Encore de la poudre aux yeux, je n'ai aucun confiance dans MACRON, Ali GADARI



Encore de la poudre aux yeux, je n'ai aucun confiance dans MACRON, Ali GADARI


       Voici comment Macron veut                 fermer 14 réacteurs                       nucléaires d'ici à 2035

 


--Emmanuel Macron a annoncé la fermeture de 14 réacteurs nucléaires d'ici 2035.
Emmanuel Macron a annoncé la fermeture de 14 réacteurs nucléaires d'ici 2035. (Sipa)


Le discours était attendu pour la réponse à la grogne des Gilets jaunes, mais aussi pour la présentation de la nouvelle stratégie française en matière d'énergie, et plus précisément du nucléaire. Emmanuel Macron a présenté mardi matin une feuille de route pour réduire notamment la part du nucléaire dans le mélange énergétique français. Avec une ligne de conduite : "réduire la part du nucléaire, ce n’est pas pour autant renoncer au nucléaire", a-t-il expliqué durant son discours depuis la cour de l'Elysée

    Voici ce qu'il compte faire à propos des 54 réacteurs nucléaires sur le territoire français :
  • Fermeture au total de 14 réacteurs sur les 34 réacteurs d'une puissance de 900MW (les plus petits) existants d'ici 2035.
  • Dont la fermeture des 2 réacteurs de Fessenheim "à l'été 2020".
  • Dont la fermeture de 2 réacteurs entre 2020 et 2028, durant la durée de la PPE (2018-2028), la future programmation énergétique.
  • Dont la fermeture de 2 autres supplémentaires, et encore 2 autres sous conditions, entre 2028 et 2030, selon le détail des arbitrages de l'exécutif transmis par l'Elysée à l'AFP.
  • Et donc il en restera entre 6 et 8 à fermer entre 2030 et 2035

    On sait déjà quelles centrales pourraient être visées


Comme Emmanuel Macron a bien précisé que seuls les réacteurs de 900MW étaient concernés, on sait déjà quelles centrales peuvent être visées, puisque seulement, outre Fessenheim, 8 des 18 autres sites français en abritent : Chinon (4 réacteurs de 900MW), Saint-Laurent (2), Dampierre (4), Gravelines (5), Le Blayais (4), Bugey (4), Cruas (4) et Tricastin (4).
Pourquoi ces réacteurs précisément? Ce sont les plus petits, ceux aussi qui ont les rendements les plus faibles (de 31,6% à 33,1%) et aussi parmi les plus vieux actuellement en fonctionnement en France : la centrale du Bugey a été raccordée au réseau en 1978, celle du Tricastin et de Gravelines en 1980, Saint-Laurent en 1981, etc.
L’EPR doit faire partie du bouquet d’options pour demain
Alors comment remplacer ces réacteurs qui vont fermer? Par des EPR, ces réacteurs nouvelle génération, dont EDF ne parvient pas à terminer la construction? "L’EPR doit faire partie du bouquet d’options pour demain. Je demande à EDF de travailler à l'élaboration d'un programme de nouveau nucléaire en prenant des engagements fermes sur le prix, pour qu'ils soient plus compétitifs. Tout doit être prêt en 2021 pour que le choix qui sera proposé aux Français puisse être un choix transparent et éclairé", a-t-il acté. Si le chef de l'Etat parle d'"engagements fermes sur le prix", c'est parce que justement le chantier de l'EPR de Flamanville a déjà plus de 6 ans de retard et un surcoût de 7 milliards d'euros (3,3 milliards d'euros au départ contre 10,9 milliards d'euros désormais). A charge pour EDF de démontrer la rentabilité d'un tel projet toujours pas terminé.

D'autres centrales vont fermer. C'était annoncé et Emmanuel Macron l'a confirmé mardi : les centrales à charbon françaises, c'est du passé. Il en existait encore quatre :
  • à Cordemais, dans la Loire-Atlantique ;
  • au Havre, en Seine-Maritime ;
  • à Meyreuil, dans les Bouches-du-Rhône ;
  • et à Saint-Avold et Carling, en Moselle. 

Nous avons décidé de fermer l’ensemble de nos centrales à charbon d’ici 2022. Il s’agit d’une mesure pionnière ! Car la réalité, c’est que, partout dans le monde hélas, non seulement on ne ferme pas, mais on ouvre de nouvelles centrales à charbon.

                L'éolien et le solaire pour compenser

Alors comment compenser toutes ces pertes de production d'électricité, alors que la consommation est censée augmenter considérablement si la France veut réellement diminuer ses émissions de gaz à effet de serre? Emmanuel Macron a annoncé que le soutien au développement des énergies renouvelables va passer de 5 milliards actuellement "à 7 à 8 milliards d'euros par an". Avec une ambition : multiplier par trois la production d'électricité par de l'éolien terrestre et une multiplication par cinq du photovoltaïque d'ici 2030. Cela représente un total de 71 milliards d'euros de soutien aux énergies renouvelables (électriques, biogaz, chaleur renouvelable) sur 2019-2028.

"Nous concentrons nos efforts sur le développement des énergies renouvelables les plus compétitives, et parce que nous veillons au pouvoir d'achat des Français, nous serons exigeants avec les professionnels sur la baisse des coûts", a-t-il dit dans son discours. "La montée en puissance des énergies renouvelables en France est inéluctable", a estimé Emmanuel Macron.

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