Le pays répliquera ainsi à tout déploiement de missiles nucléaires américains de portée intermédiaire en Europe en ciblant les pays dans lesquels ces missiles seront déployés mais également les États-Unis.





Le pays répliquera ainsi à tout déploiement de missiles nucléaires américains de portée intermédiaire en Europe en ciblant les pays dans lesquels ces missiles seront                  déployés mais également les États-Unis.
                                       Ouest-France  -  Proposé par Ali GADARI






Vladimir Poutine a averti, mercredi, que la Russie comptait déployer des missiles capables d’atteindre « les territoires où se trouvent les centres de décision » menaçant le pays. Une déclaration en réponse à l’installation de nouveaux systèmes américains en Europe.

« Je vais le dire clairement et ouvertement : la Russie sera contrainte de déployer des armements qui pourront être utilisés non seulement contre les territoires, d’où peut provenir une menace directe, mais aussi contre les territoires où se trouvent les centres de décision d’usage de missiles nous menaçant », a déclaré Vladimir Poutine, le président russe, lors de son discours devant le Parlement, mercredi 20 février.
Le pays répliquera ainsi à tout déploiement de missiles nucléaires américains de portée intermédiaire en Europe en ciblant les pays dans lesquels ces missiles seront déployés mais également les États-Unis.

Une réponse au retrait des                   États-Unis

Poutine a dit que son pays ne cherchait pas la confrontation et qu’il ne ferait pas le premier pas pour déployer des missiles en réponse à la sortie des États-Unis du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI), conclu en 1987. Le président russe a affirmé que la réaction de la Russie à tout déploiement de missiles nucléaires serait déterminée et que l’administration américaine ferait bien de réfléchir aux conséquences d’une telle décision.
La Russie va se doter d’ici à 2021 de nouveaux missiles à portée intermédiaire, a annoncé il y a deux semaines le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Cette annonce faisait suite à la décision de Donald Trump de retirer dans un délai de six mois les États-Unis de ce traité signé en 1987 pour éliminer tous les missiles de croisière et balistiques américains et russes tirés depuis le sol et ayant une portée située entre 500 km et 5 500 km.
Washington a justifié sa décision en accusant la Russie d’avoir violé le traité FNI en développant un nouveau missile, le Novator 9M729 (SSC-8 pour l’Otan). Vladimir Poutine avait réagi en déclarant que Moscou cessait à son tour de respecter le traité.

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