Coronavirus : le ver marin breton pourrait aider les patients
Article tiré de LINKEDIN
Coronavirus : le ver marin breton pourrait aider les patients
La société de Franck Zal, basée à Roscoff (Finistère), fait déjà le buzz depuis plusieurs années dans le milieu médical international et pourrait bien sauver des vies dans le cadre de l’épidémie de Covid-19.
Franck Zal, chercheur, fondateur et gérant de la société de biotechnologie Hemarina, basée à Roscoff (Finistère), a développé une gamme de produits médicaux transporteurs d'oxygène à base d'arénicole, un ver marin très présent sur le littoral Atlantique. Les essais cliniques de ces solutions - qui permettent de conserver durablement du sang humain, mais aussi des organes (le temps de transportation de greffons est généralement très réduit) -, ont été très positifs et ont récemment fait l'objet de publications dans de grands journaux scientifiques internationaux.
Aujourd'hui, cette même hémoglobine d'arénicole, 40 fois plus oxygénante qu'une hémoglobine normale, pourrait bien aider les patients en grande difficulté respiratoire à lutter contre le coronavirus. « J'ai été appelé il y a quelques jours par des chirurgiens réanimateurs débordés », raconte Franck Zal. « Le fait est que les patients en stade terminal de Covid-19 souffrent de grandes difficultés respiratoires - syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) - et meurent généralement asphyxiés. Nous avons une solution qui permet d'injecter au patient une molécule avec une très forte capacité oxygénante; une solution que nous proposons de mettre à disposition des autorités sanitaires dès aujourd'hui. »
La société Hemarina va déposer un protocole
Le stock d'Hemarina permettrait actuellement de soigner 5000 patients (5000 flacons de cette solution sont déjà prêts), et 30 000 dans les jours qui viennent. « Nous avons envoyé notre proposition, soutenue par l'hôpital européen Georges-Pompidou de Paris, à Jérôme Salomon, directeur général de la Santé », annonce Franck Zal.
Hemarina a été depuis invité à déposer un protocole. La société est actuellement en train de le rédiger et espère un processus accéléré. Dans le même temps, Franck Zal assure que des réanimateurs continuent de se pencher sur sa solution : « Si l'on peut aider à sauver des vies, autant le faire maintenant ! »
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