Mis en examen pour trafic de stupéfiants, le directeur diocésain de Loire-Atlantique, Philippe Cleac’h, a été licencié le 22 février. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Mis en examen pour trafic de stupéfiants, le directeur diocésain de Loire-Atlantique, Philippe Cleac’h, a été licencié le 22 février. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Mardi 26 février, l’Enseignement catholique de Loire-Atlantique a annoncé dans un communiqué le licenciement de son directeur diocésain, Philippe Cleac’h. « Pour raisons professionnelles », indique le communiqué. La réalité s’avère plus compliquée. Philippe Cleac’h, directeur diocésain en Loire-Atlantique depuis septembre 2017, a été mis en examen le 24 janvier pour « détention, offre, cession et acquisition de produits stupéfiants », selon une information de Presse Océan . Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Des soirées festives
L’enquête menée depuis le mois de janvier par la section de recherche de la gendarmerie porte sur des consommations lors de soirées festives de divers produits stupéfiants, cocaïne et autres. Le directeur diocésain aurait eu des difficultés personnelles dans sa vie et se serait mis à en consommer en quantité, de manière répétée. Des drogues dont il aurait fait profiter d’autres personnes autour de lui. Les perquisitions menées à son domicile n’auraient rien donné.
La Direction diocésaine confirme une perquisition dans le bureau du directeur diocésain le 22 janvier. « Mais la justice ne nous a transmis aucune information, explique Marie-Caroline Hamon, déléguée générale de l’Enseignement catholique de Loire-Atlantique. Officiellement, on ne sait rien. On n’avait jamais entendu parler de cela. Mais cette perquisition a mis en lumière certains faits qui rejaillissaient sur le plan professionnel. »
L’événement a fait l’effet d’un tsunami. Les chefs d’établissements qui avaient été informés fin janvier « d’un empêchement » de Philippe Cleac’h, viennent simplement d’en connaître les raisons. « Tout le monde a été très surpris » dit aussi la communication de l’Évêché. Quant à l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre de Loire-Atlantique, elle se contente d’un : « On n’a rien à dire ».
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