Bill Weld, premier rival de Donald Trump pour l’investiture du parti républicain






        Bill Weld, premier rival de Donald Trump pour                                l’investiture du parti républicain
                                     Ouest-France  -  Proposé par Ali GADARI




Les critiques envers la politique de Donald Trump se font de plus en plus nombreuses. Déjà fragilisé par la nouvelle majorité Démocrate à la Chambre des représentants, le président américain est cette fois attaqué par un membre de son parti, Bill Weld.

Bill Weld, premier rival de Donald Trump pour l’investiture du parti républicain en vue de l’élection présidentielle de 2020, a jugé dimanche que quatre années supplémentaires de « pitreries » à la Maison blanche nuiraient aux États-Unis.
L’ancien gouverneur républicain du Massachusetts a pris l’exemple de l’état d’urgence nationale décrété par le président américain pour obtenir des fonds afin de construire un mur à la frontière mexicaine.
« Je ne crois pas qu’il sache comment agir. Il pense qu’il doit humilier toute personne qui traite avec lui sous peine de ne pas être un homme », a déclaré Bill Weld dans l’émission « This Week » de la chaîne ABC. « La déclaration d’urgence nationale n’en est qu’un exemple. Le Congrès pensait avoir un accord. Lui a dit : 'Ah vous pensez avoir un accord ? Je vais vous montrer un accord. Je vais vous montrer qui est le boss' », a ajouté l’ancien gouverneur, qui a 73 ans, soit un an de plus que le chef de la Maison blanche.

          Un pari difficile

Bill Weld, gouverneur du Massachusetts de 1991 à 1997 et ancien procureur, ne jouit pas d’une grande notoriété et se lance dans un pari difficile face au président sortant, dont la réélection est souhaitée par une très large majorité d’électeurs républicains.
Mais il a estimé sur ABC qu’il devait tenter de faire barrage à « six années supplémentaires de pitreries ».
« Cela ferait du mal au pays », a-t-il dit. « Je ne crois pas que ce soit ce dont le pays a besoin, pour le dire poliment. »
Bill Weld a été candidat à la vice-présidence au côté de Gary Johnson, du Parti libertarien, à l’élection présidentielle de 2016 avant de retourner cette année dans les rangs du Parti républicain.

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