Le groupe électrogène produit de l’électricité de manière autonome.





Le groupe électrogène produit de l’électricité de manière autonome. 
     Chronique de Futura Maison/Michel BERKOWICZ   -   Proposé par Ali GADARI

Il peut dépanner en cas de coupure de courant, fournir l’énergie nécessaire sur un chantier privé d’alimentation ou dans des zones éloignées du réseau… Avant tout achat, il convient de définir l’usage que l’on compte en faire.
Les surfaces de bricolage, négoces en matériaux, sites de vente en ligne proposent des groupes électrogènes de toutes tailles et puissances. Ils sont majoritairement équipés d’un moteur à essence (2 ou 4 temps) ou diesel. Certains modèles peuvent aussi fonctionner avec du biogaz ou du gaz naturel.

Groupe électrogène : la puissance de sortie, un critère prépondérant

La valeur qui nous intéresse est la puissance délivrée par la génératrice du groupe électrogène (non celle consommée par le moteur). Elle traduit l’énergie disponible pour les usages prévus. Les fiches techniques indiquent généralement deux puissances de sortie : en kilovolts ampères (kVA), en watts (W) ou kilowatts (kW). L’une, nominale, correspond à la capacité d’alimentation en fonctionnement continu. L’autre, maximale, n’est utilisée qu’au moment de la mise en route pour supporter la surintensité demandée par le moteur.
Reste que la puissance nécessaire au démarrage peut subir des chutes de tension (déphasage) dues à certains appareils ou équipements à alimenter. Ces derniers, dits à charge « inductive », engendrent une perte moyenne de 0,2 à 0,4 W que l’on compense en s’appuyant sur le facteur de puissance « cosinus phi » ou « cos/phi ». Pour ce faire, il suffit de multiplier la puissance nominale de chaque type d’appareil par un coefficient qui lui est propre (voir tableau ci-dessous).
Coefficients applicables : d’une manière générale, il est conseillé de choisir une puissance 15 à 25 % supérieure à celle prévue, histoire d’éviter les mauvaises surprises. © Futura Sciences

Bien choisir un groupe électrogène : d'autres éléments à prendre en compte

  • L’encombrement et la facilité de transport : les groupes électrogènes les plus légers pèsent moins de 15 kg. Compacts mais limités en puissance, ils se portent à l’aide d’une poignée incorporée au capot et se rangent sans difficulté dans le coffre d’une petite voiture. Suivent un large éventail de modèles plus ou moins imposants, pesant de quelques dizaines à plusieurs centaines de kilos. Les uns sont entièrement carénés, les autres supportés par un châssis en tubes d’acier mécano-soudés. La présence de roues est un facteur facilitant pour les déplacements.
  • Le niveau sonore : en zone urbaine ou en camping, par exemple, il est préférable d’utiliser un groupe électrogène « insonorisé », essence ou diesel selon la puissance et les fonctionnalités recherchées. Dans cette catégorie, le bruit mesuré à 7 m varie de 55 à environ 85 dB(A). Les modèles non insonorisés peuvent atteindre 105 dB(A) !
  • Le mode de démarrage : pour un usage occasionnel, un lanceur manuel est suffisant. Si le groupe électrogène doit servir souvent, un démarreur électrique est plus confortable.
  • Le condensateur : régulateur de base, il répond aux usages courants à la maison comme sur chantier.
  • La régulation AVR : ce système corrige automatiquement la tension, afin de maintenir un régime constant. Capable d’encaisser des surcharges au démarrage, il est compatible avec de nombreux appareils à alimenter. Excepté ceux intégrant des composants électroniques sensibles (informatique, TV, téléphone…).
  • La technologie Inverter : offrant une stabilité de courant optimale, elle convient aux équipements les plus sensibles. C’est la solution à retenir si l’on recherche un générateur de secours pour l’habitat.
Anatomie d’un groupe électrogène mobile : 1. Génératrice - 2. Filtre à air - 3. Démarreur électrique - 4. Réservoir (bouchon) - 5. Jauge de carburant - 6. Châssis tubulaire - 7. Poignée repliable - 8. Voltmètre - 9. Prise de courant 230 V - 10. Prise TBTS 12V - 11. Borne de mise à la terre. © D'après doc. Defitec
  • Jusqu’à 2.000 W ou un peu plus, on dispose d’une puissance suffisante pour une utilisation ponctuelle ou des activités de loisir (camping, nautisme de plaisance…).
  • Au-delà et jusqu’à environ 6.000 W, un groupe électrogène à essence peut alimenter des équipements domestiques ou des outils électriques, à l’exception des postes à souder. Sachez toutefois que leur tendance à chauffer oblige à les laisser refroidir après quelques heures de fonctionnement (voir notice).
  • Pour des usages intensifs et les travaux de longue haleine, une motorisation diesel est plus appropriée
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