Quelques centaines de retraités manifestent pour une « hausse généralisée » de leurs pensions






   Quelques centaines de retraités                               manifestent pour une « hausse                           généralisée » de leurs pensions  

                                               Le monde/AFP  Proposé par Ali GADARI


Neuf syndicats et associations ont appelé à cette journée d’action, la sixième depuis septembre 2017.
Gérard Lachal et Dominique Paitre, retraités de 68 ans, manifestent avec les « gilets jaunes » à Revel (Haute-Garonne).
Gérard Lachal et Dominique Paitre, retraités de 68 ans, manifestent avec les « gilets jaunes » à Revel (Haute-Garonne). Matthieu RONDEL / Matthieu RONDEL
Ils veulent une « augmentation généralisée » de leurs pensions. Quelques centaines de retraités ont manifesté, jeudi 31 janvier, dans plusieurs grandes villes de France, pour réclamer notamment l’annulation de la hausse de taxe imposée par le gouvernement, la contribution sociale généralisée (CSG). Neuf syndicats et associations avaient appelé à cette journée d’action dans tout le pays – la sixième depuis septembre 2017.
Les manifestants étaient 520 à Tours, 500 à Dijon, 350 à Saint-Etienne, 300 à Roanne, ou encore 50 à Privas selon la police, tandis que des journalistes de l’Agence France-Presse en ont dénombré 300 à Marseille et 150 à Rennes.
A Paris, plusieurs centaines de personnes, dont une dizaine de « gilets jaunes », sont partis peu après 14 hh 30 de la place d’Italie pour défiler en direction du ministère des finances (XIIe), scandant « les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, de cette société là on n’en veut pas » ou encore « augmentation, indexation de nos pensions ».
Lire notre décryptage : Les retraités sont-ils des « privilégiés » ou des « vaches à lait » ?

« Augmentation généralisée des retraites »

Manifestation de retraités, le 9 octobre à Montpellier.
Manifestation de retraités, le 9 octobre à Montpellier. PASCAL GUYOT / AFP
« On demande une augmentation généralisée des retraites », a expliqué Jean Leduff, ancien cadre de la fonction publique et militant à la FSU (Fédération syndicale unitaire), dans le cortège breton. A ses côtés, Didier Timouy, ancien cheminot et responsable local de l’Union confédéral des retraités de la Confédération générale du travail (UCR-CGT), a affirmé toucher « moins de pension aujourd’hui que lors de [son] départ à la retraite ».
En cause : une revalorisation des pensions de « seulement 0,9 % depuis 2014, alors que l’inflation est largement supérieure », mais aussi la hausse du taux de la contribution sociale généralisée (CSG) en 2018 pour une majorité de retraités, a-t-il expliqué. « Les charges ne font qu’augmenter alors que les pensions baissent, donc notre pouvoir d’achat est réduit d’année en année », a résumé Jean-Marie Casdan, ancien agent municipal de la cité phocéenne.
En décembre 2018, pour répondre au mouvement des « gilets jaunes », Emmanuel Macron avait annoncé une baisse du taux de la CSG pour environ 5 millions de personnes. Mais l’exécutif a maintenu le quasi-gel des pensions, qui ont augmenté de 0,3 % au 1er janvier, alors que l’inflation a atteint 1,8 % l’an dernier.
Lire aussi  Pouvoir d’achat : qui profite le plus des mesures du gouvernement ?
Jeudi matin, une délégation syndicale a été reçue par le secrétaire d’État à la fonction publique, Olivier Dussopt, qui a « rappelé les différents engagements pris » par le gouvernement « en faveur des retraités les plus modestes en 2019 », comme la revalorisation du minimum vieillesse, selon son cabinet. Pas de quoi « répondre aux revendications » des manifestants, selon le cégétiste Olivier Jouchter, qui n’exclut pas une nouvelle mobilisation en mars.

J'ai édité ce matin le solde de ma feuille de pension 559 euros alors je serais en FRANCE je participerais aux manifestations. Macron et sa donzelle aux baskets à 800 euros ne peuvent pas nous comprendre sauf si nous leurs mettons la pression! AG

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