“Gouverner c'est prévoir”, Marion Maréchal torpille le gouvernement
“Gouverner c'est prévoir”, Marion Maréchal torpille le gouvernement
Confinée comme tous les Français, la directrice de l’institut de Sciences Sociales Economiques et Politiques de Lyon, pointe du doigt une pandémie qui met en lumière “nos multiples faiblesses”.
Quelles solutions, quelle attitude adopter après la fin de la crise liée au coronavirus ? Tant sur le plan politique, économique que migratoire. Ce sont les questions qu’a décidé de soulever Marion Maréchal dans une tribune publiée sur Atlantico. La directrice de l’Institut de Sciences Sociales Economiques et Politiques de Lyon (ISSEP) pose la question : « que ferons-nous après le coronavirus ? » Si personne n’a réellement la réponse à l’heure actuelle, Marion Maréchal pointe déjà du doigt une politique de « l’instant T » sans réel recul ni prévision. « La France, sixième puissance mondiale, se voit contrainte de quémander de l’aide à la Chine pour recevoir en urgence un million de masques », déplore-t-elle.
Mais surtout elle va plus loin, alors que le gouvernement a réaffirmé à plusieurs reprises qu’il avait tout fait en temps en heure pour faire face à la pandémie. « Gouverner c’est prévoir », lance-t-elle. Et d’ajouter. « Exercer le pouvoir, c’est anticiper dans sa globalité et non se contenter d’appliquer à la lettre, et en dernière minute, les préconisations des scientifiques ». La directrice de l’ISSEP va même plus loin dans sa critique en avançant que les gouvernements apprenaient « à leur dépend, ce qu’est l’action politique, la vraie ».
Mais surtout elle va plus loin, alors que le gouvernement a réaffirmé à plusieurs reprises qu’il avait tout fait en temps en heure pour faire face à la pandémie. « Gouverner c’est prévoir », lance-t-elle. Et d’ajouter. « Exercer le pouvoir, c’est anticiper dans sa globalité et non se contenter d’appliquer à la lettre, et en dernière minute, les préconisations des scientifiques ». La directrice de l’ISSEP va même plus loin dans sa critique en avançant que les gouvernements apprenaient « à leur dépend, ce qu’est l’action politique, la vraie ».
« La faillite d’un Etat »
Après un passage tout aussi critique sur la situation dans les banlieues et un confinement qui ne serait pas respecté, selon elle : « 10% des amendes dressées mercredi dans le pays le furent en Seine-Saint-Denis, un triste record », Marion Maréchal pointe du doigt les décisions prises ces dernières semaines, de la tenue des élections municipales au manque des masques, en passant par la non-fermeture des frontières « pendant que tous nos voisins, eux, les fermaient un à un ».
Plus globalement, elle estime que nous assistons à « la faillite d’un Etat ». « Comment est-il possible qu’aucun scenario de crise n’ait été anticipé pour ce type de menace sanitaire ? […] Peut-on continuer avec un Etat inapte à remplir ses missions fondamentales : stratégie, crise, ordre, approvisionnement… », questionne-telle. Marion Maréchal termine enfin par une charge acerbe contre l’Union européenne et martèle sa position : « Les nations, ont, une fois de plus, démontré qu’elles étaient incontournables quoiqu’en pense les adeptes des organisations supranationales ».
Plus globalement, elle estime que nous assistons à « la faillite d’un Etat ». « Comment est-il possible qu’aucun scenario de crise n’ait été anticipé pour ce type de menace sanitaire ? […] Peut-on continuer avec un Etat inapte à remplir ses missions fondamentales : stratégie, crise, ordre, approvisionnement… », questionne-telle. Marion Maréchal termine enfin par une charge acerbe contre l’Union européenne et martèle sa position : « Les nations, ont, une fois de plus, démontré qu’elles étaient incontournables quoiqu’en pense les adeptes des organisations supranationales ».
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