Brigitte Bourguignon demande un moratoire de trois mois sur la hausse des taxes sur les carburants.





       Brigitte Bourguignon demande un moratoire de trois mois sur la hausse                  des taxes sur les carburants.
POLITIQUE - La contestation gagne les rangs de La République en marche. Après l'avertissement de François Bayrou et les critiques de Nicolas Hulot, c'est la députée Brigitte Bourguignon qui demande au gouvernement "d'infléchir le calendrier de la mise en œuvre de la taxe carbone" qui est l'une des causes de la colère des gilets jaunes.
Présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, l'ancienne socialiste est une figure de l'aile gauche de la majorité. C'est à ce titre qu'elle est parfois vue comme une frondeuse. Les déclarations qu'elle fait ce vendredi dans Le Monde ne vont sans doute pas changer la donne.
Comme plusieurs responsables de l'opposition, l'élue nordiste demande notamment "un moratoire sur les hausses de taxes sur les carburants". En clair, Brigitte Bourguignon réclame que l'augmentation prévue le 1er janvier prochain n'ait pas lieu. Bien qu'elle estime qu'il ne faut pas "faillir sur la transition écologique", elle souhaite une suspension de trois mois, "afin que le dialogue se noue dans un climat apaisé". Le matin même sur RTL, François de Rugy avait pourtant semblé exclure tout renoncement à la hausse du début 2019.
Depuis deux jours, l'exécutif a semblé ouvrir une porte pour que les discussions s'opèrent. Mercredi, Benjamin Griveaux avait notamment dit vouloir associer "les forces de transformation du pays: les élus locaux, les collectivités locales, les responsables syndicaux et patronaux". Le Parisien croit savoir ce vendredi qu'une réunion à l'Elysée avec des représentants des gilets jaunes est en cours de préparation.
En attendant qu'Emmanuel Macron n'évoque mardi prochain de nouvelles pistes, Brigitte Bourguignon considère, comme Nicolas Hulot dans L'Émission politique, que l'accompagnement proposé jusqu'à présent n'est pas suffisant. Elle souscrit notamment à la proposition d'autres parlementaires comme Olivier Grégoire qui veulent inciter les banques à mettre en place des crédits à taux réduits voire nul pour permettre aux plus modestes d'acheter une nouvelle voiture ou une nouvelle chaudière.
Huffost/Alexandre BOUDET

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