemblées du clergé tous les bons et utiles pasteurs qui s'occupent de près et journellement de l'indigence et de l'assistance du peuple, et qui connaissent plus intimement ses maux et ses appréhensions. » Dérogeant même à son souci de simplification, le pouvoir royal les considère si indispensables qu'il les autorise à « donner leur suffrage par procuration » s'ils n'ont point de vicaires et s'ils sont à plus de deux lieues du lieu de l'assemblée (art. 14 du Règlement royal du 24 décembre 1788).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (fr) Nicolas Vandenbossche, Presses de la Renaissance, 2014

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