HONDURAS






                             HONDURAS
                                                           Proposé par Ali GADARI



République du Honduras
República de Honduras (es)
Drapeau
Drapeau du Honduras.
Blason
Armoiries du Honduras.
Description de l'image Honduras (orthographic projection).svg.
Devise nationaleLibre, Soberana e Independiente
Libre, Souveraine et Indépendante
Hymne nationalTu bandera es un lampo de cielo, composé par Augusto Coello
Administration
Forme de l'ÉtatRépublique
Président de la RépubliqueJuan Orlando Hernández
Langues officiellesEspagnol
CapitaleTegucigalpa

Géographie
Plus grande villeTegucigalpa
Superficie totale112 090 km2
(classé 101e)
Superficie en eauNégligeable
Fuseau horaireUTC -6
Histoire
IndépendanceDe l'Espagne
Date
Démographie
GentiléHondurien
Population totale(2016)8 746 673 hab.
(classé 95e)
Densité68 hab./km2
Économie
IDH (2010)0,604 (moyen  ; 106e)
MonnaieLempira (HNL​)
Divers
Code ISO 3166-1HND, HN​
Domaine Internet.hn
Indicatif téléphonique+504
Le Honduras, en forme longue la République du Honduras, en espagnol República de Honduras, est un pays situé en Amérique centrale, limité au nord par la mer des Caraïbes, qui compte de nombreuses îles, cayes et îlots dont les plus importants sont les Islas de la Bahía et les îles du Cygne (voir version anglaise ou espagnole pour plus d'informations). Le Honduras est aussi bordé à l'ouest par le Guatemala et au sud par le golfe de Fonseca, le Salvador et le Nicaragua. Le Honduras était le pays le plus inégalitaire d’Amérique latine en 2016.

    Histoire

    Le Honduras était habité par des peuples autochtones, on peut citer les Lencas, les Chortis, les Pech, les Tolupanes, etc. Christophe Colomb arriva à Trujillo (Honduras) en 1502. Il baptisa cette région Honduras, car quand il arriva, il venait de sortir d'une tempête, et il s'écria « Gracias a Dios, salimos de estas honduras ! » ('Grâce à Dieu ! Nous sommes sortis de ces eaux profondes'). Le cap (à l'extrémité orientale du Honduras) a pris le nom de « Gracias a Dios » et le pays « Honduras ».
    En 1821, le Honduras proclama son indépendance et il fit partie, de 1821 à 1823, de l'empire mexicain d'Iturbide. Ensuite, jusqu'en 1838, il fit partie des Provinces unies d'Amérique centrale. En 1839, le Honduras devint un État souverain. En 1963, l'armée renverse le gouvernement élu de Ramón Villeda Morales, rendu populaire par un début de réforme agraire, afin de replacer au pouvoir le Parti national, plus soucieux de satisfaire les intérêts de l'oligarchie terrienne. Le Salvador envahit brièvement le Honduras en juillet 1969 durant la guerre du football après qu'un match de football eut exacerbé les tensions entre les deux pays.
    De 1972 à 1983, le Honduras est gouverné par des militaires. L'influence des États-Unis est si forte que l'expression « proconsul » est utilisée pour désigner leur ambassadeur. Dans les années 1980, l’administration Reagan utilise le pays comme plate-forme dans sa guerre contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua et les guérillas de gauche du Salvador et du Guatemala. L’aide militaire des États-Unis au Honduras est portée de 4 millions de dollars en 1981 à 77,4 millions en 1984. Tout en soulignant en interne que les forces gouvernementales honduriennes commettent des « centaines de violations des droits humains (…), dont la plupart pour des motifs politiques », la CIA donne son appui aux escadrons de la mort qui, en particulier le Bataillon 3-16, torturent, assassinent, ou font disparaître par dizaines des syndicalistes, des universitaires, des paysans et des étudiants. Des documents déclassifiés ultérieurement indiquent que l’ambassadeur John Negroponte intervient personnellement pour faire obstacle à d'éventuelles divulgations de ces crimes d’État, afin d’éviter de « créer des problèmes de droits humains au Honduras ».
    Plusieurs présidents démocratiquement élus se succèdent alors, jusqu'en 2009. Le 28 juin de cette année-là, le président Manuel Zelaya est en effet victime du Coup d'État de 2009 au Honduras. Arrêté et expulsé du pays par l'armée, il est remplacé dans ses fonctions par Roberto Micheletti, qu'une grande partie de la communauté internationale refuse alors de reconnaître. Le coup d’État aurait été commandité par l'élite économique hondurienne et les multinationales établies au Honduras, inquiétées par le rapprochement effectué par le gouvernement avec l'ALBA (soutenue notamment par le Venezuela et Cuba) au détriment de la Banque mondiale, et de l'éventualité que ce changement comportait sur une réorientation alternative au néolibéralisme de l’économie5. Des élections générales sont organisées fin 2009 par le gouvernement putschiste. En dépit du boycott de l'opposition, l'élection du candidat Porfirio Lobo est assez rapidement entérinée par la communauté internationale.

    Politique

    Le Honduras est une république parlementaire.
    Le président, élu pour un mandat de 4 ans, exerce à la fois les fonctions de chef de l'État et de chef du gouvernement.
    Le pouvoir législatif n'est exercé que par une seule Chambre : le Congrès. Elle compte 128 députés élus tous les 4 ans.
    Le droit du Honduras est inspiré du code napoléonien en vigueur en Espagne et est influencé par le système judiciaire des États-Unis. Les juges sont désignés par les députés pour un mandat de 4 ans.
    Depuis quelques années, le pays doit faire face à la montée de la violence, impliquant notamment des gangs de mineurs (Maras) : une commission interministérielle permanente pour l'intégration morale et physique des enfants a recensé 744 meurtres de mineurs entre 1998 et 2005.
    Depuis le coup d’État de 2009, le Honduras présente le taux le plus élevé d'assassinats politiques dans le monde, par rapport à sa population. Les écologistes et syndicalistes sont particulièrement ciblés par ces assassinats, alors que l'impunité des crimes sociaux et politiques avoisine les 95 %.
    Les élections présidentielles de 2017 donnent lieu à des accusations de fraudes. L'Organisation des États américains recommande la tenue d'un nouveau scrutin.

    Subdivisions

    Les 18 départements sont eux-mêmes subdivisés en 298 municipalités.

    Géographie[modifier | modifier le code]

    Carte du Honduras
    Entouré par la mer des Caraïbes, le Guatemala, le Nicaragua, le Salvador et l'océan Pacifique, le Honduras occupe une superficie de 112 090 km2. Le Honduras dispose de 820 km de côtes.
    Le Cerro Las Minas, haut de 2 870 m, est le point culminant du pays ; il est situé dans l'Ouest. Parmi les ressources naturelles, on trouve l'or, l'argent, le cuivre, le plomb, le zinc, les minerais de fer, l'antimoine et le charbon. Grâce à ses accès à la mer, le Honduras possède une importante activité de pêche.
    Le pays est sujet aux tremblements de terre, inondations et ouragans. L'ouragan Mitch qui a eu lieu à Tegucigalpa en 1998 a fait beaucoup de ravages sur cette ville, qui sont encore visibles aujourd'hui.
    À la limite du bassin caraïbe, au large des côtes du Honduras, les îles de la Baie (Utila, Roatán et Guanaja) sont peuplées de descendants de pirates anglais. Colonies britanniques, elles ont été cédées au Honduras en 1859, sans que leurs habitants aient été consultés.
    Agglomérées les unes aux autres, des familles prospères de pêcheurs de crabes habitent sur les récifs de corail qui bordent les côtes de l'île de Guanaja. Une manière pour eux de fuir les moustiques qui infestent l'île. Conséquence d'une isolation maintenue depuis des générations, des problèmes de consanguinité se posent parmi cette population.

    Frontières terrestres

    Économie

    En 1998, l'ouragan Mitch a causé la mort d'environ 5 000 personnes et des pertes de quelque 3 milliards de dollars. Malgré l'aide étrangère de 2,76 milliards de dollars, le PIB a diminué de 3 %. D'après l'ONU, 77,3 % des Honduriens vivent dans la pauvreté.
    Le secteur primaire représente 13 % des revenus totaux de la population hondurienne. 32 % de ces revenus sont générés grâce au secteur secondaire. Finalement, 55 % regroupent les revenus du secteur tertiaire.
    Les femmes au Honduras représentent 31 % en fonction de toute la main-d'œuvre
    L'agriculture représente 22 % du PIB. Le café est l'un des principaux produits exportés et représentait 22 % des exportations honduriennes dès 1999). Au cours de la décennie des années 2010, le Honduras s'est hissé à la sixième place au palmarès des quinze plus grands producteurs mondiaux de café et à la première pour l'Amérique centrale. Le pays était par ailleurs le deuxième plus grand exportateur de bananes jusqu'en 1998. Une très grande majorité de la production du pays est aux mains de l'entreprise américaine Chiquita (ex-United Fruit Company). Les autres principales ressources qui sont exportées du Honduras sont la canne à sucre, le maïs, les oranges, les crustacés, le tabac et l'élevage de bovins Les transferts d’argent des émigrés représentent 18,5 % du PIB
    La monnaie est le lempira, divisée en 100 centimes (centavos). La dette du Honduras est de 3 871 000 000 CAD en 2008, soit environ 16 % du PIB, et le déficit budgétaire était d'environ 3,6 %. Le taux d'inflation atteint 4,60 % en 2011. Le Honduras est un pavillon de complaisance.
    Le taux de chômage en 2017 est de 7,40 % Toutefois, le sous-emploi concerne plus de 60 % de la population active.

    Religion

    ReligionPourcentage
    Catholicisme46 %
    Protestantisme41 %
    Sans religion10 %
    Autres confessions2 %
    Religion au Honduras:Source Pew Research Center 2014.

    Démographie

    Évolution de la démographie entre 1961et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
    Le Honduras comptait 7,64 millions d'habitants (appelés Honduriens) en 2008 (8,296,693 estimation juillet 2012). La population se compose de 90 % de métis(Hispaniques et Indigènes), 7 % d'Indigènes purs, 2 % de Noirs (Garifuna), et 1 % de Blancs.
    L'espérance de vie est de 72.3 ans pour les hommes et de 77.0 ans pour les femmes. Le taux de mortalité infantile s'évalue à 18,7  en 2015.

    Santé

    Le pays est l'un des plus touchés par le sida dans toute l'Amérique Centrale.
    La croissance de la population s'élève annuellement à 2,1 %, et le taux de fécondité était estimé à 3,3 enfants par femme en 2007.
    L’avortement est interdit et puni de prison. En avril 2012, le gouvernement conservateur de Porfirio Lobo fait adopter la criminalisation de la prise ou de la vente de la pilule du lendemain et instaure des peines de prison allant de 3 à 10 ans. Le Honduras est le seul pays au monde où la pilule du lendemain est interdite

    Problèmes sociaux et criminalité

    Le Honduras détient depuis plusieurs années l'indice le plus élevé d'homicides volontaires avec, en 2012, 90,4 homicides pour 100 000 habitants (soit 7 172 homicides) notamment du fait de la présence de gangs mafieux « ultra violents » nommés maras. Cet indice serait en baisse en 2013 et 2014. La criminalité est principalement liée au trafic de stupéfiants et aux extorsions de fonds. Les touristes n'échappent pas aux agressions. Les journalistes et les opposants politiques sont également les victimes de ces violences. La ville la plus touchée est San Pedro Sula, la deuxième ville du pays, qui détient le taux le plus haut d'homicides au monde avec 173 morts pour 100 000 personnes. Le pays est considéré comme l'un des plus dangereux au monde pour les journalistes.
    Les gangs mafieux sont parvenus à s'introduire profondément au sein des forces de polices, « pourries jusqu’à la moelle » selon les déclarations d’un ancien officier de police abattu deux semaines plus tard, et les assassinats politiques sont fréquents. La classe politique est elle aussi particulièrement corrompue, en particulier le Parti national du Honduras au pouvoir, qui détournait jusqu'à l'explosion du scandale des millions de dollars des services publics pour alimenter ses propres finances.
    Des documents révélés par Wikileaks indiquent que les vestiges d’un avion ayant transporté au moins une tonne de cocaïne ont été enterrés dans la propriété de Miguel Facussé Barnum, où il avait atterri. Grand propriétaire cultivant la palme africaine, industriel éminent et propriétaire du quotidien La Tribuna, Miguel Facussé Barnum compte parmi les hommes les plus riches du Honduras. En 2017, les membres de la richissime famille Rosenthal, particulièrement influente (propriétaire du quotidien Tiempo et du Canal 11 de télévision) tombent pour leurs relations avec le narcotrafic : Yankel Rosenthal (ex-ministre de l’Investissement de Juan Orlando Hernández), Jaime Rosenthal Oliva (vice-président du Honduras entre 1986 et 1989), Yani Rosenthal Hidalgo (ex-candidat à la magistrature suprême pour le Parti libéral). Le fils de l'ancien président Porfirio Lobo est pour sa part extradé aux États-Unis où il se reconnait coupable d'« association de malfaiteurs pour trafiquer de la cocaïne ».

    Langues

    L'espagnol (castillan) est la langue officielle. La variété locale utilise la forme vos au lieu de  et de nombreux mots tombés en désuétude en Espagne y sont toujours utilisés, comme « carro » (de « chariot » en espagnol et non de « car » en anglais) ainsi que de nombreux mots souvent d'origine préhispanique.

    Culture

    Religions

    La religion catholique est la principale religion, mais les religions protestantes ont progressé dans les années 1990, et avec le début des années 2000 l'islam est apparu même s'il reste très minoritaire (1,1 % de la population en 2010).
    Fêtes et jours fériés
    DateNomRemarques
    3 févrierFête de la Vierge de SuyapaPatronne de la République
    15 septembreFête de l'Indépendance


    Sports

    wikipédia

    Commentaires

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