Le cassoulet William Saurin va avoir un nouveau propriétaire,
Le cassoulet William Saurin va avoir un nouveau propriétaire, (Proposé par ALI)
Le figaro.fr
Je pense maintenant que les jeux sont faits», a déclaré Mathieu Thomazeau, DG de Cofigeo, le groupe qui a formulé l'offre de reprise. L'État s'est démené pour éviter la liquidation judiciaire, en déposant 70 millions d'euros dans un fonds spécifique.
Les jeux semblent faits pour les 950 salariés des cassoulets William Saurin et des plats cuisinés du groupe Financière Turenne Lafayette (FTL): la direction a accepté une offre ferme de reprise du groupe Cofigeo et du groupe agricole coopératif Arterris. Cette offre, qui conditionne l'avenir des salariés du pôle, constitue pour la direction un «aboutissement» dans les négociations engagées depuis de longues semaines avec plusieurs candidats à la reprise. Elle «permet d'assurer l'avenir de ce pôle dans d'excellentes conditions. C'est, pour ce pôle essentiel, l'aboutissement d'un processus concurrentiel que mène le mandataire désigné par le tribunal de commerce, et avec l'appui de l'État et des banques partenaires du groupe», a écrit samedi la direction dans un communiqué.
«L'offre conjointe que l'on porte a retenu l'attention de l'ensemble des parties, nombreuses autour de la table», s'est félicité Mathieu Thomazeau, le directeur général de Cofigeo, joint par l'AFP. «Je pense maintenant que les jeux sont faits, ça m'étonnerait qu'il y ait des rebondissements», a-t-il poursuivi, se montrant toutefois prudent pour la suite. Car le tribunal de commerce de Paris doit encore avaliser ce choix. «Les modalités de la cession seront définies dans les jours qui viennent», prévient d'ailleurs la direction de FTL, qui ajoute que l'offre «porte sur la reprise de William Saurin et l'acquisition de l'ensemble des filiales».
Le projet sera présenté vendredi prochain aux représentants du personnel, à l'occasion d'un comité central d'entreprise extraordinaire, a indiqué à l'AFP Didier Pieux (FGTA-FO). Les élus du CCE désigneront aussi celui qui les représentera devant le tribunal de commerce. Il est possible qu'on passe par une procédure accélérée «mais pas forcément sur l'intégralité du périmètre», a déclaré à l'AFP M. Thomazeau, qui souhaite «vite rétablir la confiance des clients, des fournisseurs, de l'ensemble du personnel». Car le groupe revient de loin. Fin 2016, un audit mis en oeuvre peu après le décès de la dirigeante du groupe, Monique Piffaut, parfois présentée comme excentrique, a révélé un vaste trucage de ses comptes.
Les jeux semblent faits pour les 950 salariés des cassoulets William Saurin et des plats cuisinés du groupe Financière Turenne Lafayette (FTL): la direction a accepté une offre ferme de reprise du groupe Cofigeo et du groupe agricole coopératif Arterris. Cette offre, qui conditionne l'avenir des salariés du pôle, constitue pour la direction un «aboutissement» dans les négociations engagées depuis de longues semaines avec plusieurs candidats à la reprise. Elle «permet d'assurer l'avenir de ce pôle dans d'excellentes conditions. C'est, pour ce pôle essentiel, l'aboutissement d'un processus concurrentiel que mène le mandataire désigné par le tribunal de commerce, et avec l'appui de l'État et des banques partenaires du groupe», a écrit samedi la direction dans un communiqué.
«L'offre conjointe que l'on porte a retenu l'attention de l'ensemble des parties, nombreuses autour de la table», s'est félicité Mathieu Thomazeau, le directeur général de Cofigeo, joint par l'AFP. «Je pense maintenant que les jeux sont faits, ça m'étonnerait qu'il y ait des rebondissements», a-t-il poursuivi, se montrant toutefois prudent pour la suite. Car le tribunal de commerce de Paris doit encore avaliser ce choix. «Les modalités de la cession seront définies dans les jours qui viennent», prévient d'ailleurs la direction de FTL, qui ajoute que l'offre «porte sur la reprise de William Saurin et l'acquisition de l'ensemble des filiales».
Le projet sera présenté vendredi prochain aux représentants du personnel, à l'occasion d'un comité central d'entreprise extraordinaire, a indiqué à l'AFP Didier Pieux (FGTA-FO). Les élus du CCE désigneront aussi celui qui les représentera devant le tribunal de commerce. Il est possible qu'on passe par une procédure accélérée «mais pas forcément sur l'intégralité du périmètre», a déclaré à l'AFP M. Thomazeau, qui souhaite «vite rétablir la confiance des clients, des fournisseurs, de l'ensemble du personnel». Car le groupe revient de loin. Fin 2016, un audit mis en oeuvre peu après le décès de la dirigeante du groupe, Monique Piffaut, parfois présentée comme excentrique, a révélé un vaste trucage de ses comptes.
Inquiétudes concernant 200 salariés
FTL, aux marques connues - comme William Saurin, donc, mais aussi Garbit ou Paul Prédault - confronté à de graves difficultés financières, aurait alors pu frôler la disparition. Mais l'État s'est démené pour éviter la liquidation judiciaire, en déposant 70 millions d'euros dans un fonds spécifique, dans le but de maintenir l'activité. En janvier, la justice avait validé l'accord de financement entre le groupe agroalimentaire, ses banques et l'État, en vue de le sauver. Le nouveau patron du groupe, Éric Le Gouvello, cherchait depuis lors des repreneurs pour sauver les marques phares de ce géant de l'agroalimentaire.
Pour les pôles charcuterie et pâtes fraîches, qui emploient respectivement 1.400 et 150 personnes, l'identité des repreneurs, la coopérative bretonne Cooperl et la société Pastacorp, est en principe connue, mais le tribunal de commerce de Paris a mis en délibéré aux 13 et 15 juin ses décisions concernant les conditions de reprise. L'incertitude demeure en revanche pour environ 200 personnes, dont les salariés des salades en boîtes Geo à Ablis (Yvelines) et des pizzas Sombaker à Rancourt (Somme), pour lesquels «des solutions sont encore en cours», selon le groupe.
La direction affirme tout de même avoir «bon espoir d'avoir finalisé l'ensemble des cessions industrielles d'ici début août, en ayant préservé la quasi-totalité des activités et des emplois». Mais FO ne partage pas cet enthousiasme et Didier Pieux évoque la situation «inquiétante» de Géo. Faute de pouvoir payer ses fournisseurs, l'usine a «arrêté sa production», afin que les fonds restants permettent de verser les salaires de mai. «On va vers un dépôt de bilan pour ce
.site isolé» des autres pôles du groupe, craint le responsable FO.
FTL, aux marques connues - comme William Saurin, donc, mais aussi Garbit ou Paul Prédault - confronté à de graves difficultés financières, aurait alors pu frôler la disparition. Mais l'État s'est démené pour éviter la liquidation judiciaire, en déposant 70 millions d'euros dans un fonds spécifique, dans le but de maintenir l'activité. En janvier, la justice avait validé l'accord de financement entre le groupe agroalimentaire, ses banques et l'État, en vue de le sauver. Le nouveau patron du groupe, Éric Le Gouvello, cherchait depuis lors des repreneurs pour sauver les marques phares de ce géant de l'agroalimentaire.
Pour les pôles charcuterie et pâtes fraîches, qui emploient respectivement 1.400 et 150 personnes, l'identité des repreneurs, la coopérative bretonne Cooperl et la société Pastacorp, est en principe connue, mais le tribunal de commerce de Paris a mis en délibéré aux 13 et 15 juin ses décisions concernant les conditions de reprise. L'incertitude demeure en revanche pour environ 200 personnes, dont les salariés des salades en boîtes Geo à Ablis (Yvelines) et des pizzas Sombaker à Rancourt (Somme), pour lesquels «des solutions sont encore en cours», selon le groupe.
La direction affirme tout de même avoir «bon espoir d'avoir finalisé l'ensemble des cessions industrielles d'ici début août, en ayant préservé la quasi-totalité des activités et des emplois». Mais FO ne partage pas cet enthousiasme et Didier Pieux évoque la situation «inquiétante» de Géo. Faute de pouvoir payer ses fournisseurs, l'usine a «arrêté sa production», afin que les fonds restants permettent de verser les salaires de mai. «On va vers un dépôt de bilan pour ce
.site isolé» des autres pôles du groupe, craint le responsable FO.
.site isolé» des autres pôles du groupe, craint le responsable FO.
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