La mobilité écologique est une question de courage politique.






 La mobilité écologique est une question de                           courage politique. 



                                     L'OBS/ Audrey Pulvar  -  Proposé par Ali GADARI




Une "gilet jaune" porte un autocollant "ras-le-bol" imitant une plaque d'immatriculation, lors d'une manifestation à Bordeaux le 24 novembre 2018. (GEORGES GOBET/AFP)

CHRONIQUE. Pour organiser une mobilité juste et responsable, la voiture individuelle, même moins polluante, n'est qu'une petite partie de la solution. 

Je remercie encore Emmanuel Macron pour le petit moment de nostalgie provoqué par son utilisation, en plein débat de l'entre-deux-tours, de l'expression "poudre de perlimpinpin"… Enfant, je n'étais pas particulièrement instruite du français du XVIIe siècle, mais je dévorais les livres d'Enid Blyton, l'auteure des aventures de Jojo Lapin. Vous savez, Jojo, le finaud qui trompait régulièrement son monde et parvenait même à frelater ladite poudre.
Sans remonter plus de quatre décennies en arrière, remémorons-nous le point de départ de la colère jaune qui déstabilise le pays depuis deux mois : la hausse du prix des carburants. Alors que 67% des automobilistes déclarent ne pas avoir le choix de leur mode de déplacement quotidien, de nombreuses associations avaient vu venir le conflit. Combien d'entre elles alertèrent alors l'Elysée sur le risque d'une augmentation de la taxe carbone sans accompagnement social ? Elles criaient dans le désert. Quelques pincées de poudre ne régleront pas le problème.

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