LE CHAR LECLERC

Char Leclerc
Image illustrative de l'article Char Leclerc
Leclerc EMAT
Caractéristiques de service
Service1993 au 501/503e RCC de Mourmelon
UtilisateursDrapeau de la France France
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
ConflitsKosovo (OTAN), Liban (ONU) et Yémen (version EAU)
Production
ConcepteurGIAT Industries
Année de conception1978-1990
ConstructeurNexter (anciennement GIAT)
Production876 exemplaires
Caractéristiques générales
Équipagetrois hommes (chef de char, pilote, opérateur en tourelle)
LongueurEMAT : 7,57 m (10,61 m avec le canon et les fûts largables)
Tropicalisé : 7,03 m (10,08 mavec le canon)
Largeur3,60 m
Hauteur3,06 m (2,53 m toit tourelle)2
Masse au combatsérie 1 : 54,5 tonnes
série 2 : 56,3 tonnes
série XXI : 57,7 tonnes3
Tropicalisé : 57 tonnes
Blindage (épaisseur/inclinaison)
TypeBlindage composite
Série XXI : Renforcé à l'aide de titane et de tungstène. Les modules couvrant les flancs de l'arrière de la tourelle comprennent une couche semi-réactive3,4.
Armement
Armement principalUn canon GIAT CN120-26/52 à âme lisse de 120 mm à chargement automatique (40 obus dont 22 préchargés)
cadence de tir jusqu'à 12 coups/min à l'arrêt.
Armement secondaireUne mitrailleuse coaxiale Browning M2 de 12,7 mm(950 coups, à 600 coups/min)
Une mitrailleuse AANF1 de 7,62 mm anti-aérienne sur la tourelle (3 000 coups)
Mobilité
MoteurEMAT : Moteur diesel SACM(maintenant Cummins Wärtsilä) V8X-1500 Hyperbar doté d’une turbine à gaz Turboméca TM-307B. Tropicalisé : Moteur Diesel MTU883 Ka-500, V12 à refroidissement liquide
Puissance1 500 ch (1 100 kW)
(à 2 500 tr/min)
TransmissionEMAT : SESM ESM5005(automatique à 5 rapports avant et 2 rapports arrière)
Tropicalisé : Renk HSWL 295 TM (automatique à 5 rapports avant et 5 rapports arrière)
Suspensionoléopneumatique débattement vertical des suspensions : 435 mm (300 mm en compression et 135 mm en détente)
Vitesse sur route71 km/h6
Puissance massique26,3 ch/t (SXXI) à 27,52 ch/t(Série 1)
Réservoir1 300 l (1 700 l avec deux fûts supplémentaires largables)
AutonomieDe 470 km7 à 550 km6 De 610 km7à 720 km6 avec deux fûts supplémentaires de 200 l chacun)

    LE CHAR LECLERC
          Proposé par Ali GADARI



Malgré une mise au point très longue, il devient l'unique char de combat principal des forces blindées françaises, permettant d'assurer la relève de l'AMX-30 B2.

    Historique

    Développement

    Le Leclerc vu de face.
    La prise de conscience au cours des années 1970, par l'armée française, des insuffisances de l’AMX-30 B2 provoqua en 1977 l’établissement d'un cahier des charges nommé EPC, pour « Engin principal de combat ». L’achat de chars étrangers, comme le M1 Abrams américain, le Leopard 2 allemand ou le Merkava israélien, fut envisagé puis rejeté. De même en 1979, un programme combiné avec l'Allemagne de l'Ouest, sur la base du Leopard 2, n’aboutit pas. Ne restait plus que la solution de la construction d’un modèle national et des études débutèrent donc en ce sens. Son développement sera très long.
    Contrairement aux autres programmes occidentaux, on misa plus sur une protection active que passive, dans le but de limiter la masse finale du véhicule. La mobilité, permettant les esquives, et le système de conduite de tir furent particulièrement soignés. En 1986, l'EPC est nommé Leclerc et l'objectif annoncé est de 1 500, remplaçant les 1 200 AMX-30 et le reliquat d'AMX-13 alors en service9. Face à la supériorité numérique des blindés du Pacte de Varsovie qui était l'adversaire de référence, un régiment de Leclerc est censé être équivalent à trois régiments de T-80ou 6 de T-72.
    Avec la fin de la guerre froide, il y a une réduction considérable du nombre de régiments de chars, passés de 17 en 1988 à 6 en 2001 et une cible à 406 chars livrés en 2002.
    En 1993, la direction générale de l'Armement tablait sur 650 chars de combat pour un budget total de 39 milliards de francs français de l'époque, hors engins de dépannage et porte-chars.
    En 2001, l'assemblée nationale estime le coût total du programme Leclerc à 5,7 milliards d'euros (37,4 milliards de francs) dont 3,85 milliards d'euros déjà votés en crédits de paiement. Le coût unitaire moyen est alors de 8 millions d'euros (52,5 millions de francs) (6 549 486,47 € pour un S2), en dépassement de 20 % par rapport aux devis initiaux, en raison des surcoûts du maître d’œuvre industriel et de la réduction de cible tandis que la cour des comptes a évalué le coût unitaire d'acquisition global du char Leclerc (en tenant compte notamment des coûts de développement, d'industrialisation, de pièces de rechange et de systèmes d'armes annexes, de munitions spécifiques, d'infrastructures, d'instruction et d'entraînement) à 15,9 millions d'euros en 2001

    Difficultés techniques

    En 2003, seulement 23 chars ont été acceptés par la DGA contre une prévision de 45. En 2004, ce furent seulement 12 chars qui furent livrés au lieu des 45 prévus.
    Ces retards résultaient non seulement des mouvements sociaux dans Giat industries mais aussi du refus par la DGA des chars livrés du fait de leurs défauts de qualité (ces derniers concernaient notamment les tourelles, dont la rotation pose des problèmes de sécurité, et le viseur caméra thermique).
    En fin d'année 2005, la série XXI (tranches 10 et 11, soit un total de 96 chars) entra en production et, au mois de septembre 2007, il ne restait plus qu'environ 8 chars à livrer fin novembre.
    Les chenilles en aluminium, appelées V2, permettaient un gain de masse de l'ordre de 800 kg sur des chenilles acier mais s'usaient vite, et commencent aujourd'hui à être remplacées par les chenilles V5 à corps en acier. Elles équipent d'ailleurs les chars de la dernière tranche T11.
    Le fonctionnement des récupérateurs de tir ne s'avère pas satisfaisant, de même que certains des épiscopes (environ 8 000 € pièce) qui présentent des défauts d'étanchéité. Ceux-ci sont fabriqués en République tchèque et en République populaire de Chine ; alors que ceux construits en Chine ont passé les tests de contrôle avec succès, les épiscopes tchèques posent un problème.
    La disponibilité du Leclerc était inférieure à 40 % en 2005 contre 60 % en 2004.
    En 2013, la disponibilité redevient proche des 60 % sur les 254 chars que possède encore l'Armée de terre et qui ont un âge moyen de neuf ans. Le coût unitaire du maintien en condition opérationnelle est de € par char. Le nombre de chars en service était de 226 en 2014 et de 241 en 2015 avec un taux de disponibilité de 65 % à cette date
    En 2016, le taux de disponibilité est passé à 61% sur 241 chars Leclerc en service, seulement 147 chars sont disponibles. Pour un maintien en condition opérationnelle de 20 000 € par mois environ .

    Vente aux Émirats arabes unis

    En 1993, un contrat de vente de blindés lourds Leclerc est conclu avec les Émirats arabes unis. Il prévoyait la livraison de 388 chars de bataille, deux chars-école et 46 dépanneurs ainsi que les munitions, les pièces de rechange et les moyens d'instruction liés au Leclerc à partir de 1994, pour un montant de 3,2 milliards de dollars.
    Afin d'obtenir ce marché, le prix du char Leclerc fut calculé au plus juste tandis que son coût de fabrication unitaire augmentait. En 2000, un problème de mise à niveau des chars provoque l'ajournement des livraisons, le temps pour les deux parties de trouver un accord permettant de reprendre les livraisons le plus vite possible. Le problème venait de la mise à niveau des premiers chars, devant être livrés au standard de la dernière tranche. Giat Industries déploya une forte délégation de deux-cent personnes environ chargées de la remise à niveau des chars. La livraison des 388 chars se termina fin 2003.
    Un problème presque identique frappa la livraison des chars de dépannage DNG/DCL pour le même pays. Il fallut remettre tous les chars déjà livrés en conformité avec la dernière évolution du dépanneur (dépanneur nouvelle génération ARV, pour Armored Recovery Vehicle) ; les livraisons furent stoppées alors qu'il restait dix-huit exemplaires à livrer. Le problème résolu, les livraisons reprirent début 2007 et se soldèrent par la livraison des derniers ARV dans le courant du troisième trimestre 2008.
    Le contrat émirati constitua un apport de charge considérable pour l'entreprise au cours des dernières années. À titre d'exemple, en 2001, l'exécution de ce contrat représentait environ 25 % de l'activité globale productive de Giat Industries. Cependant, son exécution a conduit à des pertes considérables pour l'entreprise, estimées à plus de 1,3 milliard d'euros en 2000.
    Ce contrat a connu un aléa supplémentaire. La négociation, imposée en dollars par les E.A.U., plutôt qu'en francs français, a ajouté du poids à la note finale (l'entreprise « paye » en francs puis en euro, mais est payée, à livraison, en dollars, les fluctuations de ce dernier changeant du tout au tout le rapport pertes/bénéfices final). Un plan d'acomptes favorable avait permis à Giat de dégager des réserves de trésorerie. Mais ces sommes ont fait l'objet de prises de risques inconsidérées qui ont entraîné des pertes de change d'un montant de 150 millions d'euros.
    Son prix est d'environ 9 millions d'euros.

    Caractéristiques

    Un char Leclerc en action.

    Description

    Le Leclerc est un char assez classique dans son agencement général, il présente cependant des innovations technologiques lui permettant de rester comparativement plus petit et plus maniable par rapport à ses principaux concurrents.

    Suspension

    Tout d'abord, il met en œuvre une suspension oléopneumatique (azote/huile) de moindre masse et volume par rapport aux barres de torsion classiques et évite d’avoir recours à un stabilisateur très perfectionné pour l’armement. Dans le même but, les galets et les chenilles sont en aluminium, ces dernières possédant en outre un revêtement en caoutchouc vulcanisé qui réduit les frottements et le bruit. Ces chenilles demandent un suivi quotidien en temps de paix, le caoutchouc étant présent pour préserver les routes empruntées.

    Motorisation

    La motorisation est fournie par un moteur extrêmement novateur mais capricieux et difficile à mettre au point, le V8X-1500 hyperbar de 16,4 L à 8-cylindres en V turbocompressé. Il intègre une turbine à gaz chargée du rôle du turbo pour disposer de l'air comprimé (donc du couple) tout de suite et éventuellement le système électrique quand le moteur est arrêté (9 kW). Cette combinaison permet de fortes accélérations pour un char puisqu'il peut accélérer de 0 à 32 km/h en 5 s, d'autant que le moteur diesel est presque aussi silencieux qu’une turbine.
    Les problèmes subis par les premiers Leclerc sont venus de la gestion électronique de ce moteur, entre autres de capteurs, mais ils semblent résolus dorénavant. L'échappement des gaz se fait sur l'arrière gauche du châssis, via une manche à air coudée à 90°. La transmission automatique18 de 1 100 kW possède cinq rapports avant et deux arrière. Le freinage est très puissant grâce à un ralentisseur hydrodynamique intégré à la boîte de vitesses et des freins à disque carbone sur les barbotins, auxquels s’ajoute un frein de parc mécanique. Les réservoirs ont une capacité de 1 240 L et sont utilisés comme éléments de protection du char. Un système de ravitaillement à haute pression (350 L/min) permet leur remplissage en moins de 4 min. Deux bidons supplémentaires de 200 L, largables en urgence, sont montés à l’arrière de la caisse, ils ne peuvent être utilisés au combat car ils limitent le débattement de la tourelle. Le char peut être ravitaillé sur le terrain par camion citerne tels le Scania CCP10qui peut faire le plein de quatre Leclerc avec moteurs tournants en moins de 7 min.

    Installation de l'équipage

    Le viseur-chef du Leclerc.
    Le pilote prend place à l’avant gauche de la caisse par une petite trappe difficile d’accès car placée juste au-dessous de la mitrailleuse coaxiale. Il dispose de trois épiscopes (deux latéraux avec dégivrage et un central, tous équipés de lave-glace). L'épiscope central est équipé d'un intensificateur de lumière (IL) autorisant le pilotage nocturne. Le char se manœuvre par le biais d'un volant central accompagné, à sa droite, d'un levier de vitesse permettant la gestion de la boîte de vitesses automatique et, à sa gauche, de divers indicateurs tels que la vitesse du char, le régime moteur, sa température ou encore le carburant restant. Le pilote dispose sur l’épiscope central d'un indicateur de position de la tourelle, et pour plus de précision d’un petit miroir braqué sur la partie numérotée du puits de celle-ci, lui permettant de tenir compte de la position du canon lors du déplacement. À la droite du pilote, se trouve un barillet contenant dix-huit obus et des réservoirs de carburant.
    Poste et console du tireur du Leclerc.
    Grâce à l'emploi d'un chargeur automatique, la tourelle est remarquablement petite. Sa surface avant est de 1,6 m2, soit 0,5 m2 de moins que le Leopard 2. À l’arrière de celle-ci se trouve le chargeur automatique à chaîne ; le char Type 90 japonais utilise un système de chargement automatique similaire. Le chargeur automatique pèse 500 kget embarque vingt-deux obus, rechargeable par une trappe sur l’arrière du toit ou par une trappe interne derrière le tireur. L'opération peut être réalisée en 8 min seulement.
    Le chef de char est sur la gauche du canon et le tireur sur la droite. Tous les deux disposent du même palonnier de commande électrique, leur permettant de pointer et tirer avec les armes de bord. On trouve huit boutons sur le palonnier. Le Viseur du Tireur Intégré (VTI) possède un grossissement en voie jour de x3,3 en grand champ, un de x10 en petit champ et une voie nuit avec la caméra thermique. Il a des grossissements x3 et x10 (et x6, x20 en fonction zoom). Le chef de char dispose en plus d'un viseur indépendant avec, lui aussi, deux voies de jour x2,5 et x10 ; nuit x2,5 et huit épiscopes disposés autour de son écoutille, lui permettant le repérage des objectifs.

    Armement

    L'Arme automatique modèle F1 (version modernisée de l'AA-52chambrée pour la 7,62 OTAN) montée sur une tourelle de char Leclerc.
    Le canon embarqué est un CN120-26 fabriqué par le Giat. De calibre 120 mm à âme lisse et d'une longueur de 52 calibres, il est chambré pour tirer les munitions standards de l'OTAN à douilles combustibles. La masse totale du canon est de 3,5 t.
    Les munitions normales antichars sont :
    • l'obus flèche (OFL) LKE1 développé conjointement avec l'Allemagne (désignation allemande DM43), qui est tiré à la vitesse de 1 790 m/s ;
    • l'obus explosif à charge creuse (OECC) à vitesse initiale de 1 100 m/s ;
    • l'obus-flèche à pénétrateur à uranium appauvri OFL 120 F2 120 mm APFSDS (Armor-Piercing Fin-Stabilized Discarding Sabot). Ce projectile a été spécialement fabriqué pour les chars Leclerc par Nexter par usinage de l'uranium à la SICN d'Annecy, filiale à 100 % d'Areva.
    Depuis 2011, des munitions plus diversifiés sont en service
    • l’obus explosif (EXPL) de 120 mm de 16 kg, dont 3 kg d’explosif, disponible depuis 2011, projette un souffle puissant et plusieurs milliers d’éclats lui donnant une capacité anti-personnel, anti-infrastructure et anti-blindé léger ;
    • l’obus à effet canalisé (OEFC) de 120 mm a été développé pour la zone urbaine et le tir à courte distance ; il a été livré en 2013. Ce projectile libère à la sortie du canon, lors du tir, 1 100 billes de tungstèneà 1 410 m/s. Il est efficace jusqu’à 400 m ;
    • l'obus 120 mm HE M3M programmable tri-mode est en cours d’étude en 2016. Il permettra d’avoir l’effet d’un obus explosif et, selon le mode retenu par le tireur : un déclenchement à l’impact, un déclenchement avec retard (pénétration d’une construction avant d’exploser pour un effet anti-infrastructure), un déclenchement de type « airburst » (explosion en vol aux abords de la cible).
    L'armement est complété par une mitrailleuse coaxiale Browning M2 de 12,7 mm et une mitrailleuse de 7,62 mm sur la tourelle pour l’autodéfense antiaérienne. Le blindage est du type semi-modulaire comme sur le Leopard 2 allemand.

    Variantes

    Versions EMAT

    Un des vingt chars de dépannage DNG/DCL français.
    Les chars destinés à l'armée française (nommés parfois Leclerc EMAT, pour « État-major de l'armée de terre », par comparaison aux Leclerc « EAU ») sont répartis en séries, puis en tranches. La première série (S1) est divisée en cinq tranches. La tranche 1 date de 1991 (deux chars) et 1992 (deux chars) et comprend quatre exemplaires dont le premier fut remis à la DGA le , tous utilisés par GIAT pour des études. La seconde tranche est constituée de treize exemplaires livrés entre 1993 et 1994, utilisés au 503e régiment de chars de combat de Mourmelon et aujourd'hui démantelés. La troisième tranche, livrée à partir de 1994, est aujourd'hui démantelée ; quelques chars furent transformés en MARS (Moyen Adapté de Remorquage Spécifique) mais eux aussi sont retirés du service pour être remplacés par des MARS de la série 2 afin d'uniformiser le niveau de maintenance entre tous les chars. La quatrième tranche dispose d'un moteur fiabilisé abaissant le régime moteur de ralenti de 1 100 tr/min à 900 tr/min. La cinquième et dernière tranche de la première série ajoute des blindages latéraux et améliore la commande de la tourelle.
    La deuxième série (S2) comprend quatre tranches. La tranche no 6 intègre un climatiseur, tandis que la septième tranche intègre un système transmission de données avec le commandement et améliore le viseur du chef de char. La huitième tranche porte la modernisation de l'électronique. La neuvième tranche intègre un viseur tireur avec caméra thermique Iris (auparavant ATHOS).
    La troisième et dernière série (SXXI) ne comprend que deux tranches. La dixième qui apporte de nouveaux modules de blindage, un viseur chef intégrant une caméra thermique et un télémètre laser, et la onzième et dernière tranche qui lance l'installation du système de gestion du champ de bataille ICONE.

    Standard F1 ou Leclerc XLR

    Le standard F1 ou Leclerc XLR comprend une mise à jour matérielle pour, selon les prévisions de mai 2016, 200 chars Leclerc et 18 chars de dépannage DNG/DCL entre 2020 et 2028 destiné à les intégrer au programme « Scorpion » de l'armée de terre dans le cadre d'un contrat d’un montant de 330 M€ attribué en mars 2015 à Nexter Systems. Il était prévu, à l'origine, 254 chars d'ici 2018.
    Des kits de blindage adaptés aux diverses menaces en combat urbain sont prévus, similaire au programme AZUR, avec en autre un brouilleur d'engin explosif improvisé. Un tourelleau téléopéré T2 identique à celle du Jaguar. Celle-ci, développée par Renault Trucks Defense, comprendra une mitrailleuse de 7,62 mm. Plus encore, le système d’arme subira une refonte complète, avec la mise à jour des principaux calculateurs systèmes, l’ajout de la navigation inertielle et du GPS, et de nouvelles interfaces hommes-machines similaires à l'Engin blindé de reconnaissance et de combat Jaguar pour le chef de char et le tireur.
    La maintenance générale du Leclerc est repensée. Un outil de maintenance préventive permettra de donner des échéances à l’équipage avant la prochaine révision. Grâce aux nouveaux écrans des postes chef et tireur, ces derniers ne nécessiteront qu’une mise à jour du logiciel au lieu du remplacement des systèmes en cas d’ajouts futurs de nouvelles fonctionnalités. L’équipage disposera d’un nouvel enregistrement de données et de la documentation électronique embarquée.
    Le DCL intégrera aussi la bulle Scorpion et recevra un blindage arrière et un tourelleau SCORPION T1 avec une mitrailleuse de 12,7 mm.

    Version EAU

    Leclerc des Émirats arabes unis en exposition en 2005.
    Il s'agit de la version dite « tropicalisée » (appelée originellement TROP) destinée aux Émirats arabes unis. L'armée de terre émirienne dispose de 388 chars Leclerc ainsi que de 46 chars de dépannage DNG/DCL, le premier engin ayant été livré en novembre 1994.
    La version « tropicalisée » possède quelques différences par rapport à la version EMAT :
    • L'EuroPowerPack comprenant :
      • Un moteur Diesel MTU 883 Ka 500 à refroidissement liquide, développant 1 500 ch pour une cylindrée de 27,3 litres.
      • Une transmission Renk HSWL 295 TM avec cinq vitesses avant et deux arrière.
    • Groupe auxiliaire de puissance (GAP) diesel installé dans un caisson blindé à l'arrière droit du châssis.
    • Aucune possibilité de passage de gué profond en submersion.
    • Système d'arme ATO (Arme de TOit ou Armement TéléOpéré) monté derrière la trappe du tireur, il comprend une mitrailleuse MAG58 asservie au viseur du chef de char.
    • VCH (Viseur CHef) HL-70 remplacé par un HL-80 possédant une caméra thermique Alis.
    • Système de gestion du champ de bataille LBMS (Leclerc Battlefield Management System), son écran n'est pas tactile comme sur le système ICONE monté sur les Leclerc EMAT. Le système de commandement FINDERS est un dérivé du LBMS.
    • Téléphone pour communiquer avec l'infanterie monté sur le caisson abritant le GAP.
    • Climatisation mécanique située en châssis avec prise de force directement sur la boite de vitesses.
    • Le châssis du char est protégé sur les deux tiers de la longueur par six pré-blindages latéraux au lieu de trois.
    • Protection sur les phares avant.
    • Deux maillons de chenille supplémentaires fixés sur le glacis.
    • Cinq paniers de rangements fixé à la nuque de la tourelle.

    AZUR

    Le kit « Action en Zone Urbaine » (AZUR) est une série d'équipements développé en 2004 pour le char Leclerc à la suite d'une demande de la STAT. Il permet d’optimiser son utilisation en combat urbain tout en améliorant l'appui des unités au sol. Le kit AZUR a fait sa première apparition sur un Leclerc de série 2 du 1/11e cuirassiers de Carpiagne (devenu 4e régiment de dragons en 2009) à Eurosatory en juin 2006. Un kit AZUR a été aussi développé pour le VAB.
    En 2011, la société française Nexter a annoncé avoir reçu une commande des forces armées des Émirats arabes unis par l'intermédiaire de la société émirienne International Golden Group, pour la livraison d'un kit de protection AZUR pour leurs chars Leclerc tropicalisés.
    Le kit comprend :
    • un système d'arme télé-opéré ATO (Arme de TOit ou Armement TéléOpéré), il est déjà présent sur la variante tropicalisée du char Leclerc. Ce système télé-opéré est monté derrière la trappe du tireur, il comprend une mitrailleuse AANF1 pointée à distance via sa propre caméra à deux voies (jour/nuit) ou encore par l'intermédiaire du viseur panoramique du chef de char (VCH).
    • un mât optronique permettant une observation panoramique des abords immédiats du char
    • ajout d'un système de signalisation pour l'identification mutuelle des différents véhicules.
    • le train de roulement est protégé par un blindage réactif pour contrer les menaces type roquettes anti-char d'infanterie.
    • le compartiment moteur est entouré par des grilles anti-RPG.
    • protection des accès de conditionnement du moteur (au niveau de la prise d'air et d'échappement) et de la climatisation contre les liquides enflammés à l'aide de trois plaques dont deux relevables fixées sur les paniers à l'arrière de la tourelle.
    • quatre casiers largables multi-usages (compatible avec le VAB, le VBL et VBCI) à la place des réservoirs supplémentaires largables, ils permettent de transporter du ravitaillement tels que des boîtes à munitions, jerricans d'eau ou encore une civière pliante
    • capacité de communication sans-fil jusqu'à 200 m avec de un à trois fantassins débarqués.
    • une interface électrique pour matériels civils.
    • capacité d'emport de 2 x 9 pots lanceurs de grenades de 80 mm Galix NL ou ALR à commande différentielle par zone.
    • un avertisseur sonore de recul.

    Autres variantes

    • Char de dépannage DNG/DCL : version dépanneur équipée de tous les moyens nécessaires au dépannage d'urgence des chars (grue de 30 t, treuil, groupe électrogène, barres de remorquage…) et armé d'une mitrailleuse de 12,7 mm montée sur la circulaire bouclier du chef de char.
    • MARS (Moyen Adapté de Remorquage et de Soutien) : il s’agit pour la plupart des Leclerc possédant des défauts de fabrication de la tranche 1 et des quelques-uns de la tranche 2. Ils ont été transformés en char de dépannage, le canon, les optiques ainsi que les systèmes de conduite de tir ont été retirés, le MARS pèse 50 tonnes. La conception et les transformations du premier MARS ont été réalisées par la section technique de marque du détachement de Gien de la 12e Bsmat au cours de l'hiver 2001-2002.

    Variantes non développées

    • Leclerc 140 T4 : réponse française au prototype allemand KWS III et au démonstrateur américain CATTB. La tourelle a été allongée pour abriter un imposant canon à âme lisse de 140 mm utilisant des projectiles en deux parties. D'un poids de 60 tonnes, il emporte 31 obus, un prototype de tourelle fut construit, le canon de 140 mm fut fabriqué par l'établissement d’Études et de Fabrication d'Armement de Bourges (EFAB, aujourd'hui Nexter Centre de Bourges).
    • Leclerc Crotale : châssis équipé d'une batterie de huit missiles Crotale, il était destiné à protéger les colonnes de blindés des attaques aériennes.
    • Leclerc PTG (Poseur de Travure du Génie) : variante char-porte-pont du char Leclerc, il était conçu pour poser un pont de 26 m. Aucun prototype n’a été construit.
    • Leclerc EPG (Engin Principal du Génie) : développé par le GIAT dès 1994, un prototype est terminé en 2001. Il est basé sur le Leclerc DNG (châssis et casemate), la grue est remplacée par une pelle mécanique qui peut être remplacée par une pince ou un crochet et il est possible de monter une charrue ou un lame bulldozer. La plage arrière au-dessus du compartiment moteur est équipée de rails pouvant accueillir deux coffres abritant deux systèmes MICLIC (Mine Clearing Line Charge) ou encore une plateforme lance-mines antichars Minotaur.
    • XL-T40 : char Leclerc spécialisé dans les missions de reconnaissance et les conflits asymétriques. Il est équipé d'une tourelle T40 pesant 5,5 tonnes, armée d'un canon CTA de 40 mm à munition télescopée. Équipé du kit de combat urbain AZUR et du système de protection actif Shark (version française du système allemand AMAP-ADS). Le poids affiché était de 43 tonnes.

    Production

    Un Leclerc en manœuvre.

    Prototypes

    En 1986, sortait des ateliers de Satory le mulet système complet (MSC), qui représentait ce que serait le futur char de série. Six prototypes nommés Ares, Bayard, Carnot, Duroc, Estienne et Foch furent produits, dans les ateliers de l'AMX-APX à Satory (berceau des blindés français) pour 4 (Ares, Bayard, Carnot, Estienne) d'entre eux, et pour les deux autres à l'ARE (Atelier de construction de Roanne) d'où sont sortis tous les chars français depuis l'AMX 13jusqu'au VBCI aujourd'hui.

    Production pour l'armée française

    Première série

    En 1990, la production de série débuta avec les quatre exemplaires de la tranche 1 qui furent utilisés principalement lors de tests comparatifs avec du matériel étranger. Puis les 13 de la tranche 2 et ceux de la tranche 3 furent livrés. Ils amélioraient, respectivement, le dessin de la tourelle et le blindage de la caisse. Même si le char était reconnu comme ayant un potentiel certain, ces premières séries mirent en évidence plusieurs défauts de jeunesse, en particulier au niveau du moteur et de la suspension. Ces lots furent rapidement retirés du service actif et convertis à d'autres tâches.
    Les tranches T4 et T5 éliminent les problèmes récurrents de moteur et, après une remise à niveau dite RT5, à la fin des années 1990, ils restèrent en service en tant que « Série 1 OPS ».

    Deuxième série

    La production de la deuxième série débuta avec la tranche 6 (série 2.1 ou S2.1), similaire au RT5 mais avec un système de climatisation électrique monté à l'arrière droit de la tourelle. Puis la tranche 7 (S2.2) introduisit un système de transmission de données au véhicule de commandement, un VAB, ce qui permit une vision instantanée de l'état des chars et des cibles repérées. Cette tranche améliorait aussi le viseur du chef de char qui avait tendance à se dé-calibrer. La tranche 8 (S2.3) constitua une remise au goût du jour des équipements électroniques. Enfin, la tranche 9 (S2.4) remplaça la caméra thermique Athos (SAGEM-Thales TRT Défense) du viseur tireur par une caméra thermique SAGEM IRIS qui permettait des acquisitions d’objectifs à de plus grandes distances.
    Il a été décidé de moderniser toutes les tranches précédant le standard tranche 9 sous la désignation de « Série 2 OPS » à partir de 2005, au moins pour la deuxième série.

    Troisième série

    À Eurosatory, en 2004, la tranche 10 fut présentée. Elle est équipée d'un nouveau viseur chef équipé d'un télémètre laser et d'une caméra thermique IRIS ainsi que d'un nouveau blindage. Elle constitue le début de la troisième série (SXXI) et une production de 96 exemplaires. À partir de 2007, tous les SXXI sont portés au standard de la tranche 11. Ils sont équipés du système de gestion du champ de bataille ICONE (qui équipe aussi les chars de la série 2 depuis 2009). En 2004, le taux de disponibilité opérationnelle était de 60 %.
    Le programme Leclerc s'est achevé avec la livraison des 14 derniers chars en 2007. Au total, 406 chars ont été livrés à l'armée de terre mais les premières séries ont été retirées du service, le matériel n'étant plus opérationnel. 406 chars Leclerc, 2 DNG (appellation de l'époque) prélevés sur la chaine de montage des engins destinés aux Émirats arabes unis afin d'être livrés au plus vite à l'EMAT pour le besoin de l'OPEX au Kosovo et 18 chars de dépannage DCL ont été livrés à l'armée française.

    Dotation des armées

    En 2010, le nombre de chars en dotation dans les forces s'élève à 254, (158 série 2 et 96 série 2.1) dont 240 chars projetables destinés à remplir le contrat opérationnel avec quatre régiments de 54 Leclerc. Plus 18 DCL2 DNG et 9 MARS (« Moyen adapté de remorquage spécifique ») qui sont une conversion de chars Leclerc en char de remorquage pour combler le besoin de chars de dépannage).
    Près de 150 chars ont été placés en « parc de gestion » et le budget de fonctionnement ne permet d'entretenir que 42 chars. Des rumeurs évoquaient ainsi la volonté de la France de vendre d'occasion une partie de son parc de Leclerc. Dans ce cadre, la France a proposé à la vente une trentaine de Leclerc à la Colombiemais sans suite. Avec les dernières livraisons intervenues en 2007, le parc de chars de dépannage DCL (Dépanneur Char Leclerc) s'établit à 20 engins (18 DCL et 2 DNG) qui sont répartis à raison de 4 par régiment.
    Les régiments de chars, qui étaient jusqu'en 2009 à 80 chars (RC80), font place, dans le cadre de la réforme des armées, à un régiment à 54 chars, et l'appellation RC (nombre de chars par régiment) disparaît au profit de appellation RC Leclerc, le reste étant réparti entre l'ESAM, le 1er RCA, l'EAABC et la DGA et un exemplaire chez Nexter.

    Plan de modernisation

    Fin 2017, Nexter annonce la modernisation de 200 chars Leclerc de l'armée Française et des 18 chars de dépannage (DLC). Les livraisons de ces matériels doit intervenir entre 2020 et 2028 pour leur permettre de maintenir leur capacité opérationnelle au-delà de 204034 pour un budget d'environ 330 millions d'euros.

    Production pour l’armée des Émirats arabes unis

    L’armée des Émirats arabes unis a reçu 388 chars (livrés jusqu'en 2003), 2 chars-école ainsi que 46 chars de dépannage ARV (Armoured Recovery Vehicle) avec peu de différences sur leurs homologues de l'armée française.

    Total de production

    La production a porté sur un total de 862 chars produits en série. À cela il faut rajouter :
    • deux prototypes visibles au Musée des blindés de Saumur, le prototype no 4 Duroc dans la salle France et le prototype no 6 FOCH à l'entrée du musée.
    • trois prototypes DNG (Dépanneur Nouvelle Génération) dont un servira aux essais du système de déminage K2D et sera plus tard reconfiguré en prototype EPG (Engin Principal du Génie) qui ne verra jamais le jour, il a rejoint le musée des blindés de Saumur.
    • cinq prototypes export et de validation d'évolutions constructeur pour les Émirats arabes unis qui sont conservés à Satory pour l'un des 5 chars, 3 autres à Roanne chez Nexter et un des cinq châssis a été cédé à un collectionneur privé de la région troyenne.
    Le total de véhicules produits est donc de 876 véhicules.

    Utilisateurs

    Pays utilisateurs du Leclerc :
    •      Pays utilisateurs actuels
    •      Ancien pays utilisateur

    Utilisateurs et évolutions

    En 862 chars Leclerc étaient en service :
    • Drapeau de la France France : 406 chars de combat et 20 chars de dépannageLe livre blanc sur la Défense publié en 2013 prévoit, qu'à l'horizon 2025, le nombre de chars lourds aura été ramené à 200. À partir de 2020, un programme lancé en  portant sur l'amélioration des blindages et du système de liaison, amènera ces 200 chars au standard « Leclerc Rénové » pour un coût d'environ 330 M€. Leur durée de vie sera ainsi prolongée jusqu'aux environs de 2040
    • Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis : 388 chars de combat, 46 chars de dépannage et 2 chars-école.

    Échecs

    Drapeau de la Colombie Colombie 
    En 2010, la France a proposé à la Colombie entre 30 et 40 chars d'occasion mais la Colombie n'a jamais donné suite.
    Drapeau du Qatar Qatar 
    En 2011, la France est en pourparlers avec le pays pour la vente de plusieurs dizaines de véhicules d'occasion Mais en avril 2013, le Qatar annonce sa décision d'acheter soixante-deux chars d'assaut allemands Leopard 2 ainsi que vingt-quatre obusiers blindés PzH 2000
    Drapeau de la Suède Suède 
    Au cours du projet de remplacement du char de combat suédois, qui débouchera sur le Stridsvagn 122, les autorités militaires évaluent quatorze types de blindés en 1991. Ils retiennent en novembre 1991 quatre propositions, le Challenger 2 (Défense Vickers, Royaume-Uni), le Leclerc (GIAT, France), le Leopard 2 « amélioré » (Krauss-Maffei, Allemagne) et le M1A2 Abrams (General Dynamics, États-Unis). À la suite de divers problèmes, le char Challenger ne peut participer aux évaluations, les trois autres concurrents restant en lice. La période d'évaluation est fixée entre janvier et juin 1993 et la firme GIAT livre juste à temps par avion deux Leclerc de première série (S1). 151 types de tests et d'essais sont réalisés. Les chars Leclerc se démarquent par une grande capacité d'accélération, mais démontrent un état d'immaturité patent, de nombreux points techniques restant à finaliser. Le char Leopard 2 sera choisi à l'issue de ce concours.

    Engagements

    Les premiers Leclerc ont été livrés en 1992, après la guerre du Golfe de 1991, et n'ont réellement connu le combat qu'en 2015, dans le cadre de l'opération Restaurer l'espoir.

    Kosovo

    Quinze chars Leclerc de l'armée française et quinze des Émirats arabes unis ont été déployés au Kosovo de 1999 à 2002 dans le contexte de la force de maintien de la paix de l'OTAN.

    Liban

    En , treize Leclerc et un dépanneur de char Leclerc (DCL) ont été déployés au Sud-Liban pour la mission de maintien de la paix avec la FINUL. C'est le 6-12-RC d'Olivet (Loiret) qui assure le premier mandat. Le 501-503-RCC de Mourmelon-le-Grand (Marne) a assuré la relève cinq mois plus tard, et en , c'est le tour du 4e régiment de dragons. Le , les Leclerc ont quitté le théâtre d'opération libanais pour retourner en France.

    Pologne

    En , autre entraînement à l'étranger, un escadron blindé à quatre pelotons (au sein d'un SGTIA blindé) provenant du 12e régiment de cuirassiers d’Orléans soit 15 chars est déployé au nord-est de la Pologne au camp de Drawsko Pomorskie dans le cadre du renforcement de la coopération franco-polonaise et également pour participer à l’exercice PUMA 15

    Yémen

    Les Émirats ont donc déployé des chars Leclerc au Yémen dans le cadre de l'opération Restaurer l'espoir, menée avec la coalition saoudienne opérant dans ce pays à partir de fin juillet, début . Il s'agit de leur premier engagement au combat
    Deux bataillons blindés, soit entre 70 et 80 chars, sont engagés dont 15 équipés du kit AZUR. Mi-, trois d'entre eux auraient été touchés par les milices houthies : deux par des mines ou des engins explosif improvisé, ce qui a endommagé le train de roulement sans détruire le char, et un autre par un tir de lance-roquettes que le système de grille protectrice semble avoir stoppé Un quatrième a été atteint par un missile qui, touchant le volet pilote, a tué celui-ci et blessé le chef de char, le char étant réparable.

    wikipédia

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