Projet de loi de finances : des avantages fiscaux pour les plus riches qui passent mal
....... ET L'ON FAIT SEMBLANT DE DECOUVRIR CETTE REALITE SEULEMENT MAINTENANT, MACRON EST L'ENNEMI DU PEUPLE, Ali GADARI
Projet de loi de finances : des avantages fiscaux pour les plus riches qui passent mal
Proposé par Ali GADARI
© Jacques Demarthon Source: AFP
L'Assemblée nationale où a été voté le Budget 2019 à 345 voix contre 200 en première lecture le 20 novembre.
Le projet de loi de finances 2019 a ulcéré de nombreux sénateurs et députés qui reprochent à l'exécutif de favoriser les plus riches. Devant la grogne, la majorité a abandonné un amendement concernant les traders anglais déménageant en France.
Les sénateurs se sont lancés dans le marathon budgétaire le 22 novembre pour examiner le nouveau projet de loi de finances 2019, le texte qui fixe les recettes et dépenses de l'Etat pour un an. Ils ont déposé pas moins de 1001 amendements au texte. Et ont fait entendre leur voix.Le sénateur socialiste Claude Raynal a de son côté affirmé, à l'unisson avec son groupe politique : «Nous le disons ici avec force, nous sommes opposés à l’allègement de la contribution au budget de la Nation des plus aisés.»Nous le disons ici avec force, nous sommes opposés à l’allègement de la contribution au budget de la Nation des plus aisés
Alors que défilent les parlementaires de tous bords pour exprimer leur opposition au budget 2019, un sujet a su mobiliser plusieurs forces politiques d'opposition. Des amendements similaires ont ainsi été déposés par les groupes LR, PS, UC, PCF et Les Indépendants, pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscale, dans le contexte des CumEx Files, une enquête menée par plusieurs médias internationaux révélant que 55 milliards d'euros avaient été subtilisés en quinze ans à plusieurs Etats européens, dont la France, par des financiers opérant en bande organisée sur les marchés.
Selon le sénateur socialiste Vincent Eblé, président de la commission des finances, la France aurait perdu dans cette affaire entre un à trois milliards de recettes fiscales par an. Les sénateurs pressent le gouvernement d'agir. «Pas besoin d’attendre, c’est maintenant. Il y a urgence», a fait savoir Vincent Eblé à Public Sénat.
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