DJANGO REINARDT









                   DJANGO REINARDT
                                                      Proposé par Ali GADARI



Jean Reinhardt, plus connu sous le nom de Django Reinhardt, est un guitariste de jazzfrançais né le  à Liberchies — aujourd'hui une section de la commune de Pont-à-Celles — en Belgique et mort le  à Samois-sur-Seine. Son style de jeu et de composition a ensuite été suivi d'adeptes, donnant naissance à un style de jazz à part entière, le jazz manouche.
Issu d’une famille sinté et communément appelée en France « manouche », il est encore aujourd’hui un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz. Gravement blessé dans l'incendie de sa roulotte, il garde toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main gauche qui l'obligent à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes des générations suivantes poussent l'idolâtrie jusqu'à s'entraver les doigts pour reproduire son infirmité et sa techniqu.
Plusieurs de ses descendants sont devenus guitaristes : Lousson Reinhardt (en), son fils aîné issu d'un premier mariage (1929-1992), Babik Reinhardt, son second fils (1944-2001), et David Reinhardt, son petit-fils (fils de Babik). Également, Levis Adel-Baumgartner descendant de Lousson.

Biographie

Jean Reinhardt naît dans une roulotte stationnant à Liberchies, en Belgique, où il est déclaré, selon son acte de naissance« fils de Jean-Baptiste Reinhart […] et de Laurence Reinhart »originaire d'Alsace. Son père, Jean-Baptiste Eugène Weiss, violoniste et pianiste ambulant de son état, ne signe pas de son vrai nom le certificat de naissance afin d'échapper à la conscription militaire française, Django portera donc le nom de sa mère. L’enfant fait partie d’une famille de Sinté nomades habitués à traverser l’Europe de part en part. Il est principalement élevé par sa mère Laurence dite « Négros » et passe donc sa jeunesse à voyager en France, en Italie ou en Algérie pour fuir la Première Guerre mondiale avant que sa famille ne se fixe finalement à Paris, d’abord sur les fortif’, la Zone mal famée jouxtant la porte de Choisy, puis à la porte d'Italie. Personne ne sait d'où lui vient son prénom Django qui signifie « je réveille ».
Django apprend la musique avec le violon. La rencontre avec le banjo-guitare de son oncle à l’âge de douze ans est décisive. Fasciné par l’instrument, le jeune Django n’a dès lors de cesse de s’écorcher les doigts sur ses cordes oxydées. Il fait son apprentissage en observant avec attention les musiciens de passage au campement, et acquiert bientôt une dextérité hors du commun. Il se mettra, avec le même bonheur, au violon et finalement à la guitare. Il débute dans l'orchestre familial que son père musicien (jouant du piano et du cymbalum) dirige.
Vers l’âge de douze ou treize ans, il joue du banjo-guitare dans les cours d'immeuble, dans la rue puis dans les cabarets et bals de Paris, ainsi que dans les demeures des gens aisés, tout en continuant de jouer surtout pour son propre plaisir. Il est repéré par l'accordéoniste de bal Vetese Guerino qui le convainc de l'accompagner. La réputation du jeune virtuose se répand chez les amateurs de musique et, en 1928, l'accordéoniste Jean Vaissade permet à Django d’enregistrer son premier disqueL’adolescent ne sachant ni lire ni écrire, même pas son propre nom, les étiquettes portent la mention « Jiango Renard, banjoïste ».

Un destin tumultueux

La même année, le chef d’orchestre Jack Hylton, impressionné par la virtuosité de Django, lui propose de l’engager dans sa formation de musique populaire, pour l'empire de Paris engagé par Émile Audiffred, il enregistre par le même biais pour le clown Grock également compositeur et Jean Rodor. Jack Hylton doit se produire à Londres, Mais le destin contrecarre ce projet : juste avant le départ du groupe, le , à Saint-Ouen, banlieue nord de Paris (près de la rue des Rosiers), un incendie se déclare dans la roulotte où le musicien vit en compagnie de sa première femme, Bella Baumgartner1 Les fleurs en celluloïd — matière très inflammable — que celle-ci vend s’enflamment au contact d’une bougie renversée, détruisant la caravane et blessant assez gravement ses deux occupants
Django est sérieusement atteint à la jambe droite et à la main gauche. Celle-ci cicatrisant très difficilement, il reste près de 18 mois à l’hôpital, où les médecins pronostiquent des séquelles qui l'empêcheraient de rejouer du banjo. On doit finalement cicatriser la blessure au nitrate d'argent. Django a perdu l’usage de deux doigts et sa main est paralysée14,15, mais il s’obstine néanmoins, et, après six mois de travail sans relâche, il développe une technique nouvelle sur la guitare que son frère Joseph, alias « Nin-Nin », lui a apportée en guise d’outil de rééducation, le banjo étant trop sonore pour continuer à le jouer à l'hôpital.
Au printemps 1930, alors que Django est toujours soigné à l’Hôpital Saint-Louis, une commission de contrôle militaire vient juger sur place de son état de santé : le musicien, âgé de 20 ans et devant donc accomplir son service militaire, n’a répondu à aucune lettre de convocation depuis deux ans. Mais ses blessures lui permettent d’être rapidement exempté.

Le Hot Club de France : gloire dans un monde en guerre

Django Reinhardt et Stéphane Grappelli
À sa sortie d’hôpital en 1930, Django Reinhardt a développé une toute nouvelle technique guitaristique, d’autant plus exceptionnelle qu’elle n’emploie que deux doigts de la main gauche (index et majeur) pour les solos. Pour la rythmique, il parvient néanmoins à plaquer des accords en utilisant son pouce et en contorsionnant son annulaire et son auriculaire ankylosés. Il découvre qu’entre-temps, la guitare a gagné sa place au sein des orchestres de jazz, cette nouvelle musique venue des États-Unis. Les premiers contacts de Django avec la musique de Duke EllingtonJoe VenutiEddie Lang ou Louis Armstrong sont un grand choc, et le jeune guitariste décide de consacrer son existence à la pratique du jazz. C'est Émile Savitry qui les lui fait découvrir en 1931 sur la Côte d'Azur, en lui faisant écouter les disques. Django joue au Coq hardi de Toulon puis au Lido et au Palm Beach de Cannes avant de rentrer à Paris où il joue à La Boîte à Matelots, et fréquente les jazzmen Stéphane Mougin, André EkyanAlix Combelle à La Croix du Sud.
En 1931, il joue dans l’orchestre du club la « Croix du Sud », dirigé par André Ekyan, au côté de Alix Combelle et Stéphane Grappelli. À cette époque, il lui arrive également de jouer avec l'accordéoniste d'origine italienne Vetese Guerino, l'un des as de l'âge d'or du musetteet les frères Baro et Matelo Ferret19.
Avec Stéphane Grappelli, ils fondent en 1934, grâce à Louis Vola, le Quintette du Hot Club de France. Le groupe comprend également le frère de Django, Joseph, alias « Nin-nin », ainsi que Roger Chaput à la guitare et Louis Vola à la contrebasse. Les cinq musiciens inventent une musique innovante qui remporte un grand succès. Les années suivantes, ils enregistrent de nombreux disques et jouent dans toute l’Europe avec l'aide de leurs impresario Audiffred et Marouanie. On les retrouve aux côtés des plus grands musiciens de l’époque, tels que Coleman HawkinsBenny Carter ou Rex Stewart. Ces derniers tentent à plusieurs reprises de prendre en défaut la technique instrumentale et les connaissances musicales de Django dans des défis musicaux, tels qu’il s’en pratiquait fréquemment à l’époque, mais le guitariste gagne leur respect en se révélant, malgré son incapacité à lire la musique et son apprentissage quasiment autodidacte, d’une maîtrise à toute épreuve. C’est ce talent qui a convaincu le chanteur Jean Sablon qui l'engage et l’impose dans les studios d’enregistrement dès 1933.
Dans les années 1930, il fréquente régulièrement le salon artistique R-26 où il rencontre de nombreux artistes et écrivains. En 1935, Django engage un jeune accompagnateur, Henri Salvador, dont le jeu aux parfums tropicaux lui plait, ils joueront ensemble, pendant deux ans, jusqu'en 1937.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, le quintette est en tournée en Angleterre. Tandis que Stéphane Grappelli, malade, reste bloqué à Londres, Django retourne en France, à Toulon, où il est mobilisable dans la Marine nationale française, mais il est à nouveau réformé à cause de ses brûlures. Il passe la guerre en Zone occupée. On le retrouve sur la Côte d'Azur dans le programme du jeune Yves Montand, dans la revue "Un soir de folie" du producteur Emile Audiffred. Il joue également à Paris, voyageant et tentant même de gagner la Suisse après un passage à Thonon-les-Bains, sans succès. À noter que sa soeur, Sarah, est décédée à Thonon-les-Bains et y a été inhumée dans une tombe de marbre rose en forme de guitare (aujourd'hui disparue)
En 1940, il enregistre le titre Nuages avec le clarinettiste et saxophoniste de jazz Hubert Rostaing. Pendant l'occupation, il s'essaie à la formule du soliste accompagné par un big band ; en , il enregistre avec l'orchestre de Pierre Allier, dont fait partie, pour une session, le tromboniste André Cauzard puis en  avec l'orchestre du saxophoniste belge Fud Candrix. En 1943, il épouse, à Salbris, Sophie Ziegler23, sa seconde femme, dont il aura l’année suivante un fils, Babik Reinhardt, qui deviendra à son tour un grand guitariste. Mais à la fin de cette même année, ne se sentant plus en sécurité à Paris, il décide de partir en Suisse. Arrêté par des garde-frontières suisses, il se voit intimer l'ordre de rentrer à Paris. Django s'exécute et, une fois revenu dans la capitale, il ouvre un club Chez Django Reinhardt, et forme un nouveau quintette avec Hubert Rostaing à la clarinette et Pierre Fouad aux percussions. Cette formation bénéficie de la vogue du swing et le morceau Nuages devient un tube18. À la Libération, il retrouve Stéphane Grappelli avec lequel il improvise sur une Marseillaise qui restera célèbre27. Comme pour celle de Gainsbourg quelques décennies plus tard, cette version fit scandale à l'époque. À ce moment-là il fait jouer à la chapelle de l’Institut des jeunes aveugles de Paris, Requiem à mes frères tsiganes, messe qu'il avait composée durant l'occupation et dédiée aux victimes du génocide tsigane. Ce fut la seule fois que cette œuvre magistrale et exceptionnelle (car sortant de son répertoire habituel de jazz manouche) fut jouée, car par la suite la partition a été égarée. Il n'en subsiste aujourd'hui que quelques portées.
Il est ensuite l’un des premiers en France à comprendre le be-bop, cette révolution du jazz venue des États-Unis portée par Charlie Parker et Dizzy Gillespie. Il intègre à ses compositions dès la fin de la guerre (R26, Mike, Babik…) de nombreuses trouvailles inspirées directement du be-bop, tout en restant toujours fidèle à ses propres conceptions musicales

La déception américaine

Django Reinhardt et Duke Ellington(1946).
Après la guerre, le Hot Club de France reprend enregistrements et tournées. En 1946, une tournée aux États-Unis donne enfin à Django l’occasion de jouer aux côtés de Duke Ellington. Les deux musiciens s’étaient rencontrés en 1939 lors d'une tournée de Duke en Europe et désiraient depuis lors jouer ensemble, mais cette association n’est pas celle dont Django avait rêvé. Ne parlant pas anglais, habitué à la liberté de sa vie nomade, Django peine à s’habituer à la discipline très stricte des Big Bands. Ces difficultés, alliées au fait qu’Ellington n’avait pas réellement intégré le guitariste à ses arrangements, le faisant toujours intervenir en fin de représentation, faisait de Django une sorte d’attraction et non le concertiste qu’il espérait être durant cette tournée. La déception sera rude de n'être pas reconnu comme le plus grand, surtout lors du concert avec Duke au Café Society de New York, le premier cabaret qui pratiquait l'intégration raciale aux États-Unis.
Cependant, son passage fait toujours sensation. Le groupe a tourné dans tous les États-Unis, ainsi qu'au Canada, et la présence de Django était exceptionnelle pour les amateurs : il était la seule vedette de jazz non américaine (avec Grappelli). En arrivant à New York, Django cherche à rencontrer Charlie ParkerDizzy GillespieThelonious Monk, sans résultat, ces derniers étant alors chacun en tournée.
Il gardera de cet épisode une certaine amertume, et il s’éloigne peu à peu de la guitare, se consacrant de plus en plus à ses autres passions, la peinture, la pêche et le billard. Cela ne l’empêche pas de recréer à plusieurs occasions sur disque le prestigieux Quintette avec Stéphane Grappelli. Les résultats sont fantastiques de maîtrise et de singularité.

Le renouveau be-bop

Tombeau de la famille Reinhardt au cimetière de Samois-sur-Seine
Plaque commémorative de Django Reinhardt à Samois-sur-Seine.
En 1951, il achète une maison et s’installe à Samois-sur-Seine en Seine-et-Marne, près de Fontainebleau. À ce moment commence pour lui un véritable renouveau : son jeu est plus inspiré que jamais et il joue régulièrement avec un orchestre composé des meilleurs be-boppers français : Roger Guérin, Hubert et Raymond Fol, Pierre Michelot, Bernard Peiffer, Jean-Louis Viale. Il est toujours à l’avant-garde du jazz. En 1953, Norman Granzfait part à Django de son désir de l’engager pour les tournées du Jazz at the Philharmonic. Le producteur français Eddie Barclay lui fait enregistrer huit titres, en guise de « carte de visite » pour les amateurs américains. Ces huit morceaux exceptionnels marqueront irrémédiablement les amateurs de jazz et surtout les guitaristes du monde entier, qui s’inspireront des décennies durant du jeu d’un Django très en avance sur son époque.
Django enregistre son dernier disque le , avec Martial Solal au piano (c’est l'un de ses premiers enregistrements), Pierre Michelot à la contrebasse, Fats Sadi Lallemant au vibraphone et Pierre Lemarchand à la batterie.
Il meurt un mois plus tard d’une hémorragie cérébrale dans sa modeste maison de Samois-sur-Seine. Le lendemain, son épouse brûle tous ses effets personnels, selon un vieux rite tsigane qui consiste à effacer toutes les traces du défunt. Django Reinhardt repose depuis dans le cimetière de Samois-sur-Seine, au carré V. Sa dernière épouse Sophie Ziegler est décédée en 1971.

Postérité

Depuis la fin du xxe siècle et le début du xxie siècle, le style de Django Reinhardt revient à la mode grâce à une nouvelle génération de musiciens et aussi sous l'effet de la vogue des « musiques du monde ». Le 50e anniversaire de la mort de Django, en 2003, et le 100ede sa naissance en 2010 ont permis de redécouvrir les anciens. Parmi les jeunes générations de musiciens, le jazz manouche n'a cessé de gagner des adeptes qui ont développé cette musique dans plusieurs directions créant une sorte de « jazz de fusion » qui mêle plusieurs composantes allant des rythmes brésiliens à ceux du rock. Le jazz manouche n'est en aucun cas folklorique, style dont se sont affranchis depuis longtemps des musiciens comme Biréli Lagrène. C'est une discipline dure, extrêmement contraignante.

Mémoire et influence

Considéré avec Charlie ChristianJoe Pass et Wes Montgomery comme l’un des meilleurs guitaristes de jazz, Django Reinhardt est une référence majeure pour des guitaristes comme Andrés SegoviaMark Knopfler ou Jimi Hendrix, qui a appelé son dernier groupe Band of Gypsys en hommage à Reinhardt, dans des styles bien différents.
Dans le monde des tziganes, Django Reinhardt est considéré comme un symbole. Comme l'a écrit Alain Antonietto : « Django est le héros d’un peuple, celui du peuple Tzigane. » Il reste l’ambassadeur d’une culture tzigane bien vivante, entre tradition et modernité. Ses admirateurs retiendront aussi sa personnalité unique, son insouciance, ses coups de folie et ses coups de génie. Comme l'a déclaré son contrebassiste Louis Vola : « Le génie n’a pas à se justifier : il est ! »
Parmi les compositions les plus célèbres de Reinhardt figurent notamment Minor SwingNuages, Rythme futur, Anouman, Djangology ou encore Douce Ambiance.
Certaines de ses compositions ont été utilisées dans des bandes originales de film (Lacombe Lucien, Matrix, Aviator…) ou dans le jeu vidéo Mafia: The City of Lost Heaven (Belleville, Manoir de mes rêves, Echoes of France, Vendredi, Cavalerie et Rythme Futur).

Hommages

Acte de mariage de Django Reinhardt.
  • À l'occasion du centenaire de sa naissance :
    • Le gouvernement belge a produit en 2010 une pièce de monnaie commémorative de 10 euros à 92,5 % d'argent avec une image couleur de Django Reinhardt au verso.
    • Une place dans le 18e arrondissement de Paris a été baptisée de son nom. Elle se trouve au coin de l'avenue de la Porte-de-Clignancourt et de la rue René-Binet, non loin de l'endroit où le jazzman a longtemps installé sa caravane
    • Sur sa page d’accueil, Google a modifié son logo, dessinant Django Reinhardt assis sur une chaise, une guitare à la main].
    • À Lyon, sur le quatrième arrondissement, dans le quartier de la Croix-Rousse, fut organisé un festival de jazz manouche (avec scènes gratuites ou non), étalé sur une semaine. Mandino Reinhardt était présent.
    • À l'initiative d'habitants de Samois-sur-Seine passionnés de Jazz, une statue a été réalisée par le sculpteur samoisien Alain Vandenbroucq. Elle a été inaugurée le  lors du 31e festivals de jazz manouche à Samois-sur-Seine en présence de Tony GatlifThierry Bonnefille, président de l'association Une statue pour Django, et David Reinhardt. La statue, en minéral composite sera transformée en bronze en 2010
  • À Salbris, lieu du mariage de Django Reinhardt et Sophie Ziegler, a lieu durant le mois de juin, le festival de musique Swing .
  • Le peintre Gen Paul a réalisé des portraits de Django ainsi que la pochette d'un coffret 33 tours.
  • Le framework de développement logiciel Django a été nommé en son honneur.
  • À Strasbourg, un espace culturel inauguré en  porte le nom du musicien. Il inclut une médiathèque, une école de musique et une salle de spectacle.
  • En  à la Bellevilloise, salle d'exposition à Paris, les peintures de Django Reinhardt ont été exposées au grand public dans le cadre d'un projet dynastique intitulé Rein'Art, organisé par Pauline Clément-Bayer et Vincent Messelier-Gouze, deux historiens de l'art.
  • Chaque année, Liberchies (Belgique), le village où est né Django, organise le festival Django à Liberchies.
  • Le groupe québécois de reprise jazz manouche The Lost Fingers tire son nom du handicap du célèbre musicien subi lors de l'incendie de sa roulotte.
  • Au cinéma :
  • Le festival Jazz à Saint-Rémy a rendu hommage aux créations en offrant Django revisited Big Band.






Source: lemonde.fr




Source:youtube.com



Source: fincartamerica.com



Source: kesaj.eu



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