Macron mis à mal par ses proches
« C’est mal barré » : Emmanuel Macron mis à mal par ses proches
En pleine réforme des retraites, le chef de l’État serait de plus en plus isolé, esseulé, même.
À deux ans et demi de son terme, le quinquennat d’Emmanuel Macron commence à inquiéter même les plus proches du président. Dans les colonnes du Parisien, d’aucuns, dans son entourage, se disent même soucieux de la solitude de l’hôte de l’Élysée.
« Macron n'a pas travaillé son sujet »
L’un d’eux le dit même « un peu plus seul dans l'exercice du pouvoir » depuis un an, et la crise des « gilets jaunes ». Très critique, un fidèle « canal historique » cingle même au journal, à propos de la réforme des retraites : « Zéro plus zéro ! Macron n'a pas travaillé son sujet. Il est responsable à 100 % de ce qui arrive ».
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Les proches du président se mettent même à douter, notamment de l’âge pivot. Parmi ses amis ou mentors, économistes ou intellectuels, on est pour le moins surpris que la mesure ait été avancée en même temps que le régime universel par point.
« C’est très mal barré »
Symbole de la déconnexion qui a cours à l’Élysée, un « textoteur du soir » du président confie au Parisien : « Je ne l'appelle plus. Ça ne sert à rien, c'est même contre-productif. Il n'écoute personne ! » Un autre a arrêté d’envoyer, au chef de l’État, SMS ou messages sur Télégram, « pour ne pas voir ses mots dépasser sa pensée », écrit le quotidien. « C'est très mal barré. À ce rythme, il va perdre son deuxième quinquennat. Ça a été tellement mal expliqué… Il a toujours eu une longueur d'avance, mais il ne comprend pas le peuple », juge ce dernier fidèle.
Même au sein de l’exécutif, la tension serait palpable. « On se démène comme des fous. Mais il ne nous fait jamais le moindre retour, ni remerciement », juge un ministre important. Un conseiller abonde : « Il y en a à qui il ne parle jamais ». Même son de cloche au sein de la majorité parlementaire. « Il n'a pas de lien avec nous », tonne une députée. À l’Élysée, on rétorque que l’avis de tempête n’augure pas d’une véritable colère : « C'est vrai qu'il y a une petite grogne, en mode : on ne nous traite pas. Mais il a prévu de les rencontrer courant janvier », assure un conseiller.
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Pauvres de nous payeurs éternels des bêtises des dirigeants.
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