Le Sri Lanka a été touché par une série de huit explosions dimanche 21 avril, en pleine célébration de Pâques.







Le Sri Lanka a été touché par une série de huit explosions dimanche 21 avril, en pleine célébration de Pâques. 

Plusieurs églises et hôtels de luxe ont été frappés faisant au moins 290 morts. Aucune revendication n’a été faite pour le moment, vingt-quatre personnes soupçonnées d’être en lien avec l’attaque ont été arrêtées. Retour en cinq questions sur ces attaques d’une violence exceptionnelle.





Le Sri Lanka a été frappé dimanche 21 avril par une série d’attentats contre quatre hôtels de luxe et trois églises célébrant la messe de Pâques, faisant plus de 290 morts. 


Le dernier bilan officiel fait état de 290 morts mais pourrait être encore amené à s'aggraver. Plus de 500 personnes ont été blessées. 







Selon la police, 37 étrangers comptent parmi les victimes, dans ce pays très prisé des touristes pour ses plages paradisiaques, ses plantations de thé et sa nature verdoyante, dont des Britanniques, Néerlandais, Portugais, Chinois et Américains. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont confirmé la mort de ressortissants. L'Inde a également annoncé la mort de trois de ses ressortissants, et un Portugais est mort, selon l'agence LUSA. 
Côté Français, la plupart des 400 clients en voyage à forfait au Sri Lanka ont pu être contactés par leurs tour-opérateurs et la quasi-totalité souhaitent rester sur place, a assuré dimanche le syndicat français des entreprises du secteur (Seto). « Aucun tour-opérateur n'a déclaré avoir un sinistre quelconque avec les clients », a précisé le président de ce syndicat, à l'issue d'une réunion de crise.

Qui est responsable ?

Les attaques n’ont pas été revendiquées à ce stade. Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe a refusé de nommer des suspects. Mais il a annoncé l’arrestation de huit personnes. « Jusqu’ici les noms que nous avons sont locaux » mais les enquêteurs cherchent à savoir s’ils ont d’éventuels « liens avec l’étranger », a déclaré dans une allocution télévision le chef du gouvernement.
Le porte-parole de la police a pour sa part indiqué que vingt-quatre personnes ont étaient arrêtés. Ils appartiennent tous au même groupe radical, selon la même source.
Au moins deux des huit attaques ont été menées par des kamikazes. Trois policiers ont été tués lorsqu'un autre kamikaze s'est fait exploser, au cours d'un raid de la police contre une maison où se trouvaient des suspects.
Il a aussi reconnu qu'« il y avait des informations » sur des risques d’attaques. Ces informations « doivent faire l’objet d’une enquête », a-t-il ajouté. Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait émis une alerte il y a dix jours, sur la foi d’informations « d’une agence de renseignement étrangère » avertissant qu’un mouvement islamiste, le NTJ, projetait « des attentats suicides contre des églises importantes » et l’ambassade d’Inde à Colombo.
Le NTJ (National Thowheeth Jama’ath) s’était fait connaître l’an passé en lien avec des actes de vandalisme commis contre des statues bouddhistes. « Nous devons aussi examiner les raisons pour lesquelles les précautions adéquates n’ont pas été prises », a dit le Premier ministre. Il a ajouté que la première des priorités du gouvernement était d'« appréhender les terroristes ».

Comment le Sri Lanka a-t-il réagi ?

Le gouvernement a mis en place un couvre-feu « jusqu’à nouvel ordre ». Il a également demandé le blocage temporaire des réseaux sociaux pour contrer la propagation d’informations « fausses ou incorrectes ».Trois personnes ont été arrêtées à ce stade, selon la police.
Les autorités ont renforcé les contrôles de sécurité à l’aéroport de Colombo. Le transporteur Sri Lankan Airlines a conseillé à ses clients d’arriver quatre heures avant leur vol.
Les passagers d’avions pourront franchir les barrages sur la route de l’aéroport durant le couvre-feu en présentant leur passeport et leur billet, a précisé la compagnie aérienne.
Les ambassades au Sri Lanka ont appelé leurs ressortissants à éviter tout déplacement et à se tenir à l’écart des lieux publics.

D'où qu'ils viennent ces actes barbares sont inadmissibles. S'en prendre à des croyants au sein de leur édifice religieux est bien loin du sacro saint esprit de la bienveillance, de la tolérance et du respect de la personne humaine cités dans les livres sacrés. Nous sommes dans une période régit par la violence, une poignée de dits musulmans non reconnu par l'ensemble des musulmans sème la terreur à travers le monde. Je reconnais que je ne sais comment nous pourrions éradiquer ce phénomène! AG

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