Le riz est ancré dans le patrimoine culturel de nombreuses sociétés.
Le riz est ancré dans le patrimoine culturel de nombreuses sociétés.
Chronique de Futura Planète/Claire KÖNIG - Proposé par Ali GADARI
Il est l'aliment de base pour la moitié de la population mondiale. Découvrez ici quelques informations clés sur ce formidable féculent.
Le riz désigne l'ensemble des plantes du genre Oryza, parmi lesquelles deux espèces sont cultivées (sur les 23 Oryza qui existent) :
- Les riz asiatiques (Oryza sativa) cultivés se classent en deux groupes éco-géographiques : indicaet japonica ; les riz avec la dénomination plus ancienne javanica sont rattachés aux japonica.
- Il existe aussi Oryza glaberrima, ou riz ouest africain, de l'Afrique de l'Ouest.
Quelques chiffres sur le riz :
- 90 % de l'alimentation repose sur le riz en Asie.
- 93 % de la production de riz est asiatique.
- On consomme 70 kg de riz par personne et par an dans les pays en voie de développement et 12 kg dans les pays développés.
- 3.000 à 10.000 litres d'eau sont nécessaires pour produire 1 kg de riz.
- Pour 100 kg de riz brut, on a 60 kg de riz blanc, 20 kg de balles, 10 kg de son et 10 kg de brisures.
- Le riz complet contient 76 % de glucides et 10 % de protides.
Au nord de l’île de Luçon, aux Philippines, les rizières en terrasses de Banaue sont connues pour leur beauté époustouflante. Classées au patrimoine mondial de l'Unesco, elles attirent chaque année de nombreux visiteurs. Partez à leur découverte avec Antoine. © Antoine
Voici la liste des 10 producteurs principaux de riz (en 2014) :
- Chine : 27,9 % ;
- Inde : 21,2 % ;
- Indonésie : 9,5 % ;
- Bangladesh : 7 % ;
- Vietnam : 6,1 % ;
- Thaïlande : 4,4 % ;
- Birmanie : 3,6 % ;
- Philippines : 2,6 % ;
- Brésil : 1,6 % ;
- Japon : 1,4 %.
En Asie, plus de 2 milliards de personnes tirent 60 à 70 % de leur apport énergétique du riz. En Afrique, il représente une source alimentaire en forte croissance et revêt une importance capitale pour la sécurité alimentaire dans nombre de pays à faible revenu et à déficit vivrier.
Commentaires