Bombardements israéliens sur le plateau du Golan en réponse à des tirs depuis la
Bombardements israéliens
sur le plateau du Golan en
réponse à des tirs depuis la
Syrie, (Proposé par ALI)
Israël occupe depuis 1967 quelque 1 200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien.
Un avion israélien a bombardé plusieurs cibles dans la partie nord du plateau de Golan, samedi 24 juin, en réponse, selon l’armée, à des tirs de projectiles reçus dans la partie sud de ce plateau occupée par Israël.
Les Israéliens affirment que leurs tirs, qui ont notamment visé des tanks de l’armée syrienne, n’ont pas fait de victimes, ce que démentent l’agence de presse officielle syrienne et l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Selon eux, au moins deux soldats syriens ont été tués.
Les tirs de projectile résulteraient, selon Israël, de « combats internes en Syrie », autrement dit ils n’auraient pas visé délibérément le secteur du Golan contrôlé par Israël. « En raison de la violation inacceptable de la souveraineté israélienne, une protestation officielle a été adressée à l’UNDOF », la force de l’ONU chargée de surveiller la zone depuis 1974, a dit un porte-parole de l’armée.
Des tirs de roquettes ou de projectiles en provenance de Syrie ont régulièrement lieu dans cette région à la suite d’affrontements entre les forces du régime de Bachar al-Assad et des groupes rebelles.
Le régime d’Assad pour responsable
Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a affirmé qu’Israël ne tolérerait « aucun tir » contre son territoire. « Nous répondrons avec force si nous sommes visés », a-t-il prévenu, selon un tweet de son porte-parole Ofir Gendelman.
De son côté, le ministre israélien de la défense Avigdor Lieberman a affirmé dans un communiqué que l’Etat hébreu « considère que le régime d’Assad est tenu pour responsable de ce qui se passe sur le terrain et continuera à subir les conséquences d’événements tels que ceux qui se sont produits samedi ». « Nous agissons durement, avec détermination », a ajouté le ministre.
Samedi, l’OSDH a fait état de violents combats entre les forces gouvernementales et des combattants rebelles dans la province de Qouneitra, près de la partie du Golan occupée par Israël. Des tirs de roquettes ou de projectiles en provenance de Syrie ont régulièrement lieu dans cette région à la suite d’affrontements entre les forces du régime et des groupes rebelles.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1 200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien.
Commentaires