l'essentielL'Expédition 5 300 a publié les résultats de son étude. En janvier dernier, une équipe de chercheurs est partie à la rencontre des habitants de la plus haute ville du monde. Elle y a étudié les effets du manque d'oxygène sur cette population née là-bas.
5 300 mètres. C'est l'altitude de La Rinconada, la ville la plus haute du monde au Pérou, au cœur de la Cordillière des Andes. Là-bas résident 50 000 habitants, tout au long de l'année.
Dans cette ville minière située sur les flancs de la montagne et surplombée d'un gigantesque glacier, il est normalement impossible de vivre. Une telle altitude provoque un manque d'oxygène accru. Selon la plateforme Echosciences Grenoble, il y a dans cette région moitié moins d'oxygène qu'au niveau de la mer.
L'équipe de l'Expédition 5 300 a étudié, plusieurs semaines durant, la condition physique des habitants de cette ville minière.
Des chercheurs mobilisés pour comprendre le quotidien des habitants
Menés par Samuel Vergès, un docteur grenoblois en physiologie et chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, les chercheurs se sont rendus en janvier 2019 à Rinconada. Ils ont pu y étudier les effets du manque d'oxygène, appelé hypoxie, sur les locaux. Ils sont également venus en aide à ceux développant un "mal chronique des montagnes". En effet, 20 à 25% des habitants ont développé ces particularités physiologiques. Ils produisent une quantité importante de globules rouges, 85% contre 40 à 45% pour des habitants en plaine, ce qui rend leur sang visqueux et entraîne maints symptômes, tels que l'essoufflement, des palpitations, des perturbations du sommeil, de la cyanose, des varices, des paresthésies, des céphalées ou encore des acouphènes.
Des résultats impressionnants
800 des habitants de la ville minière se sont portés volontaires pour des examens médicaux. Les résultats de leurs analyses ont ensuite été comparés à ceux d'habitants de Lima, à une latitude 0, et Puno, une ville bordant le lac Titicaca, avec 3 800 mètres d'altitude.
Samuel Vergès, explique le bilan de ces analyses à Echosciences Grenoble, "Si on nous transfusait ce sang, nous aurions un accident vasculaire ou cardiaque en quelques minutes ou quelques heures. Nous avions même du mal à leur prélever le sang de la veine, il fallait l'aspirer ; nos machines se bouchaient".
Les résultats de cette expérience, une première dans le monde, permettront aux équipes de chercher des soins au mal des montagnes. En effet, une phase 2 de l'expédition est prévue. Les objectifs de celle-ci seront de "collecter de nouvelles données et proposer un protocole de soins aux habitants présentant le mal des montagnes. Actuellement, aucun soin n’est proposé à ces mineurs, la ville ne disposant pas d’hôpital".
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