Affaire Alexandre Benalla : Mediapart révèle "les conversations qui font trembler l'Elysée"
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Affaire Alexandre Benalla : Mediapart révèle "les conversations qui font trembler l'Elysée"
Article du Midi Libre - Proposé par Ali GADARI
C'est énorme, Macron disqualifié par Médiapart, AG
Une longue enquête de Mediapart, "qui repose sur une dizaine de sources indépendantes et de nombreux documents inédits", dont des extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous inavouables de l’affaire Macron-Benalla.
Macron, contrat russe, violences du 1er Mai... Une enquête de plusieurs mois de Mediapart, qui repose sur une dizaine de sources indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous de l’affaire Benalla.
[EXCLUSIF] Les conversations qui font trembler l’Élysée. #AffaireBenalla #Benalla
Révélations à 14h30, seulement sur Mediapart → https://www.mediapart.fr
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[EXCLUSIF] Les conversations qui font trembler l’Élysée. #AffaireBenalla #Benalla
Révélations à 14h30, seulement sur Mediapart → https://www.mediapart.fr
[#Révélations] Macron, contrat russe, violences du 1er Mai…
Notre enquête de plusieurs mois, qui repose sur une dizaine de sources, documents inédits, extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous de l’#AffaireBenalla.
Seulement sur https://www.mediapart.fr pic.twitter.com/O1tFMC7DDj
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Selon le média en ligne, l'ancien proche du Président de la République "a maintenu des liens importants avec l'Elysée pendant plusieurs mois", après sa mise en examen, aurait violé son contrôle judiciaire en rencontrant son "acolyte" des violences du 1er mai, Vincent Crase.
L'arrogance de Benalla, les inquiétudes de Crase
Les conversations d'Alexandre Benalla et Vincent Crase illustreraient la légèreté avec laquelle le premier prendrait les poursuites de la justice à son encontre dans cette affaire de brutalité sur des manifestants, alors qu'il accompagnait les services de police sur le terrain. Il n'est pas inquiet, se prévaut du soutien de celui qu'il appelle le "patron", Emmanuel Macron. Et, fin juillet, argue d'un SMS de celui-ci dont l'Elysée, sollicité par Médiapart, nie l'existence.
"C'est une bonne expérience [...], dit-il. A 26 ans, si tu veux, y a pas grand monde qui vit... qui provoque deux commissions d'enquêtes parlementaires, qui bloque le fonctionnement du parlement..."
Cet échange entre Vincent Crase et Alexandre Benalla, quelques jours après sa mise en examen, sur le soutien du président Macron est fou https://www.mediapart.fr/journal/france/310119/affaire-macron-benalla-les-enregistrements-qui-changent-tout … via @Mediapart
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Ces discussions montrent aussi les inquiétudes de Vincent Crase, rapporte le "pure player", quant à ce que les enquêteurs pourraient trouver lors de leur perquisition des locaux de La République en marche, dont il est un salarié. Au point, de lâcher qu'il tenterait "bien d'y aller cette nuit, mais le problème, c'est qu'il y a les flics devant..."
L'affaire Benalla prend une nouvelle dimension.
Après plusieurs semaines d'enquête, @Mediapart révèle le contrat de Vincent Crase avec un oligarque russe proche de Poutine, signé en juin 2018, alors qu'il était encore chargé de la sécurité de LREM
https://www.mediapart.fr/journal/international/171218/les-affaires-russes-dun-gendarme-au-coeur-du-dossier-benalla …
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Un autre conseiller du Président cité
L'enquête de Médiapart s'intéresse aussi à un autre proche d'Emmanuel Macron, conseiller spécial du Président, Ismaël Emelien. Alexandre Benalla se targue aussi du soutien de cet homme dans l'affaire du 1er mai, qui le conseillerait, prétend-il, "sur les médias et compagnie".
Ismaël Emelien, qui serait surnommé le "cerveau du Président", apparaît de plus en plus dans l'affaire du 1er mai, côté enquête de police. Aux côtés d'un autre collaborateur de l'Elysée, ancien militaire, attaché à l'état-major particulier du président. Ludovic Chaker, c'est son nom, a rencontré Benalla, il l'a reconnu aux journalistes, "pour s'assurer qu'il allait bien et parler de l'affaire de manière informelle".
Quand Benalla imagine rebondir en politique
Rien d'interdit. Pas plus que le verre qu'Alexandre Benalla échange avec l'ex-député PS Nicolas Bays. Selon celui-ci, M. Benalla aurait promis "de tous les avoir, je vais monter une liste aux européennes, je vais parler sécurité, immigration."
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